L’ancien président centrafricain François Bozizé, renversé le 24 mars par la coalition Séléka, a réclamé la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les récentes violences à Bangui.
Les « nouveaux francs-maçons » africains voudraient emprunter une voie différente à celle de leurs aînés. Une voie qui passe notamment par la bonne gouvernance et le respect des droits humains, suivant le modèle tracé par Félix Éboué, Blaise Diagne, l’émir Abdelkader ou encore Victor Schoelcher… La révolution est en marche sur le continent.
Une vingtaine de personnes ont été tuées ce week-end à Bangui lors d’affrontements entre des habitants et des hommes de la Séléka. Le bilan est encore provisoire.
Michel Djotodia, chef de la coalition rebelle qui a pris le pouvoir en Centrafrique le mois dernier en renversant le président François Bozizé, a reçu samedi le vernis institutionnel qui lui manquait en étant élu président de la République lors de la première session du Conseil national de transition (CNT), formé par toutes les composantes politiques du pays.
Le Conseil national de transition (CNT), organe chargé de désigner le président en Centrafrique après la prise du pouvoir par les rebelles du Séléka et devant jouer le rôle de constituante, a commencé sa première réunion samedi après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP.
La rébellion du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), active dans l’ouest de la Centrafrique, a confirmé vendredi avoir « perdu beaucoup d’hommes » dans des accrochages avec la coalition Séléka, l’ex-rébellion au pouvoir depuis le 24 mars.
Renversé le 24 mars par la coalition rebelle de la Séléka, le président déchu de Centrafrique, François Bozizé, s’est exilé à Yaoundé au Cameroun. C’est dans son hôtel, qu’il a accepté de répondre aux questions de « Jeune Afrique », le 3 avril.
La République centrafricaine a été suspendue, lundi 8 avril, à titre provisoire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), après le coup de force survenu le 24 mars dernier.
Il est le nouvel homme fort de la Centrafrique. Le rebelle dont Bozizé se méfiait le moins. Aussi rusé que mystérieux, le chef de la Séléka, Michel Djotodia, aura jusqu’au bout caché son jeu.
Le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, est arrivé à Paris dans la matinée du lundi 8 avril. Il doit assister à la session extraordinaire du Conseil permanent de la Francophonie qui doit se tenir, dans la journée, au siège de l’OIF.
Réfugié au Cameroun et alors que le Bénin s’apprêtait à l’accueillir, l’ex-président centrafricain ne désespérait pas malgré tout de rentrer au pays. J.A. l’a rencontré dans sa suite de l’hôtel Hilton, à Yaoundé.
Le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, a ordonné la création samedi d’un Conseil supérieur de transition, qui devrait désigner un nouveau président, première étape de taille dans l’ère post-Bozizé.
L’opposition sud-africaine a exigé dimanche du président Jacob Zuma qu’il informe « immédiatement » le Parlement sur le déploiement sud-africain en République démocratique du Congo (RDC), après le fiasco militaire en Centrafrique qui a coûté la vie à 13 hommes lors de la chute de Bangui le 24 mars.
Le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, a ordonné la création samedi d’un Conseil supérieur de transition, censé notamment désigner un nouveau président, première étape de taille dans l’ère post-Bozizé.
Homme discret, Noureddine Adam a joué un rôle essentiel dans la chute du régime de François Bozizé. Nommé le 31 mars ministre d’État chargé de la Sécurité publique, de l’Émigration-Immigration et de l’Ordre public, il est aujourd’hui le numéro trois du gouvernement centrafricain.
Les chefs d’Etat de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (Ceeac) ne réclament pas le retour de François Bozizé. Ils ne veulent pas non plus reconnaître l’autoproclamé Michel Djotodia…
Les autorités de Porto-Novo ont accordé, mercredi 3 avril, l’asile politique à l’ancien chef d’État centrafricain, Francois Bozizé. Le Bénin confirme ainsi son rôle de refuge pour les futurs ou ex-présidents centrafricains.
Le sommet des chefs d’État d’Afrique centrale qui s’est tenu à N’Djamena mercredi 3 avril a demandé aux nouvelles autorités de Bangui de mettre en place un collège élu pour « jouer le rôle de l’Assemblée nationale » et « rédiger une Constitution, ce qu’a accepté le leader de la Séléka, Michel Djotodia. De son côté, Jacob Zuma a annoncé le retrait des troupes sud-africaines de Centrafrique.
La réunion extraordinaire chefs d’État d’Afrique centrale consacrée à la Centrafrique s’est ouverte, mercredi 3 avril, à N’Djamena. Un grand oral pour Nicolas Tiangaye, le Premier ministre du nouvel homme fort de Centrafrique, Michel Djotodia.
Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a nommé, dimanche 31 mars, un gouvernement d’union nationale. Selon un décret lu à la radio nationale, il est composé de ministres issus de la rébellion Séléka, de l’ancienne opposition et de la société civile.
Des soldats sud-africains se disent traumatisés après avoir combattu et tué des enfants-soldats pendant la prise de Bangui par les rebelles du Séléka le 23 mars, a rapporté l’hebdomadaire dominical sud-africain Sunday Times.
Le nouvel homme fort de Centrafrique, Michel Djotodia, a affirmé samedi qu’il « remettra le pouvoir » en 2016 et appelé à la « tolérance », lors d’un discours public à Bangui, où la situation se normalise, alors que la nomination du gouvernement devait être annoncée sous peu.
Au moins 78 corps ont été retrouvés en une semaine dans les rues de la capitale centrafricaine, aux mains des rebelles depuis le 24 mars et où la situation se normalise, en attendant la nomination sous peu d’un nouveau gouvernement.
Vendredi 29 mars, le nouvel homme fort de Bangui, Michel Djotodia, a reconnu que, selon les accords de Libreville, « ceux qui seront aux commandes du pays ne se présenteront pas à l’élection présidentielle ». Pendant ce temps, la Croix-Rouge centrafricaine demandait à la population de venir reconnaître les 78 corps retrouvés par ses volontaires après la prise de la capitale, le 24 mars, par la rébellion de la Séléka.
Le général rebelle Arda Hakouma, qui a mené la conquête de Bangui, a déclaré jeudi 28 mars à l’AFP que ses troupes avaient tué 35 militaires sud-africains, alors que le bilan officiel annoncé par le président Jacob Zuma est de 13 morts.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis.
Envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en Centrafrique, Louis Michel conduit une mission d’information à Bangui du 30 mars au 3 avril.
« La vie économique et administrative » reprendra « mardi au plus tard », a déclaré, jeudi 28 mars, le ministre de la Communication et porte-parole du Séléka, Christophe Gazam Betty.