Kabila, Kagamé, Sassou Nguesso, Sirleaf, Boni Yayi… Ils sont douze chefs d’État confrontés au même choix : s’en tenir à la Constitution et ne pas briguer un nouveau mandat ou tenter de la réformer. Au premier rang d’entre eux, Blaise Compaoré, personnalité incontournable dans la région.
Pas de manifestations spectaculaires de joie, mais plutôt un immense soulagement. Mardi, à Bangui, les habitants ne cachaient pas leur satisfaction de voir les troupes françaises s’engager sous peu pour neutraliser les ex-rebelles qui terrorisent la population.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, a annoncé mardi sur Europe 1 le déploiement d' »un millier de soldats » français en Centrafrique.
Sur décision de Denis Sassou Nguesso, le général congolais Jean-Marie Michel Mokoko a été nommé fin novembre à la tête de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Le général de brigade camerounais Martin Tumenta Chomu a quant à lui été choisi pour commander les troupes.
Après le refus de Malabo d’appliquer l’accord de libre circulation, les ministres de l’Intérieur des pays de la communauté économique de l’Afrique centrale ont tenu une réunion de crise à Libreville.
Ces dernières années, Joseph Kony est devenu l’Africain le plus recherché du continent. Des ONG et des particuliers se bousculent sur le web pour collecter des sommes d’argent au nom de la traque du chef militaire de la LRA. Au risque de transformer le seigneur de guerre en fonds de commerce…
Les autorités françaises ont décidé d’inviter le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, au sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité qui se tiendra à Paris, les 6 et 7 décembre. Une invitation officielle lui a été transmise, jeudi.
Le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, a annoncé le rétablissement prochain d’un couvre-feu à Bangui et l’intensification des patrouilles.
François Hollande a annoncé jeudi que la France allait « augmenter sensiblement » le nombre de ses soldats en Centrafrique. En attendant, une délégation diplomatique française entreprend à partir de ce vendredi une tournée africaine pour évoquer la situation sécuritaire dans le pays, jugée « extrêmement grave ».
Rien ne va plus à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. La Guinée équatoriale a décidé de ne pas appliquer l’accord de libre circulation des personnes et des biens signé en juin. Un mauvais coup pour l’intégration régionale.
Le président de la transition, Michel Djotodia, affirme négocier avec le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, recherché pour crimes contre l’humanité. Mais les États-Unis et l’ONU sont septiques sur la réalité de ces contacts. Explication.
Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a déclaré, jeudi sur la télévision publique France 2, que la Centrafrique se trouvait désormais « au bord du génocide ». Un cri d’alarme du chef de la diplomatie française qui demande d' »agir vite » pour arrêter les exactions en cours.
Le chef de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Joseph Kony, se trouverait en Centrafrique où les autorités de Bangui négocient avec lui pour qu’il sorte de la clandestinité, a indiqué mercredi un responsable de l’ONU.
« La France apportera son soutien » au déploiement de la Misca en Centrafrique, a déclaré mercredi la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Paris envisage même de faire passer ses effectifs sur place de 410 à 1 200 hommes.
C’est souvent la règle du « j’y suis, j’y reste » qui s’applique au sommet de la plupart des États africains. Une fois au pouvoir, les présidents excluent toute éventualité de retraite. Mais il existe aussi des exceptions. Tour d’horizon.
La Centrafrique est dans « une situation pré-génocidaire », a déclaré mardi Robert Jackson, un directeur du bureau Afrique du département d’État américain.
Dans un rapport rendu public lundi, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, propose au Conseil de sécurité cinq options pour rétablir la sécurité en Centrafrique, dont l’envoi de 6 000 Casques bleus. Des troupes onusiennes devront ainsi mettre fin à la « grave détérioration de la situation » sécuritaire dans le pays depuis la chute de François Bozizé.
Après la fermeture de leur ambassade depuis un an, les États-Unis ont conseillé jeudi à leurs ressortissants de quitter « immédiatement » la Centrafrique. Un pays livré aux violences depuis la chute de François Bozizé.
Le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, s’est rendu en Centrafrique du 4 au 8 novembre à la tête d’une mission tripartite ONU-Afrique centrale-Union africaine pour évaluer les conditions d’un soutien international à la Misca. Le 18 novembre, un rapport sera présenté par Ban Ki-moon devant le Conseil de sécurité avant qu’une résolution ne soit adoptée début décembre. Edmond Mulet explique à « Jeune Afrique » les divers options envisagées pour résoudre la crise centrafricaine.
De nouveaux heurts entre des ex-rebelles de la Séléka et les habitants d’un quartier de Bangui ont fait au moins un mort, mercredi. Le président de la transition Michel Djotodia, qui s’est rendu sur place, a été pris à partie par la population.
Près de 3 000 militaires étrangers sont actuellement présents sur le territoire centrafricain pour aider à la stabilisation du pays. Ils sont tchadiens, congolais, burundais, gabonais, équato-guinéens ou encore français.
Un homme a été mortellement blessé par balle et plusieurs personnes atteintes par des tirs dimanche en fin de journée à Bangui, lors de violences nées d’un différend entre un ex-militaire et un ex-rebelle, a-t-on appris auprès de la gendarmerie centrafricaine.
Des affrontements entre deux groupes de combattants issus de l’ancienne rébellion Séléka ont fait au moins un mort près de Bangui, dans la nuit de mardi à mercredi.
Un homme a été froidement assassiné dans la nuit de vendredi à samedi par des hommes armés issus de l’ex-coalition rebelle Séléka aujourd’hui au pouvoir en Centrafrique à Baoro (300 km au nord-ouest de Bangui), faisant fuir des milliers d’habitants de cette sous-préfecture, a-t-on appris de source miliaire.
Des heurts entre habitants d’un quartier de Bangui et des hommes armés issus de l’ex-rébellion au pouvoir en Centrafrique ont fait vendredi au moins deux blessés graves par balles, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Les affrontements du samedi 26 octobre, à Bouar, entre milices paysannes d' »autodéfense » et forces de sécurité centrafricaines ont fait près de 40 morts, selon un dernier bilan. Après Bossangoa, Bouca et Bangassou, ces dernières violences traduisent-elles la volonté des anti-balakas de chasser du pays les ex-rebelles de la Séléka ?
Des combats entre milices paysannes d' »auto-défense » et ex-rebelles désormais au pouvoir à Bangui ont fait quatre morts samedi près de Bouar, dans l’ouest de la Centrafrique, a-t-on appris de source militaire.