Les principaux présidents des pays de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis à N’Djamena pour un sommet extraordinaire. Au menu, le sort des acteurs de la transition centrafricaine, le chef de l’État Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
La Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo (Monusco) s’est dite mercredi inquiète de l’infiltration dans le nord du territoire congolais d’éléments armés venus de Centrafrique, craignant un effet déstabilisateur.
Lors de ses voeux aux armées, le président Hollande a indiqué mercredi que le nombre de soldats français déployés au Mali passerait d’environ 2 500 actuellement à 1 600 d’ici la mi-février. Selon lui, « l’essentiel de la mission est accompli ».
Selon plusieurs sources citées par l’agence de presse Reuters, le président de la transition, Michel Djotodia, pourrait annoncer sa démission jeudi, à l’occasion du sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), qui a lieu les 9 et 10 janvier à N’Djamena.
La situation en Centrafrique sera au menu d’un nouveau sommet extraordinaire organisé jeudi et vendredi à N’Djamena par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC).
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué mardi que le contingent français en Centrafrique ne serait pas renforcé dans les semaines à venir, comptant sur un déploiement total de la force africaine Misca d’ici le mois de février.
Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Niger, RDC et Sénégal… Face à la dégradation de la situation sécuritaire à Bangui, plusieurs pays africains ont décidé de procéder à l’évacuation de leurs ressortissants en Centrafrique. Le point sur la situation.
Lentement, deux colonnes d’hommes à pied progressent dans le quartier Castor de Bangui, bien armés mais surtout bien formés : c’est le contingent burundais de la force africaine qui ce jour-là patrouille aux côtés des Français de la mission Sangaris en Centrafrique.
Un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement, d’autres de manque de moyens, mais côté centrafricain, c’est surtout l’impatience qui prime, alors que Bangui connaît toujours la violence.
Près d’un million de personnes ont fui leurs foyers en Centrafrique depuis le coup d’Etat de la Seleka, fin mars 2013, et les récents affrontements religieux, et près de la moitié des habitants de Bangui sont parmi les déplacés, a annoncé vendredi l’ONU.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a condamné vendredi les exactions commises sur les ressortissants tchadiens en Centrafrique, assurant que leurs auteurs « paieront un jour », lors d’une visite aux familles rapatriées à N’Djamena.
La santé du président dos Santos, les relations avec Paris, les accusations de corruption portées contre de hauts responsables angolais… De passage à Paris, George Chicoty, ministre angolais des Affaires étrangères, s’est confié à « Jeune Afrique ».
En visite à Bangui, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est exprimé jeudi devant les soldats de la force Sangaris. Il a salué les forces impliquées dans « les opérations de lutte contre le terrorisme ».
Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, est à Bangui, jeudi. Il doit rendre visite aux soldats de la force Sangaris, nom de code de l’opération militaire entamée le 5 décembre par la France en Centrafrique. La veille, des échanges de tirs ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants.
Certains sont joyeux, d’autres moins. Certains sont attendus, d’autres donnent lieu à un véritable suspense. Panorama des événements qui feront l’actualité en 2014.
Des échanges de tirs mercredi à Bangui ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants, créant la panique et faisant fuir des centaines de civils vers le camp de déplacés situé à proximité de l’aéroport.
Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso a déclaré mardi qu’il redoutait à une « implosion » la Centrafrique, en proie à de graves violences intereligieuses, au cours de son traditionnel discours pour le Nouvel an.
La mort de Mandela, les deux opérations militaires françaises au Mali et en Centrafrique, la Coupe d’Afrique des Nations, le destitution de Mohamed Morsi : en 2013 encore, le continent africain a connu son lot d’événements majeurs, heureux ou malheureux. Rétrospective.
Alors que la Centrafrique est en proie à des violences depuis le 5 décembre, mardi, le calme restait précaire à Bangui. Des tirs à l’arme lourde ont été signalés dans plusieurs quartiers de la capitale. Selon la Croix-rouge, quatre personnes ont été tuées.
La légende veut qu’il soit devenu le maître de Bangui presque par hasard. Vraiment ? Si Michel Djotodia ne décide pas seul, c’est bien lui le chef. Et peu lui importe que la communauté internationale souhaite le voir partir au plus tôt.
Le chef de l’État tchadien a décidé, le 19 décembre, de nommer un nouveau commandant à la tête de ses troupes au sein de la force africaine en Centrafrique, la Misma. Histoire de remettre un peu d’ordre dans ses relations complexes avec son turbulent voisin.
Familles massées autour de l’aéroport pour se placer sous la protection des soldats français, civils tchadiens qui fuient sous les menaces: Bangui, malgré l’absence de tirs dimanche, présente le visage d’une ville dévastée par des semaines de violences meurtrières.
L’Union africaine (UA) « salue les actions » en Centrafrique de l’armée tchadienne, dont la proximité avec certains ex-rebelles auteurs d’exactions a été dénoncée à plusieurs reprises, a déclaré samedi soir à Bangui le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ismaël Chergui.
Happés par la spirale des tueries intercommunautaires, les très nombreux Tchadiens installés en Centrafrique retournent désormais en masse dans leur pays, un exode marquant un nouveau palier dans le déchirement de la société centrafricaine.
Le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a demandé jeudi au gouvernement de « différer » le recensement de la population en Côte d’Ivoire, le jugeant « inopportun » en raison des mouvements « massifs » de populations après la crise postélectorale de 2010-2011.
François Hollande a demandé vendredi à l’ONU de jouer « un rôle plus important » en Centrafrique. Un appel qui intervient dans un contexte d’extrême confusion à Bangui, où le bilan des violences ne cesse de s’alourdir.
L’état-major des forces françaises de l’opération Sangaris est formel : il y aurait la main de Jean-Francis Bozizé, fils aîné de l’ancien président centrafricain François Bozizé, derrière l’assaut lancé le 5 décembre contre des positions de la Séléka à Bangui.
Des sources concordantes ont rapporté jeudi la découverte d’un charnier à Bangui. On y a trouvé une trentaine de cadavres entassés près du camp militaire de Roux, proche d’une base de la garde présidentielle de Michel Djotodia. Le pays continue de s’enfoncer dans le chaos.