L’actuelle maire de Bangui, Catherine Samba Panza, 59 ans, a été élue lundi par le Parlement au poste de présidente de transition. Elle a devancé Désiré Kolingba, le fils de l’ancien président André Kolingba, et devient la première femme centrafricaine à accéder au rang de chef de l’État. Cinq choses à savoir sur elle.
Le Parlement centrafricain a élu lundi Catherine Samba Panza au poste de présidente de la transition. La maire de Bangui succède à Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier.
L’Union européenne (UE) a approuvé ce lundi l’envoi d’une mission militaire en Centrafrique. Le nombre de soldats européens pourrait s’élever à quelque 500 hommes.
Le Parlement centrafricain élit ce lundi le nouveau président de transition du pays. Huit candidatures ont été retenues, dont celles de la maire de Bangui et des fils des présidents Ange-Félix Patassé (au pouvoir de 1993 à 2003) et André Kolingba (1981-1993).
Les parlementaires centrafricains ont retenu dimanche huit candidatures parmi les 24 dossiers déposés pour participer à l’élection du nouveau président de transition censé pacifier un pays ravagé par des mois de violences.
Les violences se multiplient dans les localités de province en Centrafrique, à l’approche de l’élection d’un nouveau président de transition prévue lundi à Bangui, censée stabiliser un pays plongé dans le chaos depuis 10 mois.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, estime que l’Europe « ne peut pas laisser la France seule » en Centrafrique, dans un entretien à paraître dimanche dans un journal allemand.
Plusieurs localités au nord et à l’ouest de Bangui sont en proie à des actes de violence, ont rapporté samedi des témoins, notamment à Sibut, à 160 km au nord de la capitale, où les habitants terrorisés par des hommes de la Séléka se terrent ou ont fui en brousse.
Les membres du Conseil national de transition (CNT) éliront le 20 janvier le nouveau président de transition. L’annonce a été faite jeudi par le Parlement provisoire centrafricain qui a retenu 17 critères d’éligibilité.
Lors d’une conférence de presse jeudi à Genève, John Ging, le chef des opérations humanitaires de l’ONU, a averti que tous les éléments étaient réunis pour un génocide en Centrafrique, appelant la communauté internationale à se mobiliser davantage pour stabiliser ce pays.
Plusieurs incidents ont été signalés dans la nuit de mercredi à jeudi dans un quartier du nord de Bangui. Le bilan provisoire fait état d’au moins sept personnes tuées. Des habitants accusent les éléments de l’opération Sangaris d’avoir tiré sur trois hommes lors d’une fouille. Ce que l’armée française dément, mais confirme qu »il y a eu un « accrochage ».
Le Conseil national de Transition (CNT), équivalent du parlement provisoire centrafricain, a ouvert mardi une session spéciale consacrée à l’élection du nouveau président de transition. Selon une source au sein du bureau national du CNT, le scrutin pourrait se tenir dès samedi prochain.
Le président français François Hollande s’est longuement exprimé mardi, à l’Élysée, lors des traditionnels voeux à la presse. Il a notamment évoqué les interventions françaises au Mali et en Centrafrique, se montrant plus précis sur l’opération Serval que sur l’opération Sangaris.
Une session spéciale s’ouvre mardi au Conseil national de transition centrafricain (CNT, le Parlement provisoire) pour élire un nouveau président après la démission, le 10 janvier, de Michel Djotodia. Les parlementaires auront quinze jours pour doter le pays d’un chef de l’État pour la période transitoire.
Dimanche, Alexandre-Ferdinand Nguendet, 41 ans, a été désigné président par intérim de la Centrafrique par la Cour constitutionnelle. Retour sur sept dates clés du parcours de ce politicien réputé proche de l’ex-Séléka.
Le pape François s’est publiquement inquiété lundi de la situation politique et humanitaire critique dans plusieurs pays africains. Il a notamment invité les dirigeants internationaux à s’impliquer dans la résolution de la crise centrafricaine.
Plusieurs centaines de militaires qui avaient quitté les rangs de l’armée répondaient lundi à l’appel de l’état-major centrafricain en regagnant leurs régiments. La plupart avaient rejoint les milices anti-balaka opposées à l’ancien président démissionnaire Djotodia ou fui de peur d’être tués.
Le président par intérim centrafricain a appelé dimanche après-midi les 100 000 déplacés entassés aux abords de l’aéroport de Bangui à rentrer chez eux, leur garantissant la sécurité dans une ville où soldats français et africains poursuivent leurs opérations méthodiques de désarmement.
Une première scène de fraternisation entre combattants Séléka et miliciens anti-balaka, après des semaines d’affrontements, a eu lieu dimanche dans un quartier de Bangui, où les soldats français et africains poursuivaient leurs opérations de désarmement et de neutralisation des pillards.
La capitale de la Centrafrique Bangui était toujours sous tension samedi, après la démission la veille du président Michel Djotodia et son départ pour le Bénin, qui laisse le pays sans exécutif jusqu’à l’élection d’un nouveau dirigeant par le Parlement provisoire.
Comme François Bozizé, il y a un peu moins d’un an, l’ex-président centrafricain de la transition va s’exiler à Cotonou au Bénin, a-t-on appris samedi.
Le président centrafricain Michel Djotodia, accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences interreligieuses dans son pays, a démissionné vendredi à N’Djamena sous la pression des dirigeants d’Afrique centrale qui l’y avaient convoqué pour un sommet extraordinaire.
L’ex-chef de la rébellion Séléka Michel Djotodia a démissionné vendredi de son poste de président de la transition centrafricaine. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye quitte également ses fonctions.
La démission du président de la transition centrafricaine Michel Djotodia semble scellée, reste à en définir les contours. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à N’Djamena, les dirigeants de la CEEAC ont demandé aux parlementaires centrafricains de préparer un accord écartant du pouvoir l’ex-leader de la Séléka.
À l’issue d’un premier huis clos des chefs d’État de la CEEAC à N’Djamena, la démission du président centrafricain de la transition, Michel Djotodia, semble se préciser. Les signataires des accords de Libreville (janvier 2013) ont été convoqués jeudi, en urgence, dans la capitale tchadienne.
Accusés de collusion avec les rebelles de l’ex-Séléka, les Tchadiens, qu’ils soient soldats de la Misca ou civils installés de longue date à Bangui, sont la cible de la vindicte populaire. Comment des relations jadis paisibles ont-elles pu virer à l’aigre ?