Au moins 15 ex-rebelles de la Séléka ont été tués dans le sud-est de la Centrafrique par l’armée ougandaise, qui les a pris pour des combattants de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), une guérilla ougandaise, a indiqué la gendarmerie.
Plus de six mois après avoir été contraints de quitter le pouvoir, des ex-rebelles de la Séléka mènent toujours des attaques meurtrières. Une persistance de l’insécurité qui s’expliquerait par l’inertie des forces internationales, ont dénoncé jeudi des habitants de Batangafo, dans le nord-ouest de la Centrafrique.
Indispensable attribut du pouvoir ou plaisir dispendieux, l’avion présidentiel est un objet mythique. De Bouteflika à Biya en passant par Déby Itno, les dirigeants africains ne s’en privent pas plus que les autres.
Les dirigeants d’Afrique centrale, préoccupés par l’enlisement du conflit en Centrafrique qui s’enfonce dans la violence malgré la présence des forces française et africaine, ont appelé vendredi au dialogue.
La communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) a tenu une réunion informelle sur la situation en Centrafrique en marge du sommet de l’Union africaine qui se tient à Malabo (Guinée équatoriale). Le secrétaire général de l’organisation, le Tchadien Ahmad Allam-Mi, en détaille les principales mesures.
Une source proche de la Misca a annoncé jeudi que les combats qui ont opposé depuis le début de la semaine les miliciens anti-balaka et les ex-rebelles de la Séléka, ont déjà fait près de 70 morts et une centaine de blessés à Bambari, dans le centre du pays.
Les chefs d’État de la Ceeac doivent se réunir vendredi à Malabo en marge du 23e sommet de l’Union africaine pour évoquer la situation en Centrafrique. Le chef de la Misca (la force africaine), le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko livre pour « Jeune Afrique » son analyse.
À Bangui, ils sont moins de trois mille, retranchés dans ce quartier dont ils ne peuvent sortir sans risquer leur vie. Dans un pays ravagé par la violence, il ne fait plus bon s’afficher musulman.
Le cercle infernal de la vengence et des représailles se poursuit en Centrafrique. Depuis lundi, près de cinquante personnes ont été tuées dans la région de Bambari. La flambée de violences a été déclenchée par le massacre de dix-sept peuls samedi 21 juin.
Quels chefs d’État du continent se rendront à Washington pour le sommet États-Unis-Afrique des 5 et 6 août prochain et quel en sera le programme ? Éléménts de réponse.
Dans le centre de la Centrafrique, dix-sept membres de la minorité peule musulmane ont été tués lundi 23 juin dans l’attaque de leur campement. Les milices anti-balaka de la zone nient être à l’origine du massacre.
Selon une source judiciaire, des enquêteurs français sont arrivés mercredi en Centrafrique pour effectuer des investigations sur la mort de Camille Lepage. La photojournaliste a été assassinée alors qu’elle effectuait un reportage en mai dans l’ouest du pays.
Selon une source proche de la gendarmerie locale, au moins 10 corps portant des marques de sévices ont été repêchés depuis lundi dans la rivière Ouaka, dans la région de Bambari (Centre), nouveau fief de la Séléka.
Y a-t-il eu soulèvement populaire à Bangui fin mai, ou manipulation pour déguiser une tentative de coup d’État ? Les autorités centrafricaines sont persuadées que la deuxième hypothèse est la bonne.
Des combats entre membres de l’ex-Séléka et des milices anti-balaka ont eu lieu lundi et mardi près de Bambari dans l’est de la Centrafrique. Au moins 22 personnes ont été tuées.
Le Premier ministre centrafricain André Nzapayeké fait le point sur les avancées réalisées par son pays au cours des derniers mois. Même si la situation sécuritaire demeure critique. Interview.
La Cour pénale internationale va enquêter sur les crimes contre l’humanité commis en Centrafrique. L’instance a été saisie mercredi par le gouvernement centrafricain.
Un mois après la mort de la photojournaliste française Camille Lepage, tuée à 26 ans alors qu’elle effectuait un reportage près de Bouar, dans l’ouest de la Centrafrique, l’enquête piétine à Bangui et à Paris. De nombreuses zones d’ombre entourent les circonstances de sa mort. Le point en cinq questions.
Les autorités centrafricaines ont procédé dimanche à une journée de désarmement volontaire à Bangui dans l’espoir d’y faire baisser la violence mais la collecte des grenades, machettes, munitions et armes artisanales est restée modeste au vu de la prolifération des armes dans la capitale.
De plus en plus hostile aux forces internationales déployées dans leur pays, les Centrafricains demandent – présidente en tête – le réarmement de leurs soldats, ce dont la communauté internationale ne veut pas entendre parler, car cette armée s’illustre par des mutineries et une indiscipline chronique.
Mise en place en janvier, une commission d’enquête internationale sur la Centrafrique a remis jeudi son premier rapport au Conseil de sécurité de l’ONU. Elle accuse l’ex-rébellion Séléka et les anti-balaka d’avoir commis des crimes contre l’humanité dans le pays.
En visite à Paris, le président burundais, Pierre Nkurunziza, a annoncé mercredi que son pays était prêt à déployer 450 soldats et 280 policiers supplémentaires en Centrafrique.
Les relations entre la coordination politique provisoire de l’ex-Séléka et son nouvel état-major, deux instances désignées à Ndélé (nord de la Centrafrique) le 10 mai, sont délicates. Dans un communiqué daté du 3 juin, l’état-major a publiquement contesté les propos d’un des membres de sa branche politique, Éric Neris Massi.
À première vue, les violences au Nord-Mali, au Nigeria ou en Centrafrique ont peu de chose en commun. Pourtant, tout est lié, et c’est en partie à Kadhafi qu’on le doit. Enquête sur cet arc de crises qui inquiète les chancelleries.
Alors que des messages invitant à la grève générale ont été envoyés lundi aux habitants de Bangui, le gouvernement centrafricain a décidé de suspendre temporairement l’utilisation des SMS.
Selon une enquête interne à la Séléka, le général Mohamed Moussa Dhaffane serait à l’origine de l’affrontement qui, le 24 mai à Bambari (Centre), a opposé des éléments de la rébellion centrafricaine à la force française Sangaris. Soucieuse d’apaiser les inquiétudes de la communauté internationale concernant la création à Ndélé d’un nouvel état-major, l’ancienne rebellion devrait prochainement dépêcher une délégation auprès des chefs d’État de la sous-région.
La récente flambée de violences interconfessionnelles à Bangui, à nouveau calme dimanche, est le fait « d’agitateurs qui essayent de manipuler les jeunes pour des raisons purement politiques », a affirmé la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza.
Un calme précaire régnait samedi matin à Bangui dont les habitants chrétiens réclament « le désarmement immédiat » du quartier PK-5 où vivent reclus les derniers musulmans de la capitale centrafricaine, inquiets pour leur sécurité et hostiles à la présidente Catherine Samba-Panza.