Dès l’ouverture de l’événement, deux ombres ont plané sur l’Élysée. Celle de Mandela, symbole d’union, disparu le 5 décembre. Et celle de la Centrafrique, emportée dans une spirale de violence. Vous avez dit « paix et sécurité » ?
Une tension extrême régnait samedi à Bangui, où un musulman a été tué à coups de machette, en dépit des appels de l’ONU et d’autorités locales à mettre un terme aux massacres inter-religieux.
Les tueries entre chrétiens et musulmans ont fait « plus de 600 morts » en une semaine en Centrafrique selon l’ONU, la France s’alarmant de la brutale aggravation de ces violences malgré l’intervention de son armée.
Le ministre français de la Défense a achevé, vendredi, sa visite en Centrafrique. Il devait se rendre dans la soirée à N’Djamena pour s’entretenir avec le président tchadien, Idriss Déby Itno, avant de regagner Paris.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé à Bangui, vendredi matin. Objectif : faire le point de la situation avec les militaires français et africains engagés en Centrafrique, mais aussi avec les autorités de transition. Puis il s’envolera dans la soirée pour N’Djamena.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Cette semaine il fait le point sur les capacités militaires de la Force africaine en attente (FAA) dans le contexte de la crise centrafricaine.
Les militaires français déployés en Centrafrique, qui ont perdu deux des leurs lundi soir, poursuivaient mercredi matin leurs opérations de désarmement des groupes armés à Bangui. La veille, ils avaient reçu un soutien appuyé du président François Hollande, qui a fait escale dans la capitale centrafricaine en rentrant d’Afrique du Sud.
Le président français François Hollande est arrivé, mardi, en début de soirée à Bangui. Il devait se recueillir devant les corps des deux soldats français tués la nuit précédente, rencontrer les autorités religieuses ainsi que le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.
Deux soldats français ont été tués lundi soir à Bangui, où l’armée française mène une opération de désarmement des milices, a indiqué l’Élysée. Plus tôt la présidence française avait indiqué que François Hollande se rendrait à Bangui après la cérémonie en hommage à Nelson Mandela au stade de Soweto en Afrique du Sud.
Après avoir assisté à la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela à Soweto, en Afrique du Sud, le président français François Hollande s’envolera mardi soir pour la Centrafrique, a indiqué l’Élysée.
Comme promis par Paris, les soldats français présents en Centrafrique ont entamé lundi à Bangui le délicat désarmement des milices et groupes armés, notamment les éléments de l’ex-Séléka, la coalition rebelle qui a chassé François Bozizé du pouvoir. L’opération se passe « plutôt bien », selon l’état-major français.
Après les massacres qui ont ensanglanté Bangui et les critiques de François Hollande à son encontre, Michel Djotodia a affirmé, lundi, avoir le soutien des autorités françaises.
Paul Madidi, porte-parole de la Cour pénale internationale (CPI) en RDC, a confié à « Jeune Afrique » que le procès de Jean-Pierre Bemba, ancien chef militaire du Mouvement pour la libération du Congo (MLC, ex-groupe rebelle), se déroulait dans « de bonnes conditions ». Et ce, malgré la récente arrestation de certains proches, dont son avocat, poursuivis pour subornation de témoins.
Le désarmement des groupes armés par les soldats français doit débuter ce lundi en Centrafrique. Les militaire de l’opération Sangaris ont étendu dimanche leur champ d’action dans tout Bangui, où de premières tensions étaient perceptibles avec des ex-rebelles de la Séléka.
Les militaires français ont perçu une certaine tension dimanche à l’approche d’éléments armés de l’ex-rébellion Séléka (au pouvoir), présents dans Bangui où les Français ont renforcé leurs patrouilles, a annoncé à Paris l’état-major des armées.
Les habitants de Bangui attendaient fiévreusement dimanche que les militaires français déployés dans la capitale rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes, après le massacre de 400 personnes au cours des dernières 72 heures.
Les habitants de Bangui, traumatisés par les massacres des derniers jours, attendaient fiévreusement dimanche que les militaires français qui ont quadrillé les boulevards de la capitale, rentrent désormais dans les quartiers pour neutraliser les hommes en armes.
Le sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité s’est achevé samedi à Paris. À l’issue de cette 26e rencontre franco-africaine, marquée par la disparition de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela et la crise centrafricaine, la France et une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement du continent se sont mis d’accord sur la nécessité de mettre rapidement en place, d’ici 2015, une force africaine de réaction rapide.
Le contingent français en Centrafrique atteindra 1 600 hommes au total samedi soir et leur mission prioritaire sera de désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations, a annoncé le président François Hollande.
Les habitants de Bangui recommencent à sortir dans les rues, samedi matin après être restés terrés 48 heures dans leurs maisons, terrorisés par l’explosion de violences et de tueries qui a frappé la capitale centrafricaine.
L’ouverture du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité, vendredi, à Paris, a été marqué par le décès de Nelson Mandela, la veille, et l’intervention française en Centrafrique. Lors de cette première journée de travail, les participants ont insisté sur la nécessité pour les pays africains d’assurer eux-mêmes leur sécurité.
Les militaires français ont ouvert le feu, jeudi matin, sur un pick-up armé, tuant plusieurs personnes à bord. Ses occupants tiraient sur des civils près de l’aéroport de Bangui où près d’un milliers d’habitants se sont réfugiés, vendredi.
Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a autorisé, jeudi, la France à intervenir en République centrafricaine, Jeune Afrique revient sur les nombreuses interventions militaires de l’ancienne puissance coloniale sur le continent depuis les indépendances.
L’Élysée comme les ministères de l’Intérieur et de la Défense abritent des conseillers spécialistes de l’Afrique. Mais fini le temps des éminences grises et des cabinets de l’ombre. Du moins en théorie…
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement africains se sont réunis, vendredi et samedi, à Paris, à l’occasion du sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité. Un évènement marqué par le décès de Nelson Mandela et le début de l’intervention française en Centrafrique. Revivez les événements de la journée.
L’intervention française a officiellement débuté dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’un calme précaire régnait à Bangui, après une journée de violence qui a fait plus 140 morts. Dans la nuit, des tirs sporadiques d’armes automatiques ont encore été entendus.
Quelques heures après le vote, jeudi, d’une résolution de l’ONU permettant à la France d’intervenir en Centrafrique en appui à la Misca (la force africaine), le président François Hollande a annoncé que Paris allait « agir dès ce soir ». Toute la journée, des éléments des milices d’autodéfense anti-balakas appuyés par d’anciens militaires des Faca ont affronté les ex-Séléka à Bangui et Bossangoa. Au moins 140 personnes ont été tuées dans la capitale.