Des échanges de tirs mercredi à Bangui ont fait un mort et quinze blessés, dont trois enfants, créant la panique et faisant fuir des centaines de civils vers le camp de déplacés situé à proximité de l’aéroport.
Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso a déclaré mardi qu’il redoutait à une « implosion » la Centrafrique, en proie à de graves violences intereligieuses, au cours de son traditionnel discours pour le Nouvel an.
La mort de Mandela, les deux opérations militaires françaises au Mali et en Centrafrique, la Coupe d’Afrique des Nations, le destitution de Mohamed Morsi : en 2013 encore, le continent africain a connu son lot d’événements majeurs, heureux ou malheureux. Rétrospective.
Alors que la Centrafrique est en proie à des violences depuis le 5 décembre, mardi, le calme restait précaire à Bangui. Des tirs à l’arme lourde ont été signalés dans plusieurs quartiers de la capitale. Selon la Croix-rouge, quatre personnes ont été tuées.
La légende veut qu’il soit devenu le maître de Bangui presque par hasard. Vraiment ? Si Michel Djotodia ne décide pas seul, c’est bien lui le chef. Et peu lui importe que la communauté internationale souhaite le voir partir au plus tôt.
Le chef de l’État tchadien a décidé, le 19 décembre, de nommer un nouveau commandant à la tête de ses troupes au sein de la force africaine en Centrafrique, la Misma. Histoire de remettre un peu d’ordre dans ses relations complexes avec son turbulent voisin.
Familles massées autour de l’aéroport pour se placer sous la protection des soldats français, civils tchadiens qui fuient sous les menaces: Bangui, malgré l’absence de tirs dimanche, présente le visage d’une ville dévastée par des semaines de violences meurtrières.
L’Union africaine (UA) « salue les actions » en Centrafrique de l’armée tchadienne, dont la proximité avec certains ex-rebelles auteurs d’exactions a été dénoncée à plusieurs reprises, a déclaré samedi soir à Bangui le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ismaël Chergui.
Happés par la spirale des tueries intercommunautaires, les très nombreux Tchadiens installés en Centrafrique retournent désormais en masse dans leur pays, un exode marquant un nouveau palier dans le déchirement de la société centrafricaine.
Le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a demandé jeudi au gouvernement de « différer » le recensement de la population en Côte d’Ivoire, le jugeant « inopportun » en raison des mouvements « massifs » de populations après la crise postélectorale de 2010-2011.
François Hollande a demandé vendredi à l’ONU de jouer « un rôle plus important » en Centrafrique. Un appel qui intervient dans un contexte d’extrême confusion à Bangui, où le bilan des violences ne cesse de s’alourdir.
L’état-major des forces françaises de l’opération Sangaris est formel : il y aurait la main de Jean-Francis Bozizé, fils aîné de l’ancien président centrafricain François Bozizé, derrière l’assaut lancé le 5 décembre contre des positions de la Séléka à Bangui.
Des sources concordantes ont rapporté jeudi la découverte d’un charnier à Bangui. On y a trouvé une trentaine de cadavres entassés près du camp militaire de Roux, proche d’une base de la garde présidentielle de Michel Djotodia. Le pays continue de s’enfoncer dans le chaos.
Vingt-quatre heures après des tirs indéterminés entendus mercredi à Bangui, l’armée française a lancé une opération de sécurisation dans le quartier de Gobondo, situé près de l’aéroport, et celui de Pabondo, dans le sud de la capitale centrafricaine. Les autorités religieuses du pays appellent, elles, l’ONU à déployer « de toute urgence » une opération de maintien de la paix.
Champion d’Afrique, qualifié pour la Coupe du monde et le Chan, le Nigeria succède à la Zambie au classement annuel des sélections africaines. Derrière ce leader incontestable, le Ghana et la Côte d’Ivoire complètent le podium. Découvrez la suite de notre palmarès !
Bangui a retrouvé un calme précaire, mercredi dans la soirée, après que des tirs d’origine indéterminée ont semé la panique dans les quartiers nord et près de l’aéroport. Cinq soldats tchadiens de la Misca ont été tués dans les combats.
La situation de plus en plus tendue en Centrafrique inquiète les responsables français. Qui souçonnent aussi certains responsables de l’ex-Séléka d’entretenir des liens avec le jihad international.
Des tirs se poursuivaient, mercredi après-midi, dans plusieurs quartiers de Bangui, et s’intensifiaient en particulier aux abords de l’aéroport, où des blindés français se sont déployés.
Le président centrafricain Michel Djotodia a lancé mardi un nouvel appel à la paix, dans une capitale Bangui toujours en effervescence, qui se préparait à passer un réveillon de Noël sous couvre-feu et dans la psychose de nouvelles violences.
La force africaine déployée en Centrafrique, la Misca, est parcourue par de vives tensions. Les soldats tchadiens qui la composent sont accusés par une partie de la population de Bangui de soutenir la Séléka.
Mgr. Dieudonné Nzapalainga est archevêque de Bangui, et l’Imam Omar Kobine Layama est président de la Communauté islamique de la République centrafricaine.
La présidence centrafricaine a accusé, lundi, les soldats français d’avoir « froidement abattu », la veille, trois combattants de l’ex-rébellion Séléka. Alors que les milices anti-balakas, elles, soupçonnent le contingent tchadien de la Misma d’être de mèche avec les hommes de Michel Djotodia, le président de transition.
Le gouvernement congolais a annoncé, samedi, son intention d’envoyer 850 soldats en Centrafrique voisine pour participer à la force de l’Union africaine déployée sur place (Misca). Une contribution diversement accueillie sur les réseaux sociaux, alors que le pays se trouve encore confronté à une situation sécuritaire précaire dans l’Est.
Des manifestations de colère contre l’armée française ont été organisées dimanche dans la capitale centrafricaine. Tandis que des soldats tchadiens de la force africaine (Misca) ont ouvert le feu ce matin sur d’autres protestataires qui réclament le départ de Michel Djotodia. Il y a, pour le moment, un mort à déplorer.
De nouveaux incidents ont éclaté dimanche matin dans un quartier nord de Bangui au cours d’une opération de désarmement par les soldats français d’un groupe de l’ex-rébellion Séléka, témoignant de la très vive tension qui prévaut toujours dans la capitale centrafricaine.
Le président centrafricain Michel Djotodia a appelé samedi au « sursaut national » et renouvelé son offre de dialogue aux milices chrétiennes, alors que le pays menace de nouveau de s’embraser après une reprise des tueries interreligieuses.
Le président centrafricain Michel Djotodia a renouvelé samedi son offre de dialogue aux milices chrétiennes « anti-balaka » pour arriver au désarmement, dont « dépend » la « survie » du pays, théâtre depuis début décembre de tueries interreligieuses à grande échelle.
L’activité reprenait timidement samedi à Bangui, où la nuit a été relativement calme, après un regain de violences interreligieuses depuis deux jours qui a fait une trentaine de morts, ont indiqué à l’AFP des habitants de plusieurs quartiers de la capitale centrafricaine.
BFM TV a révélé l’existence d’une photo, publiée sur une des pages Facebook de l’armée française avant d’être retirée, montrant un soldat de l’opération Sangaris arborant un insigne nazi sur son uniforme. Selon l’État-major, il s’agirait d’un acte isolé pour lequel une instruction a été lancée.