Six personnes ont été tuées et 25 autres blessées vendredi soir à Bangui dans des heurts entre civils et hommes de la coalition Séléka, au pouvoir depuis fin mars en Centrafrique, a-t-on appris de source policière.
Le 13 juin dernier, Nicolas Tiangaye présentait son nouveau gouvernement. Et c’est une équipe dominée par des membres de la Séléka qui devra normaliser la situation en Centrafrique.
Depuis son départ forcé de Bangui, François Bozizé peine à trouver une terre d’accueil. L’ex-président centrafricain est devenu, même pour son ami sud-africain Jacob Zuma, un hôte bien encombrant.
L’un des hommes les plus recherchés d’Afrique refait parler de lui, tout en restant invisible. Entre le Sud-Soudan et la République centrafricaine, Joseph Kony nargue ses poursuivants…
Parce que le pays a touché le fond et que les autorités ne lui semblent pas à la hauteur, l’ancien Premier ministre centrafricain, Anicet Dologuélé, annonce qu’il briguera la magistrature suprême à la fin de la transition.
Dans un rapport sur les enfants et les guerres, l’ONU accuse les groupes islamistes, les rebelles touaregs mais également des milices gouvernementales dans le nord du Mali d’avoir recruté des centaines d’enfants dans leurs rangs.
Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, a formé, jeudi 13 juin, un nouveau gouvernement d’union nationale censé normaliser la situation en Centrafrique. Les postes-clés restent aux mains des anciens rebelles de la Séléka qui ont renversé le pouvoir de François Bozizé en mars dernier.
François Bozizé, le président déchu de Centrafrique, ne se rendra pas en Afrique du Sud comme annoncé en début de semaine. Selon la communauté des États d’Afrique centrale, l’ancien chef d’État devrait s’exiler définitivement soit au Cameroun soit au Bénin.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso insiste pour que le Burundi participe à la force de la Ceeac présente en Centrafrique. La réponse de Pierre Nkurunziza se fait attendre.
Le président centrafricain Michel Djotodia a annoncé un moratoire sur l’exploitation des diamants afin de moraliser le secteur, alors que son pays a été temporairement suspendu du Processus de Kimberley pour la certification des diamants.
L’ex-président centrafricain François Bozizé, renversé en mars par la rébellion de la Séléka, était mardi 4 juin à Nairobi. Il devrait prochainement en décoller pour prendre la direction de l’Afrique du Sud.
Soupçonné d’avoir voulu renverser le régime de François Bozizé, Sylvain Ndoutingaï, 41 ans, avait été limogé de son poste de ministre des Finances en juin 2012. Longtemps numéro deux de Centrafrique, le neveu de l’ancien président centrafricain vit en exil dans la région parisienne et sort aujourd’hui du silence.
Le président de la transition en Centrafrique, Michel Djotodia, a annoncé samedi soir qu’un nouveau gouvernement serait nommé dans son pays « d’ici 72 heures », a-t-on appris dimanche de source présidentielle.
Le gouvernement centrafricain a entamé les consultations en vue de former un nouveau gouvernement d’union nationale pour normaliser la situation en République centrafricaine, a indiqué samedi un responsable de l’opposition à l’AFP.
Les nouvelles autorités centrafricaines ont annoncé, vendredi 31 mai, avoir lancé un mandat d’arrêt international contre l’ancien président François Bozizé, actuellement réfugié au Cameroun.
Au lendemain des célébrations du cinquantenaire de l’OUA, ancêtre de l’actuelle Union Africaine (UA), les chefs d’État présents ont tenu plusieurs réunions à huis clos, le 26 mai à Addis-Abeba. Au programme, le casse-tête du financement de l’institution, mais aussi les différentes crises qui agitent le continent, du Mali à la Centrafrique, en passant par Madagascar et la RDC.
Plusieurs chefs d’État du continent seront absents du sommet des 50 ans de l’Union africaine, les 26 et 27 mai, à Addis-Abeba. Parmi eux, le Centrafricain Michel Djotodia, dont le pays est suspendu de l’organisation panafricaine.
Business, sécurité, diplomatie… Un demi-siècle après la création de l’OUA – et un peu moins de trente ans après s’en être retiré -, le Maroc n’a jamais été aussi présent au sud du Sahara.
Six personnes ont été tuées et plusieurs maisons pillées dans une attaque menée vendredi par des hommes armés dans la ville de Bouca, à 250 km au nord de Bangui, a appris l’AFP de source militaire à Bangui samedi.
Des éléments de la Séléka, coalition au pouvoir en Centrafrique, ont échangé des tirs, mardi 14 et mercredi 15 mai, avec l’armée camerounaise. Cette dernière a décidé, jeudi, de renforcer sa présence à la frontière.
Le président centrafricain de transition, Michel Djotodia, a entamé, mardi 14 mai, sa première visite régionale. Après le Tchad, mardi, il doit se rendre au Gabon et en Guinée équatoriale.
Lundi 13 mai, près de 200 combattants de la Séléka ont quitté Bangui pour la base de Bria (centre-est), un des 16 sites où les ex-rebelles centrafricains doivent être cantonnés.
Conséquence de la multiplication, ces deux dernières décennies, des conflits armés sur son sol, l’Afrique est le continent qui accueille le plus de missions de maintien de la paix. Combien coûtent-t-elles ? Qui y contribue ? Que font-elles sur le terrain ? J.A. a enquêté.
Trois personnes ont été tuées dans la nuit de 9 au 10 mai à Bangui dans des heurts entre civils et éléments de l’ex-rébellion de la Séléka, désormais au pouvoir, selon une source policière. Un accident de circulation en serait à l’origine.
Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, a annoncé, mercredi 8 mai, avoir demandé aux forces françaises présentes à Bangui d’appuyer la Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) pour sécuriser la capitale, où des troubles persistent depuis la prise de pouvoir par la coalition Séléka.
La Centrafrique pourrait être expulsée du processus de Kimberley (PK) et ne plus pouvoir exporter ses diamants si la commission du PK approuve sa suspension le 10 mai, a déclaré lundi à Reuters le responsable du processus de Kimberley.
Le parquet de Bangui a ouvert une enquête sur les violations des droits de l’homme commises par le président déchu François Bozizé et ses proches durant son régime et après le coup d’Etat qui l’a renversé le 24 mars, a annoncé le ministre de la Justice Arsène Sendé à la radio nationale samedi.