La proposition du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de déployer d’ici à la mi-septembre 12 000 soldats et policiers en Centrafrique a été l’objet d’intenses discussions jeudi au Conseil de sécurité.
Il n’a pas encore officialisé sa candidature à la prochaine élection présidentielle en Centrafrique mais y pense très fort. Martin Ziguélé, président de l’Alliance des forces démocratiques pour la transition (AFDT, plateforme regroupant les partis de l’ancienne coalition de l’opposition démocratique), s’active et multiplie les déplacements.
Ambassadeur itinérant du président Joseph Kabila, Séraphin Ngwej est aussi l’un de ses conseillers les plus écoutés sur les questions diplomatiques. Pour « Jeune Afrique », il explique pourquoi la RDC s’implique autant dans la crise en Centrafrique.
Les affrontements qui font rage en Centrafrique risquent fort d’ébranler Yaoundé. Ce qui ne semble guère inquiéter le président camerounais, Paul Biya, très discret sur le terrain diplomatique.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a diffusé lundi un rapport dans lequel il recommande le déploiement de 10 000 militaires et de 1 820 policiers en Centrafrique.
La chef de l’État de la transition, première femme à la tête d’un État francophone, a été accueillie avec honneurs et enthousiasme à Kinshasa, où s’est ouvrert lundi le Forum mondial des femmes francophones.
La présidente de transition de la République centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a affirmé lundi à Kinshasa que la stabilisation de son pays ne pourrait se faire dans les délais prévus sans un « soutien massif » de la communauté internationale.
Depuis l’arrivée des troupes françaises de l’opération Sangaris à la mi-février, Bouar, ville clé sur la route reliant le Cameroun à Bangui, connaît une accalmie sur le front des violences, ont affirmé à l’AFP des sources concordantes.
Des heurts ont opposé vendredi des membres des milices anti-balaka à des soldats de la force de l’Union africaine (Misca) à Berberati, ville minière du sud-ouest de la Centrafrique.
« Ange gardien » pour les uns, chef militaire d’une opération « vouée à l’échec » pour les autres : au lendemain de la visite du président français, François Hollande, à Bangui, les réactions étaient partagées samedi en Centrafrique où les violences persistent trois mois après le début de l’intervention française.
Lors de sa visite à Bangui vendredi, le président français, François Hollande, a fixé les prochains objectifs de l’opération Sangaris. Il faut « éviter qu’il y ait la moindre tentation de partition à l’est de la Centrafrique », a-t-il déclaré.
Une liste de huit responsables centrafricains, soupçonnés de soutenir des ex-rebelles séléka ou des milicesanti-balaka, a été remise par la France au Conseil de sécurité des Nations unies. Parmi les responsables visés, l’ancien président centrafricain, François Bozizé.
Le président français, François Hollande, est arrivé à Bangui vendredi dans la matinée. Il s’exprimera devant les troupes françaises et rencontrera la chef de l’État de la transition, Catherine Samba-Panza, avant de quitter la capitale centrafricaine dans l’après-midi.
Depuis deux jours, plusieurs sources font état de l’arrestation de Patrice Édouard Ngaïssona, le « coordonnateur politique » autoproclamé des anti-balaka. Pourtant, selon nos informations, l’intéressé court toujours. Explications.
Le président François Hollande se rendra vendredi à Bangui, sur le trajet du retour de sa visite au Nigeria, afin de s’adresser aux troupes françaises engagées en Centrafrique et rencontrer la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, a annoncé jeudi la présidence française.
Au moins onze personnes ont été tuées entre mardi et mercredi dans le centre de Bangui, ce qui porte à 1 251 le nombre de cadavres découverts dans la capitale depuis décembre.
Au Conseil de sécurité, il existe encore des réticences américaines à l’envoi d’une opération de maintien de la paix (OMP) en Centrafrique, mais elles sont essentiellement financières.
La force africaine en Centrafrique, la Misca, a perdu dix-neuf de ses soldats depuis décembre. Un bilan qui n’empêche pas la population de se méfier de ses diverses composantes.
L’Assemblée nationale française a voté mardi la prolongation de l’opération militaire en Centrafrique. Certains groupes parlementaires ont tout de même émis des doutes et demandé un passage de relais accéléré à une opération de maintien de la paix de l’ONU.
À la demande du gouvernement, le Parlement français doit débattre mardi de la prolongation de l’opération Sangaris. Un vote favorable est attendu en fin de journée.
Des enquêtes visant exclusivement des ressortissants du continent, une politique du deux poids deux mesures : les accusations fusent contre la CPI, qui voit sa légitimité mise en doute. Remplit-elle correctement sa mission ? Deux juristes répondent.
Les critiques visant la Cour reflètent avant tout les limites de la justice internationale, estime le directeur exécutif de Human Rights Watch. Qui réaffirme son utilité.
Exilé au Bénin, l’ex-président centrafricain, Michel Djotodia, s’est bien adapté à sa nouvelle vie et joue les gentlemen-farmers. Mais la Cour pénale internationale pourrait mettre fin à cette paisible retraite…
Dans le pays, la situation s’envenime et les efforts pour arrêter ce qui semble bien être une épuration religieuse demeurent pour l’instant insuffisants. Mais avec le doublement des effectifs de la mission africaine et l’arrivée d’un contingent européen, la tendance pourrait s’inverser.