L’ancien rebelle Abdelkader Baba Laadé, revenu à la légalité il y a plus d’un an, a été nommé préfet de la Grande Sido, région frontalière avec la Centrafrique où il opérait du temps de sa rébellion. Un défi contradictoire ?
À Brazzaville, où a finalement été signé un accord de cessez-le-feu a minima, le 23 juillet, la grande majorité des groupes armés de la crise centrafricaine était représentée. Qui sont-ils, quels sont leurs learders et leur zone d’influence ? « Jeune Afrique » y répond avec une carte et des portraits interactifs.
Mercredi soir, les délégués du forum de Brazzaville pour la réconciliation en Centrafrique ont signé un accord de cessation des hostilités. Il doit prendre effet immédiatement sur l’ensemble du territoire centrafricain.
Après avoir refusé de participer aux négociations de paix sur la Centrafrique à Brazzaville, l’ex-Séléka a finalement accepté mercredi de signer l’accord de cessation des hostilités entre groupes armés.
Neuf chefs militaires de l’ex-Séléka sont arrivés mardi soir à Brazzaville. Les autorités congolaises espèrent que leur présence permettra de débloquer les négociations pour la paix en Centrafrique qui s’y déroulent depuis lundi.
Les négociations pour la paix en Centrafrique ont été suspendues mardi à Brazzaville en raison de l’absence des représentants de l’ex-rébellion de la Séléka. Il reste moins de vingt-quatre heures aux délégués pour parvenir à un accord.
Un brin mégalo, Jean-Serge Bokassa ose tout. Y compris se rêver en homme providentiel dans ce pays que son père dirigea jusqu’en 1979. La présidentielle de 2015 ? Il y pense très sérieusement.
Les services nigérians ont annoncé lundi la prise de la ville de Damboa, dans l’État de Borno, par les combattants de Boko Haram. L’attaque meurtrière du groupe islamiste a eu lieu pendant le week-end, entraînant le massacre de civils et le déplacement de 15 000 personnes vers le nord-est du pays.
L’ouverture des pourparlers de Brazzaville entre différents protagonistes de la crise centrafricaine a été marquée lundi par l’exigence de partition du pays posée par l’ex-Séléka. Une revendication qui ressemble à une manoeuvre pour faire monter les enchères.
Un « Forum pour la réconciliation nationale et le dialogue politique » en Centrafrique se tient à Brazzaville du 21 au 23 juillet. Mais ses participants sont divisés et l’on voit mal comment les négociations pourraient aboutir si rapidement.
Toujours en exil à Cotonou, l’ancien président centrafricain Michel Djotodia a été réélu le 11 juillet à la tête de l’ex-Séléka. Comment interpréter ce retour surprise ? « Jeune Afrique » répond en cinq points.
La Commission de l’Union européenne a annoncé, lundi, le lancement de son premier fonds fiduciaire pour contribuer à la stabilisation et à la reconstruction de la Centrafrique.
Le Premier ministre le sait : la communauté internationale a déjà beaucoup aidé son pays. André Nzapayeké continue pourtant à plaider pour une aide financière et militaire accrue.
À l’instigation de la France et sous l’égide de la Commission européenne, un fonds multibailleurs à destination de la Centrafrique va voir le jour le 15 juillet. Objectif : aider Bangui à financer des projets ambitieux.
L’ex-président centrafricain Michel Djotodia, qui dirigeait la coalition rebelle Séléka qui l’a porté au pouvoir en mars 2013, a été reconduit à la tête du mouvement à l’issue d’une assemblée générale à Birao, dans le nord du pays.
Catherine Samba Panza, la présidente de la transition en Centrafrique, a condamné fermement les actes barbares et criminels qui se poursuivent dans le pays et décrété un deuil national de trois jours, à compter de jeudi, à la mémoire des victimes de l’attaque de Bambari.
À l’occasion de la minitournée de François Hollande en Afrique qui débute jeudi, « Jeune Afrique » revient sur les dérapages, contrôlés ou pas, qui ont marqué les interventions africaines du président français. De Kinshasa à Bangui.
Gabegie administrative, projets en suspens, scandales financiers et rivalités politiques affaiblissent une organisation régionale dont les membres ne parviennent pas à définir une politique commune. On est loin des lendemains qui chantent…
Frontières tantôt ouvertes tantôt fermées, Bakchichs, barrages, paranoïa sécuritaire… La traversée des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) relève toujours du parcours du combattant.
Qui est à l’origine de la sanglante attaque de la cathédrale Saint-Joseph de Bambari, qui a fait au moins 17 morts lundi ? Membres de l’ex-Séléka ou musulmans armés ? Les versions divergent.
Des hommes armés portant des uniformes militaires identifiés comme étant des ex-Séléka ont attaqué lundi soir la cathédrale Saint-Joseph de Bambari. Le bilan provisoire fait état d’au moins 20 morts, selon la force africaine (Misca).
La visite de Jean-Yves Le Drian, prévue mardi à Bambari, a été annulée. Le ministre français de la Défense a quitté la Centrafrique en début d’après-midi.
La région de Bambari, où devait se rendre mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est depuis quarante-huit heures le théâtre d’un net regain de violences.
Pour valoriser leur filière bois, des pays du bassin du Congo misent sur la transformation locale des grumes. Objectif : créer des emplois tout en protégeant l’environnement.
Jean-Yves Le Drian doit se rendre lundi à Bangui, puis à Bambari mardi. La visite du ministre français de la Défense intervient alors qu’une dizaine de soldats français ont été blessés récemment lors de violents accrochages avec des groupes armés.