La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a nommé dimanche Mahamat Kamoun au poste de Premier ministre. Il remplace André Nzapayeké.
La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a promis samedi que le nouveau gouvernement serait formé « dans les prochains jours » après le fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet, de nouveau remis en cause par des affrontements à Bangui.
Des affrontements et des tirs à l’arme lourde ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier nord de Bangui entre différentes factions des milices anti-balaka, a-t-on appris de sources concordantes.
La communauté internationale se mobilise de plus en plus contre les mariages précoces et forcés. Mais le pourcentage de jeunes filles mariées avant leur majorité ne recule pas suffisamment vite par rapport à la croissance démographique. Et elles sont encore 14 millions à subir ce sort chaque année dans le monde, dont environ 15 % en Afrique.
Noureddine Adam, 1er vice-président l’ex-Séléka, a décidé d’écarter Mohamed Moussa Dhaffane de la direction de l’ex-rébellion et de suspendre sa participation à l’accord de cessez-le-feu signé le 23 juillet à Brazzaville.
La démission mardi du Premier ministre centrafricain, André Nzapayeké, intervient alors que les affrontements entre l’armée française et des ex-Séléka à Batangafo (300 km au nord de Bangui) ont repris. Des combats qui auraient au moins 50 morts et pourraient fragiliser l’accord de cessez-le-feu signé à Brazzaville.
Ex-ministre des Sports de François Bozizé, Patrice-Édouard Ngaïssona est devenu le coordinateur général du mouvement. Son objectif : le transformer en un parti politique respectable pour participer aux élections prévues début 2015.
Une faction influente de l’ex-coalition rebelle de la Séléka « ne se reconnaît pas » dans l’accord de cessation des hostilités signé le 23 juillet entre protagonistes de la crise centrafricaine, a-t-on appris samedi auprès de ce groupe.
Plus de 500 000 personnes ont été déplacées en raison de la crise centrafricaine, selon Médecins sans frontières (MSF). Dans un rapport alarmant, l’ONG dénonce le désastre humanitaire que subissent les réfugiés musulmans, avant et pendant leur exode dans les pays voisins.
Des anti-balaka ont attaqué des membres de la Séléka mercredi et jeudi à Batangafo (300 km au nord de Bangui). Ces derniers ont répliqué. Bilan : au moins 22 morts.
Créé en 2001, Wikipédia s’est imposée depuis comme l’encyclopédie numérique la plus consultée au monde. Participative, elle rassemble des informations collectées par les utilisateurs mais elle permet également de prendre le pouls de la webosphère. Voici les présidents africains qui intéressent le plus les internautes.
Après le cessez-le-feu entre groupes armés centrafricains conclu à Brazzaville le 23 juillet, reste à mettre en musique cet accord pour éviter qu’il ne reste lettre morte.
L’ancien rebelle Abdelkader Baba Laadé, revenu à la légalité il y a plus d’un an, a été nommé préfet de la Grande Sido, région frontalière avec la Centrafrique où il opérait du temps de sa rébellion. Un défi contradictoire ?
À Brazzaville, où a finalement été signé un accord de cessez-le-feu a minima, le 23 juillet, la grande majorité des groupes armés de la crise centrafricaine était représentée. Qui sont-ils, quels sont leurs learders et leur zone d’influence ? « Jeune Afrique » y répond avec une carte et des portraits interactifs.
Mercredi soir, les délégués du forum de Brazzaville pour la réconciliation en Centrafrique ont signé un accord de cessation des hostilités. Il doit prendre effet immédiatement sur l’ensemble du territoire centrafricain.
Après avoir refusé de participer aux négociations de paix sur la Centrafrique à Brazzaville, l’ex-Séléka a finalement accepté mercredi de signer l’accord de cessation des hostilités entre groupes armés.
Neuf chefs militaires de l’ex-Séléka sont arrivés mardi soir à Brazzaville. Les autorités congolaises espèrent que leur présence permettra de débloquer les négociations pour la paix en Centrafrique qui s’y déroulent depuis lundi.
Les négociations pour la paix en Centrafrique ont été suspendues mardi à Brazzaville en raison de l’absence des représentants de l’ex-rébellion de la Séléka. Il reste moins de vingt-quatre heures aux délégués pour parvenir à un accord.
Un brin mégalo, Jean-Serge Bokassa ose tout. Y compris se rêver en homme providentiel dans ce pays que son père dirigea jusqu’en 1979. La présidentielle de 2015 ? Il y pense très sérieusement.
Les services nigérians ont annoncé lundi la prise de la ville de Damboa, dans l’État de Borno, par les combattants de Boko Haram. L’attaque meurtrière du groupe islamiste a eu lieu pendant le week-end, entraînant le massacre de civils et le déplacement de 15 000 personnes vers le nord-est du pays.
L’ouverture des pourparlers de Brazzaville entre différents protagonistes de la crise centrafricaine a été marquée lundi par l’exigence de partition du pays posée par l’ex-Séléka. Une revendication qui ressemble à une manoeuvre pour faire monter les enchères.
Un « Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique » en Centrafrique se tient à Brazzaville du 21 au 23 juillet. Mais ses participants sont divisés et l’on voit mal comment les négociations pourraient aboutir si rapidement.
Toujours en exil à Cotonou, l’ancien président centrafricain Michel Djotodia a été réélu le 11 juillet à la tête de l’ex-Séléka. Comment interpréter ce retour surprise ? « Jeune Afrique » répond en cinq points.
La Commission de l’Union européenne a annoncé, lundi, le lancement de son premier fonds fiduciaire pour contribuer à la stabilisation et à la reconstruction de la Centrafrique.
Le Premier ministre le sait : la communauté internationale a déjà beaucoup aidé son pays. André Nzapayeké continue pourtant à plaider pour une aide financière et militaire accrue.
À l’instigation de la France et sous l’égide de la Commission européenne, un fonds multibailleurs à destination de la Centrafrique va voir le jour le 15 juillet. Objectif : aider Bangui à financer des projets ambitieux.