Y a-t-il eu soulèvement populaire à Bangui fin mai, ou manipulation pour déguiser une tentative de coup d’État ? Les autorités centrafricaines sont persuadées que la deuxième hypothèse est la bonne.
Des combats entre membres de l’ex-Séléka et des milices anti-balaka ont eu lieu lundi et mardi près de Bambari dans l’est de la Centrafrique. Au moins 22 personnes ont été tuées.
Le Premier ministre centrafricain André Nzapayeké fait le point sur les avancées réalisées par son pays au cours des derniers mois. Même si la situation sécuritaire demeure critique. Interview.
La Cour pénale internationale va enquêter sur les crimes contre l’humanité commis en Centrafrique. L’instance a été saisie mercredi par le gouvernement centrafricain.
Un mois après la mort de la photojournaliste française Camille Lepage, tuée à 26 ans alors qu’elle effectuait un reportage près de Bouar, dans l’ouest de la Centrafrique, l’enquête piétine à Bangui et à Paris. De nombreuses zones d’ombre entourent les circonstances de sa mort. Le point en cinq questions.
Les autorités centrafricaines ont procédé dimanche à une journée de désarmement volontaire à Bangui dans l’espoir d’y faire baisser la violence mais la collecte des grenades, machettes, munitions et armes artisanales est restée modeste au vu de la prolifération des armes dans la capitale.
De plus en plus hostile aux forces internationales déployées dans leur pays, les Centrafricains demandent – présidente en tête – le réarmement de leurs soldats, ce dont la communauté internationale ne veut pas entendre parler, car cette armée s’illustre par des mutineries et une indiscipline chronique.
Mise en place en janvier, une commission d’enquête internationale sur la Centrafrique a remis jeudi son premier rapport au Conseil de sécurité de l’ONU. Elle accuse l’ex-rébellion Séléka et les anti-balaka d’avoir commis des crimes contre l’humanité dans le pays.
En visite à Paris, le président burundais, Pierre Nkurunziza, a annoncé mercredi que son pays était prêt à déployer 450 soldats et 280 policiers supplémentaires en Centrafrique.
Les relations entre la coordination politique provisoire de l’ex-Séléka et son nouvel état-major, deux instances désignées à Ndélé (nord de la Centrafrique) le 10 mai, sont délicates. Dans un communiqué daté du 3 juin, l’état-major a publiquement contesté les propos d’un des membres de sa branche politique, Éric Neris Massi.
À première vue, les violences au Nord-Mali, au Nigeria ou en Centrafrique ont peu de chose en commun. Pourtant, tout est lié, et c’est en partie à Kadhafi qu’on le doit. Enquête sur cet arc de crises qui inquiète les chancelleries.
Alors que des messages invitant à la grève générale ont été envoyés lundi aux habitants de Bangui, le gouvernement centrafricain a décidé de suspendre temporairement l’utilisation des SMS.
Selon une enquête interne à la Séléka, le général Mohamed Moussa Dhaffane serait à l’origine de l’affrontement qui, le 24 mai à Bambari (Centre), a opposé des éléments de la rébellion centrafricaine à la force française Sangaris. Soucieuse d’apaiser les inquiétudes de la communauté internationale concernant la création à Ndélé d’un nouvel état-major, l’ancienne rebellion devrait prochainement dépêcher une délégation auprès des chefs d’État de la sous-région.
La récente flambée de violences interconfessionnelles à Bangui, à nouveau calme dimanche, est le fait « d’agitateurs qui essayent de manipuler les jeunes pour des raisons purement politiques », a affirmé la présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza.
Un calme précaire régnait samedi matin à Bangui dont les habitants chrétiens réclament « le désarmement immédiat » du quartier PK-5 où vivent reclus les derniers musulmans de la capitale centrafricaine, inquiets pour leur sécurité et hostiles à la présidente Catherine Samba-Panza.
Un calme précaire régnait samedi matin dans les rues de Bangui où aucune voiture ne s’aventurait et où les boutiques restaient fermées au lendemain d’une journée de violences marquée par la mort de trois manifestants, a constaté l’AFP.
Au moins deux personnes sont mortes vendredi lors d’une manifestation organisée à Bangui. La présidente de la transition Catherine Samba-Panza a appelé les Centrafricains au calme et décrété un deuil national de trois jours après l’attaque contre une église, mercredi.
Nouvel tuerie en Centrafrique. Au moins quinze personnes ont été tuées à Bangui dans l’attaque d’une église mercredi. Une trentaine d’autres ont également été blessées dans l’attaque.
Selon une note interne de la Cour pénale internationale (CPI) rendue publique lundi, les plaidoiries finales dans l’affaire Bemba « seront entendues à partir du 13 octobre ». Le verdict pourrait alors être prononcé au plus tard début 2015.
Plusieurs personnalités, dont l’ancien président François Bozizé, ont été sanctionnées par l’ONU et Washington, qui les accusent d’oeuvrer à la déstabilisation du pays.
Un accrochage a opposé samedi à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, des « éléments incontrôlés » de l’ex-rébellion Séléka à des forces françaises, a indiqué à l’AFP à Paris un porte-parole de l’état-major de l’armée.
Fermée à la fin de 2012 en raison de la dégradation de la situation sécuritaire, l’ambassade américaine en Centrafrique devrait rouvrir ses portes en juin ou en juillet.
Comment analyser la restructuration de la Séléka effectuée lors du congrès organisé à N’délé le 11 mai dernier ? Quelles sont les personnalités importantes de ce nouvel organigramme de l’ex-rébellion ? Éléments de réponse.
Plusieurs personnalités, dont l’ancien président François Bozizé, ont été sanctionnées par l’ONU et Washington, qui les accusent d’oeuvrer à la déstabilisation du pays.
Plusieurs personnalités, dont l’ancien président François Bozizé, ont été sanctionnées par l’ONU et Washington, qui les accusent d’oeuvrer à la déstabilisation du pays.