Le président français François Hollande s’est longuement exprimé mardi, à l’Élysée, lors des traditionnels voeux à la presse. Il a notamment évoqué les interventions françaises au Mali et en Centrafrique, se montrant plus précis sur l’opération Serval que sur l’opération Sangaris.
Une session spéciale s’ouvre mardi au Conseil national de transition centrafricain (CNT, le Parlement provisoire) pour élire un nouveau président après la démission, le 10 janvier, de Michel Djotodia. Les parlementaires auront quinze jours pour doter le pays d’un chef de l’État pour la période transitoire.
Dimanche, Alexandre-Ferdinand Nguendet, 41 ans, a été désigné président par intérim de la Centrafrique par la Cour constitutionnelle. Retour sur sept dates clés du parcours de ce politicien réputé proche de l’ex-Séléka.
Le pape François s’est publiquement inquiété lundi de la situation politique et humanitaire critique dans plusieurs pays africains. Il a notamment invité les dirigeants internationaux à s’impliquer dans la résolution de la crise centrafricaine.
Plusieurs centaines de militaires qui avaient quitté les rangs de l’armée répondaient lundi à l’appel de l’état-major centrafricain en regagnant leurs régiments. La plupart avaient rejoint les milices anti-balaka opposées à l’ancien président démissionnaire Djotodia ou fui de peur d’être tués.
Le président par intérim centrafricain a appelé dimanche après-midi les 100 000 déplacés entassés aux abords de l’aéroport de Bangui à rentrer chez eux, leur garantissant la sécurité dans une ville où soldats français et africains poursuivent leurs opérations méthodiques de désarmement.
Une première scène de fraternisation entre combattants Séléka et miliciens anti-balaka, après des semaines d’affrontements, a eu lieu dimanche dans un quartier de Bangui, où les soldats français et africains poursuivaient leurs opérations de désarmement et de neutralisation des pillards.
La capitale de la Centrafrique Bangui était toujours sous tension samedi, après la démission la veille du président Michel Djotodia et son départ pour le Bénin, qui laisse le pays sans exécutif jusqu’à l’élection d’un nouveau dirigeant par le Parlement provisoire.
Comme François Bozizé, il y a un peu moins d’un an, l’ex-président centrafricain de la transition va s’exiler à Cotonou au Bénin, a-t-on appris samedi.
Le président centrafricain Michel Djotodia, accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences interreligieuses dans son pays, a démissionné vendredi à N’Djamena sous la pression des dirigeants d’Afrique centrale qui l’y avaient convoqué pour un sommet extraordinaire.
L’ex-chef de la rébellion Séléka Michel Djotodia a démissionné vendredi de son poste de président de la transition centrafricaine. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye quitte également ses fonctions.
La démission du président de la transition centrafricaine Michel Djotodia semble scellée, reste à en définir les contours. Dans la nuit de jeudi à vendredi, à N’Djamena, les dirigeants de la CEEAC ont demandé aux parlementaires centrafricains de préparer un accord écartant du pouvoir l’ex-leader de la Séléka.
À l’issue d’un premier huis clos des chefs d’État de la CEEAC à N’Djamena, la démission du président centrafricain de la transition, Michel Djotodia, semble se préciser. Les signataires des accords de Libreville (janvier 2013) ont été convoqués jeudi, en urgence, dans la capitale tchadienne.
Accusés de collusion avec les rebelles de l’ex-Séléka, les Tchadiens, qu’ils soient soldats de la Misca ou civils installés de longue date à Bangui, sont la cible de la vindicte populaire. Comment des relations jadis paisibles ont-elles pu virer à l’aigre ?
Les principaux présidents des pays de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis à N’Djamena pour un sommet extraordinaire. Au menu, le sort des acteurs de la transition centrafricaine, le chef de l’État Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
La Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) s’est dite mercredi inquiète de l’infiltration dans le nord du territoire congolais d’éléments armés venus de Centrafrique, craignant un effet déstabilisateur.
Lors de ses voeux aux armées, le président Hollande a indiqué mercredi que le nombre de soldats français déployés au Mali passerait d’environ 2 500 actuellement à 1 600 d’ici la mi-février. Selon lui, « l’essentiel de la mission est accompli ».
Selon plusieurs sources citées par l’agence de presse Reuters, le président de la transition, Michel Djotodia, pourrait annoncer sa démission jeudi, à l’occasion du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), qui a lieu les 9 et 10 janvier à N’Djamena.
La situation en Centrafrique sera au menu d’un nouveau sommet extraordinaire organisé jeudi et vendredi à N’Djamena par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC).
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué mardi que le contingent français en Centrafrique ne serait pas renforcé dans les semaines à venir, comptant sur un déploiement total de la force africaine Misca d’ici le mois de février.
Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Niger, RDC et Sénégal… Face à la dégradation de la situation sécuritaire à Bangui, plusieurs pays africains ont décidé de procéder à l’évacuation de leurs ressortissants en Centrafrique. Le point sur la situation.
Lentement, deux colonnes d’hommes à pied progressent dans le quartier Castor de Bangui, bien armés mais surtout bien formés : c’est le contingent burundais de la force africaine qui ce jour-là patrouille aux côtés des Français de la mission Sangaris en Centrafrique.
Un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement, d’autres de manque de moyens, mais côté centrafricain, c’est surtout l’impatience qui prime, alors que Bangui connaît toujours la violence.
Près d’un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis le coup d’Etat de la Seleka, fin mars 2013, et les récents affrontements religieux, et près de la moitié des habitants de Bangui sont parmi les déplacés, a annoncé vendredi l’ONU.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a condamné vendredi les exactions commises sur les ressortissants tchadiens en Centrafrique, assurant que leurs auteurs « paieront un jour », lors d’une visite aux familles rapatriées à N’Djamena.
La santé du président dos Santos, les relations avec Paris, les accusations de corruption portées contre de hauts responsables angolais… De passage à Paris, George Chicoty, ministre angolais des Affaires étrangères, s’est confié à « Jeune Afrique ».
En visite à Bangui, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est exprimé jeudi devant les soldats de la force Sangaris. Il a salué les forces impliquées dans « les opérations de lutte contre le terrorisme ».
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est à Bangui, jeudi. Il doit rendre visite aux soldats de la force Sangaris, nom de code de l’opération militaire entamée le 5 décembre par la France en Centrafrique. La veille, des échanges de tirs ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants.
Certains sont joyeux, d’autres moins. Certains sont attendus, d’autres donnent lieu à un véritable suspense. Panorama des événements qui feront l’actualité en 2014.