Les nouvelles autorités centrafricaines ont annoncé, vendredi 31 mai, avoir lancé un mandat d’arrêt international contre l’ancien président François Bozizé, actuellement réfugié au Cameroun.
Au lendemain des célébrations du cinquantenaire de l’OUA, ancêtre de l’actuelle Union Africaine (UA), les chefs d’État présents ont tenu plusieurs réunions à huis clos, le 26 mai à Addis-Abeba. Au programme, le casse-tête du financement de l’institution, mais aussi les différentes crises qui agitent le continent, du Mali à la Centrafrique, en passant par Madagascar et la RDC.
Plusieurs chefs d’État du continent seront absents du sommet des 50 ans de l’Union africaine, les 26 et 27 mai, à Addis-Abeba. Parmi eux, le Centrafricain Michel Djotodia, dont le pays est suspendu de l’organisation panafricaine.
Business, sécurité, diplomatie… Un demi-siècle après la création de l’OUA – et un peu moins de trente ans après s’en être retiré -, le Maroc n’a jamais été aussi présent au sud du Sahara.
Six personnes ont été tuées et plusieurs maisons pillées dans une attaque menée vendredi par des hommes armés dans la ville de Bouca, à 250 km au nord de Bangui, a appris l’AFP de source militaire à Bangui samedi.
Des éléments de la Séléka, coalition au pouvoir en Centrafrique, ont échangé des tirs, mardi 14 et mercredi 15 mai, avec l’armée camerounaise. Cette dernière a décidé, jeudi, de renforcer sa présence à la frontière.
Le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, a entamé, mardi 14 mai, sa première visite régionale. Après le Tchad, mardi, il doit se rendre au Gabon et en Guinée équatoriale.
Lundi 13 mai, près de 200 combattants de la Séléka ont quitté Bangui pour la base de Bria (centre-est), un des 16 sites où les ex-rebelles centrafricains doivent être cantonnés.
Conséquence de la multiplication, ces deux dernières décennies, des conflits armés sur son sol, l’Afrique est le continent qui accueille le plus de missions de maintien de la paix. Combien coûtent-t-elles ? Qui y contribue ? Que font-elles sur le terrain ? J.A. a enquêté.
Trois personnes ont été tuées dans la nuit de 9 au 10 mai à Bangui dans des heurts entre civils et éléments de l’ex-rébellion de la Séléka, désormais au pouvoir, selon une source policière. Un accident de circulation en serait à l’origine.
Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, a annoncé, mercredi 8 mai, avoir demandé aux forces françaises présentes à Bangui d’appuyer la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) pour sécuriser la capitale, où des troubles persistent depuis la prise de pouvoir par la coalition Séléka.
La Centrafrique pourrait être expulsée du processus de Kimberley (PK) et ne plus pouvoir exporter ses diamants si la commission du PK approuve sa suspension le 10 mai, a déclaré lundi à Reuters le responsable du processus de Kimberley.
Le parquet de Bangui a ouvert une enquête sur les violations des droits de l’homme commises par le président déchu François Bozizé et ses proches durant son régime et après le coup d’Etat qui l’a renversé le 24 mars, a annoncé le ministre de la Justice Arsène Sendé à la radio nationale samedi.
Les États d’Afrique centrale ont plaidé vendredi pour la création d’un fonds spécial au terme d’un sommet régional consacré à la Centrafrique, où la situation sécuritaire et économique s’est aggravée depuis l’arrivée au pouvoir de la rébellion Séléka il y a six semaines.
Des ministres des Affaires étrangères d’Afrique centrale se sont réunis, le 2 mai, à Brazzaville pour évoquer, à huis clos, la crise en Centrafrique où l’instabilité demeure, un peu plus d’un mois après la prise de pouvoir par la coalition Séléka.
Le président sud-africain Jacob Zuma multiplie les déplacements pour convaincre ses pairs de la nécessité de renforcer les structures multilatérales de sécurité sur le continent.
L’activité de Boko haram au nord-ouest du Cameroun n’est pas le seul problème sécuritaire que rencontre Yaoundé. Le chaos en Centrafrique, à l’Est, et les bandes armés du Tchad et du Soudan causent aussi bien du souci au pouvoir de Paul Biya.
Lundi 29 avril a été décrété journée sans médias sur toute l’étendue du territoire, par l’Union des journalistes et professionnels des médias de Centrafrique.
La Centrafrique et l’Afrique du Sud auront désormais des relations formelles d’Etat à Etat, et non des relations fondées sur des liens personnels, a indiqué dimanche à Pretoria le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye.
Le gestionnaire de fonds néerlandais XSML a annoncé le tout dernier closing, à 19 millions de dollars, de son fonds pour les PME de RD Congo et de Centrafrique. Deux investisseurs ont décidé de réengager des financements : le FMO et la Fondation Lundin.
Ministre d’État chargé de la Sécurité, le nordiste Noureddine Adam paraît le seul à pouvoir garder un tant soit peu le contrôle de la situation dans une Centrafrique en proie à l’anarchie et aux pillages.
Le footballeur Éloge Enza-Yamissi (30 ans), capitaine de la Centrafrique et de Troyes (France, Ligue 1), tient à s’exprimer sur la situation de son pays, récemment secoué par un coup d’État et toujours en proie à la violence. Le sportif centrafricain le plus connu milite pour une intervention française et l’organisation d’une élection présidentielle dans les prochains mois.
Si l’influence des loges du Nord reste vive sur le continent, les Africains cherchent désormais à faire entendre leur différence. Un désir de prendre les choses en main confirmé lors des récentes Rencontres de Kinshasa.
L’attentat suicide en Somalie, le prix Pulitzer venant de Syrie, les manifestations au Koweït… Les moments forts ont été nombreux ces derniers jours. Revivez avec « Jeune Afrique » toute l’actualité de la semaine en photos.
Les chefs d’État de la Ceeac, réunis en sommet à N’Djamena le 18 avril, ont promis de faire passer les effectifs de la Fomac de 500 à 2 000 hommes pour stabiliser la Centrafrique. Mais aucun calendrier n’a été fixé. De même, aucune aide financière n’a été décidée pour les autorités de transition à Bangui.
Un sommet extraordinaire des chefs d’État d’Afrique centrale est organisé jeudi 18 avril à N’Djamena, au Tchad, avec pour sujet principal la Centrafrique. Il tente de trouver des solutions à la situation critique que traverse actuellement le pays, miné par l’anarchie et les violences depuis la prise du pouvoir par la coalition Séléka le mois dernier.
Un peu plus de trois semaines après la chute de François Bozizé, le chaos règne à Bangui. À la fin de la semaine dernière, une vingtaine de personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors d’affrontements entre des membres de la Séléka et la population. Mardi matin, des habitants en colère s’en sont pris aux ex-rebelles, lynchant au moins l’un d’entre eux dans un quartier du nord de la capitale.
Dans la région de Bangui, les rebelles de la Séléka ont mis les Sud-Africains en déroute. Une claque pour le président Zuma, qui, en aidant son ami Bozizé, espérait de généreuses contreparties.