Premier ministre issu des accords de Libreville, Nicolas Tiangaye a été reconduit à son poste, mardi 26 mars, par Michel Djotodia, le nouvel homme fort de la Centrafrique.
L’ex-président François Bozizé s’était confié à « Jeune Afrique » le 13 mars, une dizaine de jours avant sa chute. Pour lui, cela ne faisait alors aucun doute : les rebelles de la Séléka étaient financés et activés de l’extérieur. Une interview parue dans J.A. n° 2724.
Même s’il ne s’est pas encore officiellement proclamé président, Michel Djotodia entre dans ses habits de nouveau chef de l’État centrafricain. Avec une méthode qui n’a rien d’original : suspension de la Constitution et de l’Assemblée nationale.
Les autorités de Pretoria sont sous le feu des critiques après la mort d’au moins 13 soldats sud-africains, le 23 mars lors de la prise de Bangui. Le président, Jacob Zuma, a déclaré, lundi 25 mars, qu’ils avaient « combattu des bandits animés de mauvaises intentions ».
L’Union africaine a annoncé, lundi 25 mars, avoir suspendu la Centrafrique de son organisation et gelé les avoirs de sept responsables de la Séléka, dont Michel Djotodia.
Mali, Conseil de sécurité de l’ONU… Le ministre des Affaires étrangères, en fonction depuis avril 2008, revient sur l’évolution de sa « diplomatie de paix ».
La République centrafricaine briguerait le titre de recordman mondial des coups d’État qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Blasée, la population qui voit Michel Djotodia s’installer au pouvoir tente juste d’échapper aux pillages…
Dix ans après son arrivée au pouvoir, François Bozizé tombe comme il est arrivé : sous la pression des armes. Michel Djotodia, le chef de la rébellion Séléka, le remplace à la tête de l’État de la république centrafricaine.
Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont pris dimanche le contrôle de la capitale, Bangui, au terme d’une offensive éclair lancée pour renverser le président au pouvoir depuis dix ans, François Bozizé, resté introuvable.
Les rebelles de la coalition centrafricaine du Séléka ont pris dimanche le palais présidentiel de Bangui, a annoncé à l’AFP un de leurs chefs militaires, le colonel Djouma Narkoyo, précisant que le président François Bozizé ne s’y trouvait pas.
De nombreux tirs et détonations étaient entendus dimanche vers 07h45 (06h45 GMT) à Bangui que les rebelles de la coalition de la Séléka ont infiltrée en vue de renverser le président François Bozizé, selon un journaliste de l’AFP sur place et un responsable militaire régional.
Le Premier ministre centraficain Nicolas Tiangaye a lancé samedi aux rebelles un ultime appel à négocier « pour éviter un bain de sang » à Bangui d’où la Séléka s’est dite séparée par moins de trente kilomètres.
Les rebelles centrafricains du Séléka qui ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui, sont aux portes de la capitale « à quelques kilomètres », et l’attaque pourrait être imminente.
Les rebelles de la Séléka se sont emparés de Bossangoa et de Damara, cette ville étant le dernier verrou sur la route de Bangui, à 75 km au nord de la capitale. Le président Bozizé est revenu précipitamment d’un voyage en Afrique du Sud. Le Premier ministre Nicolas Tiangaye a été mis à l’abri par la Fomac et Paris a lancé un plan de sécurisation des ressortissants français.
Près de trois mois après la signature des accords de Libreville, les rebelles de la coalition Séléka ont annoncé, mercredi 20 mars, qu’ils allaient reprendre les armes. Ils reprochent au pouvoir à Bangui de ne pas avoir respecté les termes de ces accords.
La coalition rebelle centrafricaine retient, au nord de Bangui, cinq ministres issus de… ses propres rangs. Comédie, schizophrénie ou préludes de scission ?
Des éléments de la Séléka basés à Sibut retiennent, depuis le dimanche 17 mars, cinq ministres issus de leurs rangs. Les rebelles ont fixé un ultimatum de trois jours au gouvernement pour qu’il accède à leurs exigences.
L’opposant centrafricain Jean-Jacques Demafouth, qui avait fui la Centrafrique pour le Tchad mercredi en moto, a été expulsé samedi matin (bien samedi) vers son pays, a déclaré à l’AFP le ministre centrafricain de la sécurité publique Josué Binoua.
Mardi 12 mars, des éléments dissidents de la coalition Séléka ont poursuivi leur avancée et se sont emparés de la ville de Rafaï dans le sud-est de la Centrafrique. La veille, ils avaient pris Bangassou.
L’ancien ministre centrafricain Jean-Jacques Demafouth est arrivé au Tchad mercredi matin où il « demande protection » aux autorités après avoir échappé, dit-il, à une arrestation suite à des accusations de soutien à la rébellion de la Séléka, dont des éléments sont encore en guerre contre Bangui.
Près de deux mois après la signature des accords de Libreville, les opérations de cantonnement des troupes de la Séléka ont débuté, dimanche 3 mars. Mais plusieurs chefs de la rébellion sont récalcitrants, et le mouvement paraît plus que jamais divisé.
Après plus de deux mois de suspension, le procès de Jean-Pierre Bemba a repris le 25 février, à huis clos. L’ancien vice-président de la RDC est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Centrafrique alors qu’il était chef d’un mouvement rebelle congolais. Son avocat, Me Aimé Kilolo, revient sur les raisons qui pourraient justifier l’acquittement de son client.
Le chef de l’État béninois l’assure : il ne cherchera pas à se maintenir au pouvoir à la fin de son mandat en 2016. Sexagénaire, Thomas Boni Yayi envisage de se retirer de la vie politique pour vivre sa foi. Interview d’un président de la république qui veut tourner la page d’une année mouvementée.
Affaibli par une rébellion il y a encore quelques semaines, le président François Bozizé a su rebondir. Et imposer ses hommes à des postes clés dans le nouveau gouvernement d’union nationale.