Le président sud-africain Jacob Zuma multiplie les déplacements pour convaincre ses pairs de la nécessité de renforcer les structures multilatérales de sécurité sur le continent.
L’activité de Boko haram au nord-ouest du Cameroun n’est pas le seul problème sécuritaire que rencontre Yaoundé. Le chaos en Centrafrique, à l’Est, et les bandes armés du Tchad et du Soudan causent aussi bien du souci au pouvoir de Paul Biya.
Lundi 29 avril a été décrété journée sans médias sur toute l’étendue du territoire, par l’Union des journalistes et professionnels des médias de Centrafrique.
La Centrafrique et l’Afrique du Sud auront désormais des relations formelles d’Etat à Etat, et non des relations fondées sur des liens personnels, a indiqué dimanche à Pretoria le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye.
Le gestionnaire de fonds néerlandais XSML a annoncé le tout dernier closing, à 19 millions de dollars, de son fonds pour les PME de RD Congo et de Centrafrique. Deux investisseurs ont décidé de réengager des financements : le FMO et la Fondation Lundin.
Ministre d’État chargé de la Sécurité, le nordiste Noureddine Adam paraît le seul à pouvoir garder un tant soit peu le contrôle de la situation dans une Centrafrique en proie à l’anarchie et aux pillages.
Le footballeur Éloge Enza-Yamissi (30 ans), capitaine de la Centrafrique et de Troyes (France, Ligue 1), tient à s’exprimer sur la situation de son pays, récemment secoué par un coup d’État et toujours en proie à la violence. Le sportif centrafricain le plus connu milite pour une intervention française et l’organisation d’une élection présidentielle dans les prochains mois.
Si l’influence des loges du Nord reste vive sur le continent, les Africains cherchent désormais à faire entendre leur différence. Un désir de prendre les choses en main confirmé lors des récentes Rencontres de Kinshasa.
L’attentat suicide en Somalie, le prix Pulitzer venant de Syrie, les manifestations au Koweït… Les moments forts ont été nombreux ces derniers jours. Revivez avec « Jeune Afrique » toute l’actualité de la semaine en photos.
Les chefs d’État de la Ceeac, réunis en sommet à N’Djamena le 18 avril, ont promis de faire passer les effectifs de la Fomac de 500 à 2 000 hommes pour stabiliser la Centrafrique. Mais aucun calendrier n’a été fixé. De même, aucune aide financière n’a été décidée pour les autorités de transition à Bangui.
Un sommet extraordinaire des chefs d’État d’Afrique centrale est organisé jeudi 18 avril à N’Djamena, au Tchad, avec pour sujet principal la Centrafrique. Il tente de trouver des solutions à la situation critique que traverse actuellement le pays, miné par l’anarchie et les violences depuis la prise du pouvoir par la coalition Séléka le mois dernier.
Un peu plus de trois semaines après la chute de François Bozizé, le chaos règne à Bangui. À la fin de la semaine dernière, une vingtaine de personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors d’affrontements entre des membres de la Séléka et la population. Mardi matin, des habitants en colère s’en sont pris aux ex-rebelles, lynchant au moins l’un d’entre eux dans un quartier du nord de la capitale.
Dans la région de Bangui, les rebelles de la Séléka ont mis les Sud-Africains en déroute. Une claque pour le président Zuma, qui, en aidant son ami Bozizé, espérait de généreuses contreparties.
L’ancien président centrafricain François Bozizé, renversé le 24 mars par la coalition Séléka, a réclamé la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les récentes violences à Bangui.
Les « nouveaux francs-maçons » africains voudraient emprunter une voie différente à celle de leurs aînés. Une voie qui passe notamment par la bonne gouvernance et le respect des droits humains, suivant le modèle tracé par Félix Éboué, Blaise Diagne, l’émir Abdelkader ou encore Victor Schoelcher… La révolution est en marche sur le continent.
Une vingtaine de personnes ont été tuées ce week-end à Bangui lors d’affrontements entre des habitants et des hommes de la Séléka. Le bilan est encore provisoire.
Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle qui a pris le pouvoir en Centrafrique le mois dernier en renversant le président François Bozizé, a reçu samedi le vernis institutionnel qui lui manquait en étant élu président de la République lors de la première session du Conseil national de transition (CNT), formé par toutes les composantes politiques du pays.
Le Conseil national de transition (CNT), organe chargé de désigner le président en Centrafrique après la prise du pouvoir par les rebelles du Séléka et devant jouer le rôle de constituante, a commencé sa première réunion samedi après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP.
La rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), active dans l’ouest de la Centrafrique, a confirmé vendredi avoir « perdu beaucoup d’hommes » dans des accrochages avec la coalition Séléka, l’ex-rébellion au pouvoir depuis le 24 mars.
Renversé le 24 mars par la coalition rebelle de la Séléka, le président déchu de Centrafrique, François Bozizé, s’est exilé à Yaoundé au Cameroun. C’est dans son hôtel, qu’il a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique », le 3 avril.
La République centrafricaine a été suspendue, lundi 8 avril, à titre provisoire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), après le coup de force survenu le 24 mars dernier.
Il est le nouvel homme fort de la Centrafrique. Le rebelle dont Bozizé se méfiait le moins. Aussi rusé que mystérieux, le chef de la Séléka, Michel Djotodia, aura jusqu’au bout caché son jeu.
Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, est arrivé à Paris dans la matinée du lundi 8 avril. Il doit assister à la session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie qui doit se tenir, dans la journée, au siège de l’OIF.
Réfugié au Cameroun et alors que le Bénin s’apprêtait à l’accueillir, l’ex-président centrafricain ne désespérait pas malgré tout de rentrer au pays. J.A. l’a rencontré dans sa suite de l’hôtel Hilton, à Yaoundé.
Le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, a ordonné la création samedi d’un Conseil supérieur de transition, qui devrait désigner un nouveau président, première étape de taille dans l’ère post-Bozizé.
L’opposition sud-africaine a exigé dimanche du président Jacob Zuma qu’il informe « immédiatement » le Parlement sur le déploiement sud-africain en République démocratique du Congo (RDC), après le fiasco militaire en Centrafrique qui a coûté la vie à 13 hommes lors de la chute de Bangui le 24 mars.
Le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, a ordonné la création samedi d’un Conseil supérieur de transition, censé notamment désigner un nouveau président, première étape de taille dans l’ère post-Bozizé.