Le corps de Camille Lepage, assassinée en Centrafrique, est arrivé en France vendredi. La jeune photojournaliste de 26 ans se distinguait par son talent et son courage. Elle l’a payé de sa vie.
Le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké, a pris part jeudi à Bangui à une cérémonie d’hommage à la jeune journaliste Camille Lepage, tuée à l’ouest du pays. Plusieurs autres officiels, nationaux et internationaux, ont également assisté à la manifestation.
Au lendemain de l’annonce du décès de Camille Lepage, le corps de la photojournaliste française de 26 ans a été transféré mercredi à Bangui. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.
Amnesty International exhorte le Tchad de rouvrir la frontière avec la Centrafrique et alerte les autorités sur les risques encourus par les civils qui fuient les violences dans leur pays.
Trois jours après les sanctions prises par le Conseil de sécurité de l’ONU, le président des États-Unis, Barack Obama, a décidé mardi de geler les biens de cinq responsables centrafricains, dont François Bozizé et Michel Djotodia. L’entrée sur le territoire américain leur sera refusée.
Camille Lepage, une photojournaliste française de 26 ans, a été tuée alors qu’elle effectuait un reportage en Centrafrique. Son corps a été découvert par des soldats français dans la région de Bouar (Ouest).
La présidence française a annoncé, dans un communiqué, l’assassinat en Centrafrique d’une journaliste française, Camille Lepage. Son corps a été retrouvé par une patrouille de la force Sangaris.
Une source de la gendarmerie à Bangui a indiqué mardi qu’au moins 13 personnes ont été brûlées vives samedi dernier dans une maison à Dissikou, village situé dans le centre de la Centrafrique. Des soupçons pèsent sur l’ex-rébellion Séléka qui, elle, pointe des Peuls armés.
Rivalités au sein de l’exécutif, administration déliquescente, économie paralysée : trois mois après l’élection de Catherine Samba-Panza, la magie n’opère plus. Mais pouvait-il en être autrement ?
La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, prévoit de « réaménager » son gouvernement trois mois après sa mise en place, dans un contexte de violences intercommunautaires persistantes.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décrété vendredi des sanctions contre trois responsables centrafricains: l’ex-président François Bozizé, le coordinateur des milices anti-balaka Levy Yakété et le numéro deux de l’ex-coalition rebelle Séléka, Nourredine Adam.
Environ 50 jeunes femmes anglophones auraient été aperçues à Birao, dans le nord de la République centrafricaine, la semaine dernière. Escortées par des hommes armés, elles auraient quitté la ville dans la nuit de dimanche à lundi.
La Cour pénale internationale (CPI) a dépêché jeudi sa première mission en Centrafrique. Objectif : poursuivre l’enquête préliminaire ouverte en février sur les crimes commis notamment par l’ex-rébellion de la Séléka et par les miliciens anti-balaka.
Treize personnes ont été tuées dans des combats entre d’ex-rebelles musulmans de la Séléka et des milices chrétiennes anti-balaka à Kaga Bandoro, à 300 km au nord de Bangui.
Plusieurs rebelles ont été tués lundi en Centrafrique lors d’un affrontement avec des soldats de la force française Sangaris, dans le nord-ouest du pays. Il n’y a pas eu de blessés du côté des militaires français, qui ont reçu l’appui aérien de leurs collègues basés au Tchad.
Des affrontements ont eu lieu jeudi 1er mai entre ex-Séléka et miliciens anti-balaka dans la région de Mala, a-t-on appris auprès de la Misca lundi. Ils ont fait près de 30 morts ainsi qu’une dizaine de blessés. Un bilan auquel il faut ajouter au moins 75 morts dans le nord-ouest depuis une dizaine de jours.
Cinq personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui par des individus armés non identifiés, a appris l’AFP de source policière dimanche.
Le secrétaire général adjoint aux Opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous, à Bangui pour « évaluer la situation » avant le déploiement en septembre de 12.000 casques bleus en Centrafrique, a affirmé samedi réfléchir au déploiement de drones de surveillance sur le pays.
Au moins 20 personnes ont été tuées au cours d’attaques de plusieurs villages entre mercredi et vendredi dans le nord de la Centrafrique, par des individus armés assimilés à l’ex-rébellion Séléka et aux peuls armés, a appris l’AFP samedi de source militaire.
Le secrétaire général adjoint aux Opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Hervé Ladsous, est arrivé à Bangui pour « évaluer la situation » avant le déploiement en septembre de 12.000 Casques bleus en Centrafrique, où les violences intercommunautaires continuent.
Malgré la situation sécuritaire dans le pays et les difficultés financières, la Centrafrique participera bien aux qualifications pour la CAN 2015, au mois de mai face à la Guinée-Bissau.
À Bangui, des sources policières ont indiqué jeudi qu’un journaliste centrafricain avait été tué et un autre grièvement blessé lors d’attaques contre leurs domiciles, dans la nuit de mardi à mercredi, par des « individus armés ».
Le diplomate sénégalais Abdoulaye Bathily a été nommé mercredi représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, devenant ainsi le chef du bureau onusien régional (Unoca), basé à Libreville.
Le leader anti-balaka a été interpellé par la Misca au sortir d’un entretien avec Samba-Panza. Problème : cette dernière, qui n’en avait pas été avertie, négociait avec lui le désarmement de ses milices.
Les militaires d’Eufor-RCA, la force de l’Union européenne en Centrafrique, ont débuté mercredi leur mission de sécurisation de l’aéroport M’Poko de Bangui. Actuellement composée d’environ 150 hommes, cette force doit monter progressivement en puissance jusqu’à compter en juin 800 hommes.
Une plainte a été déposée à Paris au nom de l’État centrafricain dans l’affaire des biens mal acquis du clan Bozizé. Il y a sept mois « Jeune Afrique » avait déjà mené l’enquête sur la distribution de passeports de complaisance qui a profité à d’innombrables hommes d’affaires.
Particulièrement visé par la critique, le gouvernement centrafricain du Premier ministre André Nzapayéké devrait prochainement subir un profond lifting.
Fuyant la Centrafrique, ces musulmans ont échoué au Cameroun avant d’être acheminés dans la capitale économique tchadienne. Retour sur l’épopée de ce premier convoi, arrivé mi-mars.