L’opposition sud-africaine a exigé dimanche du président Jacob Zuma qu’il informe « immédiatement » le Parlement sur le déploiement sud-africain en République démocratique du Congo (RDC), après le fiasco militaire en Centrafrique qui a coûté la vie à 13 hommes lors de la chute de Bangui le 24 mars.
Le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia, a ordonné la création samedi d’un Conseil supérieur de transition, censé notamment désigner un nouveau président, première étape de taille dans l’ère post-Bozizé.
Homme discret, Noureddine Adam a joué un rôle essentiel dans la chute du régime de François Bozizé. Nommé le 31 mars ministre d’État chargé de la Sécurité publique, de l’Émigration-Immigration et de l’Ordre public, il est aujourd’hui le numéro trois du gouvernement centrafricain.
Les chefs d’Etat de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (Ceeac) ne réclament pas le retour de François Bozizé. Ils ne veulent pas non plus reconnaître l’autoproclamé Michel Djotodia…
Les autorités de Porto-Novo ont accordé, mercredi 3 avril, l’asile politique à l’ancien chef d’État centrafricain, Francois Bozizé. Le Bénin confirme ainsi son rôle de refuge pour les futurs ou ex-présidents centrafricains.
Le sommet des chefs d’État d’Afrique centrale qui s’est tenu à N’Djamena mercredi 3 avril a demandé aux nouvelles autorités de Bangui de mettre en place un collège élu pour « jouer le rôle de l’Assemblée nationale » et « rédiger une Constitution, ce qu’a accepté le leader de la Séléka, Michel Djotodia. De son côté, Jacob Zuma a annoncé le retrait des troupes sud-africaines de Centrafrique.
La réunion extraordinaire chefs d’État d’Afrique centrale consacrée à la Centrafrique s’est ouverte, mercredi 3 avril, à N’Djamena. Un grand oral pour Nicolas Tiangaye, le Premier ministre du nouvel homme fort de Centrafrique, Michel Djotodia.
Le Premier ministre centrafricain Nicolas Tiangaye a nommé, dimanche 31 mars, un gouvernement d’union nationale. Selon un décret lu à la radio nationale, il est composé de ministres issus de la rébellion Séléka, de l’ancienne opposition et de la société civile.
Des soldats sud-africains se disent traumatisés après avoir combattu et tué des enfants-soldats pendant la prise de Bangui par les rebelles du Séléka le 23 mars, a rapporté l’hebdomadaire dominical sud-africain Sunday Times.
Le nouvel homme fort de Centrafrique, Michel Djotodia, a affirmé samedi qu’il « remettra le pouvoir » en 2016 et appelé à la « tolérance », lors d’un discours public à Bangui, où la situation se normalise, alors que la nomination du gouvernement devait être annoncée sous peu.
Au moins 78 corps ont été retrouvés en une semaine dans les rues de la capitale centrafricaine, aux mains des rebelles depuis le 24 mars et où la situation se normalise, en attendant la nomination sous peu d’un nouveau gouvernement.
Vendredi 29 mars, le nouvel homme fort de Bangui, Michel Djotodia, a reconnu que, selon les accords de Libreville, « ceux qui seront aux commandes du pays ne se présenteront pas à l’élection présidentielle ». Pendant ce temps, la Croix-Rouge centrafricaine demandait à la population de venir reconnaître les 78 corps retrouvés par ses volontaires après la prise de la capitale, le 24 mars, par la rébellion de la Séléka.
Le général rebelle Arda Hakouma, qui a mené la conquête de Bangui, a déclaré jeudi 28 mars à l’AFP que ses troupes avaient tué 35 militaires sud-africains, alors que le bilan officiel annoncé par le président Jacob Zuma est de 13 morts.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis.
Envoyé spécial de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en Centrafrique, Louis Michel conduit une mission d’information à Bangui du 30 mars au 3 avril.
« La vie économique et administrative » reprendra « mardi au plus tard », a déclaré, jeudi 28 mars, le ministre de la Communication et porte-parole du Séléka, Christophe Gazam Betty.
Premier ministre issu des accords de Libreville, Nicolas Tiangaye a été reconduit à son poste, mardi 26 mars, par Michel Djotodia, le nouvel homme fort de la Centrafrique.
L’ex-président François Bozizé s’était confié à « Jeune Afrique » le 13 mars, une dizaine de jours avant sa chute. Pour lui, cela ne faisait alors aucun doute : les rebelles de la Séléka étaient financés et activés de l’extérieur. Une interview parue dans J.A. n° 2724.
Même s’il ne s’est pas encore officiellement proclamé président, Michel Djotodia entre dans ses habits de nouveau chef de l’État centrafricain. Avec une méthode qui n’a rien d’original : suspension de la Constitution et de l’Assemblée nationale.
Les autorités de Pretoria sont sous le feu des critiques après la mort d’au moins 13 soldats sud-africains, le 23 mars lors de la prise de Bangui. Le président, Jacob Zuma, a déclaré, lundi 25 mars, qu’ils avaient « combattu des bandits animés de mauvaises intentions ».
L’Union africaine a annoncé, lundi 25 mars, avoir suspendu la Centrafrique de son organisation et gelé les avoirs de sept responsables de la Séléka, dont Michel Djotodia.
Mali, Conseil de sécurité de l’ONU… Le ministre des Affaires étrangères, en fonction depuis avril 2008, revient sur l’évolution de sa « diplomatie de paix ».
La République centrafricaine briguerait le titre de recordman mondial des coups d’État qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Blasée, la population qui voit Michel Djotodia s’installer au pouvoir tente juste d’échapper aux pillages…
Dix ans après son arrivée au pouvoir, François Bozizé tombe comme il est arrivé : sous la pression des armes. Michel Djotodia, le chef de la rébellion Séléka, le remplace à la tête de l’État de la république centrafricaine.
Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont pris dimanche le contrôle de la capitale, Bangui, au terme d’une offensive éclair lancée pour renverser le président au pouvoir depuis dix ans, François Bozizé, resté introuvable.
Les rebelles de la coalition centrafricaine du Séléka ont pris dimanche le palais présidentiel de Bangui, a annoncé à l’AFP un de leurs chefs militaires, le colonel Djouma Narkoyo, précisant que le président François Bozizé ne s’y trouvait pas.
De nombreux tirs et détonations étaient entendus dimanche vers 07h45 (06h45 GMT) à Bangui que les rebelles de la coalition de la Séléka ont infiltrée en vue de renverser le président François Bozizé, selon un journaliste de l’AFP sur place et un responsable militaire régional.