Au moins 10 personnes ont été tuées lors de violences accompagnées dimanche de pillages à grande échelle à Bangui, au moment où le ministre français de la Défense débute une nouvelle tournée régionale largement consacrée à la Centrafrique.
Au moins neuf personnes ont été tuées depuis samedi soir dans un quartier du centre-ville de Bangui où des pillages étaient en cours dimanche matin avec des bâtiments incendiés, ont indiqué des témoins à des journalistes de l’AFP.
« L’école, c’est bien mais on a faim ». Le jugement de Dieumerci, 15 ans, est sans appel. Comme 20.800 autres enfants déplacés à Bangui, il a retrouvé le chemin des cours grâce à des classes provisoires ouvertes dans des camps mais, dit-il, « avec un repas seulement par jour, c’est dur! ».
Le chef de la force africaine en Centrafrique (Misca), le général Martin Tumenta Chomua, a menacé samedi les groupes armés de recourir à la force pour arrêter assassinats, lynchages et pillages qui se poursuivent à Bangui et en province en toute impunité.
Ils sont centrafricains, nés en Centrafrique, n’ont connu que ce pays où ils ont construit leur vie: musulmans, ils sont menacés de mort dans leur ville ou village et n’ont plus pour seul espoir qu’un exil, qui leur est refusé.
Depuis 2000, la voix de Bibi Tanga résonne sur les ondes françaises et centrafricaines. Mordu de funk, d’afrobeat et de soul, le musicien « parigot-banguissois », très attaché à son continent d’origine, sort un nouvel album en mars, intitulé « Now ». Jeune Afrique l’a rencontré, entre deux répétitions, pour le faire réagir sur l’actualité africaine.
La chef de l’État de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, se rendra le 8 février à Brazzaville où elle rencontrera le président congolais et médiateur de la crise en RCA, Denis Sassou Nguesso. Il s’agit de son premier déplacement officiel à l’étranger.
L’ONU et la France ont réclamé, jeudi, des « sanctions exemplaires », suite au lynchage d’un ex-Séléka présumé par des soldats centrafricains, survenu la veille.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a annoncé, ce jeudi, que la prolongation du mandat des forces françaises en Centrafrique était « vraisemblable ». Selon lui, si l’opération Sangaris a permis de faire baisser la tension à Bangui, la constitution d’une mission des Nations unies est indispensable pour préparer la transition politique.
La cérémonie censée marquer la reformation des Forces armées centrafricaines (FACA) s’est achevée mercredi par le lynchage d’un civil suspecté d’être un membre de l’ex-rébellion Séléka.
À court de nourriture à distribuer aux déplacés centrafricains, le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU va mettre en place un pont aérien entre Douala au Cameroun et Bangui.
Gisèle Bedan, directrice d’une école de Bangui et assistante d’éducation dans un lycée de Mantes-la-Jolie (Yvelines), est devenue lundi ministre de l’Éducation nationale du nouveau gouvernement de transition en République centrafricaine.
Lors de la conférence des donateurs pour la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), samedi, la France a annoncé son souhait de voir se tenir les élections générales le 15 février 2015. Les promesses de dons ont atteint 315 millions de dollars.
Les ex-rebelles Séléka qui avaient accepté d’être cantonnés dans la ville de Sibut, à 180 km de Bangui, qu’ils tenaient depuis plusieurs jours, ont fui dans la nuit de samedi à dimanche, a déclaré un responsable militaire africain.
Le commandant de la force africaine déployée en Centrafrique a annoncé samedi que ses troupes avaient repris pacifiquement aux rebelles de l’ex Séléka le contrôle de la ville clé de Sibut, un verrou situé à 180 km au nord de Bangui.
Une opération de la force de l’Union africaine en Centrafrique, appuyée par l’armée française, se déroulait vendredi dans la ville de Sibut contrôlée par des combattants de l’ex-rébellion Séleka, au moment où les violences s’accentuent à Bangui.
Catherine Samba-Panza, Joyce Banda, Ellen Johnson Sirleaf ou Aminata Touré aujourd’hui. Sylvie Kinigi, Ruth Perry ou Élisabeth Domitien hier. Ces Africaines ont un point commun : elles sont ou ont été présidentes ou Premières ministres.
La Misca (force africaine) a envoyé ce vendredi matin une mission à Sibut. La veille, une imposante colonne d’une cinquantaine de véhicules chargés de combattants lourdement armés avait renforcé la présence de la Séléka dans cette ville située à 180 km de Bangui.
Pour panser les plaies d’un pays ravagé par les bandes armées, le Conseil national de transition a élu une femme. Respectée, indépendante, rassurante mais inexpérimentée. De leur nouvelle présidente, les Centrafricains attendent rien de moins qu’un miracle…
Humiliée et affaiblie depuis le début de l’intervention française en Centrafrique, la Séléka a dû s’accommoder du départ de son chef, l’ancien président de la transition, Michel Djotodia. Regroupée dans quelques sites stratégiques, l’ex-rébellion a tout de même conservé une partie de sa capacité de nuisance.
Des combats ont à nouveau éclaté mercredi à Bangui, en proie aux pillages et aux violences. Soldats français et africains attendent désormais la force militaire européenne pour pouvoir ramener le calme dans la capitale centrafricaine.
La crise centrafricaine est au cœur des préoccupations géopolitiques de l’Union africaine. Une conférence pour lever des fonds afin de financer la Mission internationale de soutien à la Centrafrique se tiendra à Addis-Abeba le 1er février.
Des tirs nourris d’armes automatiques ont été entendus mercredi dans la matinée dans le centre de Bangui. Dans d’autres quartiers de la ville, des pillages et des violences ont fait au moins deux morts. Mardi, une dizaine de Séléka ont tués par l’armée française.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné mardi son feu vert à l’engagement d’une force européenne en Centrafrique afin d’épauler les troupes françaises et africaines qui tentent d’y rétablir l’ordre et la sécurité.
Les Casques bleus doivent-elle intervenir en Centrafrique ? Catherine Samba-Panza a annoncé mardi qu’elle allait officiellement le demander au Conseil de sécurité de l’ONU.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit adopter, mardi, une résolution qui invite le gouvernement centrafricain à accélérer la transition politique. Il menace de sanctions les perturbateurs qui bloqueraient cette transition ou commettraient des exactions.