L’ex-président centrafricain Michel Djotodia, qui dirigeait la coalition rebelle Séléka qui l’a porté au pouvoir en mars 2013, a été reconduit à la tête du mouvement à l’issue d’une assemblée générale à Birao, dans le nord du pays.
Catherine Samba Panza, la présidente de la transition en Centrafrique, a condamné fermement les actes barbares et criminels qui se poursuivent dans le pays et décrété un deuil national de trois jours, à compter de jeudi, à la mémoire des victimes de l’attaque de Bambari.
À l’occasion de la minitournée de François Hollande en Afrique qui débute jeudi, « Jeune Afrique » revient sur les dérapages, contrôlés ou pas, qui ont marqué les interventions africaines du président français. De Kinshasa à Bangui.
Gabegie administrative, projets en suspens, scandales financiers et rivalités politiques affaiblissent une organisation régionale dont les membres ne parviennent pas à définir une politique commune. On est loin des lendemains qui chantent…
Frontières tantôt ouvertes tantôt fermées, Bakchichs, barrages, paranoïa sécuritaire… La traversée des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) relève toujours du parcours du combattant.
Qui est à l’origine de la sanglante attaque de la cathédrale Saint-Joseph de Bambari, qui a fait au moins 17 morts lundi ? Membres de l’ex-Séléka ou musulmans armés ? Les versions divergent.
Des hommes armés portant des uniformes militaires identifiés comme étant des ex-Séléka ont attaqué lundi soir la cathédrale Saint-Joseph de Bambari. Le bilan provisoire fait état d’au moins 20 morts, selon la force africaine (Misca).
La visite de Jean-Yves Le Drian, prévue mardi à Bambari, a été annulée. Le ministre français de la Défense a quitté la Centrafrique en début d’après-midi.
La région de Bambari, où devait se rendre mardi Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est depuis quarante-huit heures le théâtre d’un net regain de violences.
Pour valoriser leur filière bois, des pays du bassin du Congo misent sur la transformation locale des grumes. Objectif : créer des emplois tout en protégeant l’environnement.
Jean-Yves Le Drian doit se rendre lundi à Bangui, puis à Bambari mardi. La visite du ministre français de la Défense intervient alors qu’une dizaine de soldats français ont été blessés récemment lors de violents accrochages avec des groupes armés.
Au moins 15 ex-rebelles de la Séléka ont été tués dans le sud-est de la Centrafrique par l’armée ougandaise, qui les a pris pour des combattants de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), une guérilla ougandaise, a indiqué la gendarmerie.
Plus de six mois après avoir été contraints de quitter le pouvoir, des ex-rebelles de la Séléka mènent toujours des attaques meurtrières. Une persistance de l’insécurité qui s’expliquerait par l’inertie des forces internationales, ont dénoncé jeudi des habitants de Batangafo, dans le nord-ouest de la Centrafrique.
Indispensable attribut du pouvoir ou plaisir dispendieux, l’avion présidentiel est un objet mythique. De Bouteflika à Biya en passant par Déby Itno, les dirigeants africains ne s’en privent pas plus que les autres.
Les dirigeants d’Afrique centrale, préoccupés par l’enlisement du conflit en Centrafrique qui s’enfonce dans la violence malgré la présence des forces française et africaine, ont appelé vendredi au dialogue.
La communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) a tenu une réunion informelle sur la situation en Centrafrique en marge du sommet de l’Union africaine qui se tient à Malabo (Guinée équatoriale). Le secrétaire général de l’organisation, le Tchadien Ahmad Allam-Mi, en détaille les principales mesures.
Une source proche de la Misca a annoncé jeudi que les combats qui ont opposé depuis le début de la semaine les miliciens anti-balaka et les ex-rebelles de la Séléka, ont déjà fait près de 70 morts et une centaine de blessés à Bambari, dans le centre du pays.
Les chefs d’État de la Ceeac doivent se réunir vendredi à Malabo en marge du 23e sommet de l’Union africaine pour évoquer la situation en Centrafrique. Le chef de la Misca (la force africaine), le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko livre pour « Jeune Afrique » son analyse.
À Bangui, ils sont moins de trois mille, retranchés dans ce quartier dont ils ne peuvent sortir sans risquer leur vie. Dans un pays ravagé par la violence, il ne fait plus bon s’afficher musulman.
Le cercle infernal de la vengence et des représailles se poursuit en Centrafrique. Depuis lundi, près de cinquante personnes ont été tuées dans la région de Bambari. La flambée de violences a été déclenchée par le massacre de dix-sept peuls samedi 21 juin.
Quels chefs d’État du continent se rendront à Washington pour le sommet États-Unis-Afrique des 5 et 6 août prochain et quel en sera le programme ? Éléménts de réponse.
Dans le centre de la Centrafrique, dix-sept membres de la minorité peule musulmane ont été tués lundi 23 juin dans l’attaque de leur campement. Les milices anti-balaka de la zone nient être à l’origine du massacre.
Selon une source judiciaire, des enquêteurs français sont arrivés mercredi en Centrafrique pour effectuer des investigations sur la mort de Camille Lepage. La photojournaliste a été assassinée alors qu’elle effectuait un reportage en mai dans l’ouest du pays.
Selon une source proche de la gendarmerie locale, au moins 10 corps portant des marques de sévices ont été repêchés depuis lundi dans la rivière Ouaka, dans la région de Bambari (Centre), nouveau fief de la Séléka.
Y a-t-il eu soulèvement populaire à Bangui fin mai, ou manipulation pour déguiser une tentative de coup d’État ? Les autorités centrafricaines sont persuadées que la deuxième hypothèse est la bonne.