La présidente de la transition Catherine Samba-Panza a demandé publiquement le réarmement de l’armée, de la police et de la gendarmerie centrafricaines. Problème : la communauté internationale est loin de partager son point de vue.
La Misca (force africaine) a officiellement déclaré la guerre aux milices anti-balaka : elles sont désormais considérées « comme des ennemis », a déclaré mercredi le général Jean-Marie Michel Mokoko.
Le président français, François Hollande, et plusieurs de ses homologues d’Afrique centrale se réuniront à Bruxelles pour un mini-sommet sur la Centrafrique en marge du sommet UE-Afrique (2 et 3 avril). La chef de l’État de la transition, Catherine Samba-Panza, a également été conviée.
Un an après le coup d’État du 24 mars 2013, la situation en Centrafrique reste très volatile. Lundi, des fusillades entre bandes armées ont éclaté dans les quartiers nord de Bangui. Ces affrontements ont fait au moins 15 morts depuis samedi.
Le président américain, Barack Obama, a autorisé l’envoi de 150 hommes des forces spéciales, appuyés par quatre avions de transport CV-22 Ospreys et des avions ravitailleurs. Ces renforts seront déployés entre la Centrafrique, l’Ouganda et la RDC pour traquer le chef de la LRA, Joseph Kony.
Depuis le coup d’État du 24 mars 2013 – il y a tout juste un an – et son départ précipité de Bangui, François Bozizé multiplie les déplacements. Suivez la trace de l’ancien président centrafricain entre Yaoundé, Nairobi, Paris et Kampala.
Au moins quatre personnes ont été tuées dans des affrontements samedi à Bangui entre groupes armés lors desquels les forces française Sangaris et africaine Misca ont aussi été prises à partie, a-t-on appris dimanche auprès de la Misca.
Accords de défense, de coopération, initiatives destinées à améliorer l’efficacité globale des forces… Tour d’horizon des dernières nouvelles du front du maintien de la paix sur le continent, en février et mars 2014, par Laurent Touchard*.
L’opération militaire européenne qui devait commencer cette semaine, en Centrafrique, est pour le moment suspendue : une centaine de soldats manquent toujours à l’appel.
Les miliciens centrafricains anti-balaka qui ont pris le pouvoir au marché du centre de Bangui tolèrent les commerçants musulmans qui font le choix de rester… et de payer pour leur protection.
Le gouvernement centrafricain espère récupérer les armes illégales disséminées dans sa capitale. Mardi, il a appelé les habitants de Bangui à les lui remettre, sous peine d’être considérés comme des « cibles militaires ».
Alors qu’elle fête son vingtième anniversaire, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), relocalisée de Bangui à Libreville, au Gabon, subit de plein fouet la crise centrafricaine. Son avenir semble plus que jamais incertain…
Environ 200 fondamentalistes musulmans se sont rassemblés vendredi pour une deuxième manifestation hebdomadaire dans le centre de Khartoum afin de dénoncer le rôle de la France dans le conflit en Centrafrique.
Une délégation de l’Union européenne (UE) a annoncé vendredi l’octroi d’une aide de 81 millions d’euros à la Centrafrique, lors d’une audience au palais présidentiel à Bangui avec la chef de l’État de la transition Catherine Samba Panza.
Le président français, François Hollande, est une nouvelle fois la cible de menaces de mort postées sur un site islamiste proche d’Al-Qaïda. Son entourage a indiqué mardi qu’il fallait rester « extrêmement vigilant ».
Une commission d’enquête dépêchée par les Nations unies commence mardi ses investigations sur les violations des droits de l’homme en Centrafrique. Elle rendra son premier rapport en juin au Conseil de sécurité.
Depuis lundi, les fonctionnaires et agents de l’État centrafricain ont commencé à percevoir leur premier mois de salaire depuis septembre 2013. Un paiement qui intervient moins d’une semaine après l’annonce par l’Angola d’une « aide substantielle » de 10 millions de dollars.
Quatre pillards ont été tués par balle dans la nuit de samedi à dimanche à Bangui lors d’une altercation entre deux bandes rivales qui a dégénéré en fusillade, a-t-on appris de source militaire centrafricaine.
Un collaborateur du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été tué samedi dans le nord de la Centrafrique, a annoncé le CICR, en appelant « tous les hommes armés » à respecter les règles de base du droit humanitaire.
La présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, s’est insurgée samedi à l’occasion de la journée internationale de la femme contre les tueries et exactions dont sont victimes les musulmanes et les musulmans dans son pays en proie à des violences interreligieuses.
Quatre civils musulmans ont été assassinés vendredi à Bangui par des inconnus armés et leurs corps mutilés, a-t-on appris samedi de source sécuritaire centrafricaine.
100 millions de dollars. C’est la somme que comptent débloquer en faveur de la Centrafrique les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac).