Après d’intenses échanges de tirs dans la nuit de jeudi sur l’aéroport, des fusillades ont éclaté vendredi matin dans plusieurs quartiers de Bangui. La situation reste toujours tendue dans la capitale centrafricaine, à l’heure où les dirigeants européens examinaient la possibilité de donner un « cadre européen » à l’opération militaire française en Centrafrique.
Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, a annoncé jeudi que le Rwanda s’apprêtait à envoyer des troupes en Centrafrique pour intégrer la force africaine Misca. Aucun nombre de soldats ni date de déploiement n’ont toutefois été précisés.
Après les « soutiens politiques », François Hollande a appelé jeudi l’Union européenne à soutenir financièrement les interventions militaires françaises en Afrique. Le président français plaide pour la création d’un fonds européen destiné à financer les interventions d’urgence dans les pays en crise.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette note est le deuxième volet consacré à la provenance des armes sur le territoire centrafricain.
La Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) prend officiellement le relais de la Force d’Afrique centrale (la Fomac). Le transfert d’autorité entre la Communauté économique des États d’Afrique centrale (Ceeac) et l’Union africaine (UA) a lieu ce jeudi, à Bangui.
Selon Amnesty international, les dernières violences interreligieuses ont fait près d’un millier de morts depuis le 5 décembre en Centrafrique. Dans son rapport publié jeudi, l’ONG de défense des droits humains affirme également que les tueries continuent dans le pays, malgré l’intervention des soldats français.
Un État effondré, des milices à désarmer de toute urgence, des élections impossibles à organiser à court terme… La tâche de la France et de l’Union africaine s’annonce longue et très compliquée en Centrafrique.
Selon Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, qui s’est exprimé mardi à l’Assemblée nationale, d’autres pays européens vont déployer des troupes au sol en Centrafrique. Une information confirmée par une source militaire belge qui affirme que la Belgique envisage d’envoyer 150 soldats pour protéger notamment l’aéroport de Bangui.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il fait le point sur la provenance des armes de l’ex-rébellion centrafricaine, la Séléka.
Trois ministres centrafricains ont été limogés, dimanche. Il s’agit du premier acte politique de Michel Djotodia, président de la transition, depuis l’attaque des anti-balakas sur Bangui et le début de l’intervention française.
Après l’invitation au dialogue du président de transition Michel Djotodia, l’archevêque catholique de Bangui, très respecté en Centrafrique, a appelé dimanche ses compatriotes à la réconciliation, citant Nelson Mandela en exemple.
Des milliers de chrétiens centrafricains se sont rendus dimanche dans les églises à Bangui, où la situation reste tendue avec toujours des lynchages et des tirs sporadiques, une semaine après les affrontements inter-religieux qui ont fait près de 600 morts dans tout le pays.
La distribution de vivres dans l’immense camp de déplacés de l’aéroport de Bangui a été suspendue samedi en raison de menaces d’hommes armés de machettes, renforçant l’extrême tension qui règne dans la capitale centrafricaine traumatisée par les récents massacres interreligieux.
Dès l’ouverture de l’événement, deux ombres ont plané sur l’Élysée. Celle de Mandela, symbole d’union, disparu le 5 décembre. Et celle de la Centrafrique, emportée dans une spirale de violence. Vous avez dit « paix et sécurité » ?
Une tension extrême régnait samedi à Bangui, où un musulman a été tué à coups de machette, en dépit des appels de l’ONU et d’autorités locales à mettre un terme aux massacres inter-religieux.
Les tueries entre chrétiens et musulmans ont fait « plus de 600 morts » en une semaine en Centrafrique selon l’ONU, la France s’alarmant de la brutale aggravation de ces violences malgré l’intervention de son armée.
Le ministre français de la Défense a achevé, vendredi, sa visite en Centrafrique. Il devait se rendre dans la soirée à N’Djamena pour s’entretenir avec le président tchadien, Idriss Déby Itno, avant de regagner Paris.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé à Bangui, vendredi matin. Objectif : faire le point de la situation avec les militaires français et africains engagés en Centrafrique, mais aussi avec les autorités de transition. Puis il s’envolera dans la soirée pour N’Djamena.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il fait le point sur les capacités militaires de la Force africaine en attente (FAA) dans le contexte de la crise centrafricaine.
Les militaires français déployés en Centrafrique, qui ont perdu deux des leurs lundi soir, poursuivaient mercredi matin leurs opérations de désarmement des groupes armés à Bangui. La veille, ils avaient reçu un soutien appuyé du président François Hollande, qui a fait escale dans la capitale centrafricaine en rentrant d’Afrique du Sud.
Le président français François Hollande est arrivé, mardi, en début de soirée à Bangui. Il devait se recueillir devant les corps des deux soldats français tués la nuit précédente, rencontrer les autorités religieuses ainsi que le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
Deux soldats français ont été tués lundi soir à Bangui, où l’armée française mène une opération de désarmement des milices, a indiqué l’Élysée. Plus tôt la présidence française avait indiqué que François Hollande se rendrait à Bangui après la cérémonie en hommage à Nelson Mandela au stade de Soweto en Afrique du Sud.
Après avoir assisté à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela à Soweto, en Afrique du Sud, le président français François Hollande s’envolera mardi soir pour la Centrafrique, a indiqué l’Élysée.
Comme promis par Paris, les soldats français présents en Centrafrique ont entamé lundi à Bangui le délicat désarmement des milices et groupes armés, notamment les éléments de l’ex-Séléka, la coalition rebelle qui a chassé François Bozizé du pouvoir. L’opération se passe « plutôt bien », selon l’état-major français.
Après les massacres qui ont ensanglanté Bangui et les critiques de François Hollande à son encontre, Michel Djotodia a affirmé, lundi, avoir le soutien des autorités françaises.
Paul Madidi, porte-parole de la Cour pénale internationale (CPI) en RDC, a confié à « Jeune Afrique » que le procès de Jean-Pierre Bemba, ancien chef militaire du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, ex-groupe rebelle), se déroulait dans « de bonnes conditions ». Et ce, malgré la récente arrestation de certains proches, dont son avocat, poursuivis pour subornation de témoins.
Le désarmement des groupes armés par les soldats français doit débuter ce lundi en Centrafrique. Les militaire de l’opération Sangaris ont étendu dimanche leur champ d’action dans tout Bangui, où de premières tensions étaient perceptibles avec des ex-rebelles de la Séléka.