Longtemps repoussées par Bangui, les sessions extraordinaires de la BEAC et de la Cemac consacrées aux conséquences de l’adoption du Bitcoin par la Centrafrique, se tiennent les 20 et 21 juillet, à Douala.
Sylvie Baïpo-Temon a été sommée par l’administration fiscale française de régler des impôts impayés depuis 2018. Elle assure qu’elle a commencé à régulariser sa situation. Explications.
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale centrafricaine prévoit de se rendre en France du 9 juillet au 9 août. Officiellement, pour des raisons médicales. Durant ce voyage, financé en partie par les fonds publics, il compte résider dans l’un des plus beaux hôtels de Paris.
Alors que Bangui lance officiellement son nouveau système monétaire numérique dénommé « Sango » le 3 juillet prochain, quels sont les véritables enjeux de cette décision ? Décryptage.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra s’est entouré de plusieurs conseillers camerounais qui interviennent discrètement dans les domaines économiques et médiatiques. Très influents à Bangui, ceux-ci sont notamment parmi les plus fervents partisans du projet du chef de l’État concernant le bitcoin.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. Inquiet de la volonté de Faustin-Archange Touadéra de modifier la Constitution et de se maintenir au pouvoir, l’opposant espère encore bloquer le processus. Mercenaires, bras de fer franco-russe, cryptomonnaie… Anicet-Georges Dologuélé ne mâche pas ses mots.
Décidé à s’offrir un nouveau mandat en impulsant une révision constitutionnelle, Faustin-Archange Touadéra s’efforce de désamorcer les oppositions internes. Entre promesses et passages en force, voici comment le président s’active pour rester au pouvoir.
Durant son procès, à Bangui, l’empereur déchu a nié en bloc les crimes dont il était accusé. Voici le récit qu’en faisait Jean-Baptiste Placca dans JA quelques heures avant le verdict.
Poursuivi au Cameroun pour escroquerie, Émile Parfait Simb devrait se rendre en Russie ce week-end. Un voyage facilité par Bangui, où il s’est réfugié après avoir été brièvement arrêté à Yaoundé.
Le bitcoin comme monnaie officielle au côté du F CFA, les mercenaires de Wagner comme réponse au défi sécuritaire… Rien ne semble arrêter le président qui continue d’évoluer sans stratégie, confiant en sa seule bonne étoile, selon Adrien Poussou, ancien ministre et opposant au régime.
L’adoption de la cryptomonnaie, qui repose sur la technologie blockchain, menace une partie des transactions en mobile money. Peuvent-elles coexister ?
Depuis son déploiement au Mali et le début de la guerre de la Russie en Ukraine, le groupe Wagner a été contraint de revoir son organisation en Centrafrique. Plongée dans le quotidien des mercenaires de Vladimir Poutine et de Faustin-Archange Touadéra.
En faisant du bitcoin la monnaie officielle de son pays, le Centrafricain poursuit sa stratégie de confrontation avec son pair français, qui espère lui barrer le chemin vers une nouvelle réélection.
Ce 26 mai, un projet de modification de la Constitution a été présenté aux patrons des groupes parlementaires de la majorité. Il permettrait au chef de l’État centrafricain de briguer un nouveau mandat. Coulisses d’une stratégie élaborée au palais présidentiel.
Après avoir adopté le bitcoin comme monnaie légale, l’exécutif centrafricain a invité des « bitcoiners » internationaux cette semaine pour l’aider à promouvoir son projet.
Quatre semaines après que la Centrafrique a adopté le bitcoin comme monnaie de référence au côté du franc CFA, le régulateur bancaire de la zone Cemac met les crypto-actifs « sous surveillance ».
En adoptant le bitcoin comme monnaie officielle, le président centrafricain pousse un peu plus loin encore sa stratégie de confrontation avec la France et la rupture qu’il entend affirmer avec Paris. Coulisses d’un coup de poker.
À la demande des pays de la Cemac, révoltés par l’adoption d’une loi sur la cryptomonnaie par Bangui, Abbas Mahamat Tolli a écrit au ministre centrafricain des Finances pour le mettre sous pression.
Après avoir pointé la responsabilité de combattants étrangers dans la mort de quelque 300 civils au Mali, l’ONG accuse des mercenaires russes de meurtres et de tortures en Centrafrique. Mais certains préfèrent parler de harcèlement de l’Occident envers le pays de Vladimir Poutine.
Scandalisées par l’octroi d’un cours légal aux cryptomonnaies, les autorités financières d’Afrique centrale comptent sévir. Mais le front commun affiché au sein de la BEAC est-il véritablement uni?
Des militaires centrafricains et leurs alliés paramilitaires russes sont accusés du massacre d’une dizaine de civils, qui aurait eu lieu au cours d’une « opération » menée le 11 et 12 avril dans les villages de Gordil et Ndah, au nord-est de la capitale.
Au moment où il s’apprête à remanier son gouvernement, le chef de l’État conserve autour de lui une équipe restreinte de fidèles, qui lui permet de surveiller la classe politique mais aussi les secteurs stratégiques de la défense et des finances.
Après la tenue du dialogue national à Bangui, Faustin-Archange Touadéra s’attelle à un remaniement de son gouvernement. Plusieurs opposants et anciens chefs rebelles ont été discrètement consultés. Jeune Afrique vous emmène au cœur d’un casting aussi secret que sensible.
Ce proche de Faustin-Archange Touadéra est aujourd’hui à la tête des renseignements centrafricains. Voici comment l’ancien ministre de la Sécurité publique a su se maintenir à flot malgré l’hostilité de certains puissants de Bangui.
Conseiller à la sécurité de Faustin-Archange Touadéra et chef militaire du groupe de mercenaires à Bangui, le Russe y est omniprésent. Portrait d’un homme que vous ne devriez pas connaître.
Le festival Cinéma du réel a révélé « Rewind and Play », une pépite du cinéaste sénégalais sur le mythique pianiste de jazz américain, mais aussi « Nous, étudiants ! », une chronique de Rafiki Fariala sur les difficultés dans une université de Bangui.
Le dialogue de réconciliation nationale promis de longue date par le président Faustin-Archange Touadéra s’est ouvert lundi. Il ne devrait cependant pas aboutir à des avancées notables : les groupes armés n’y ont pas été conviés, et l’opposition boycotte les discussions.
C’est le Tchad qui a confié Maxime Mokom à la Cour pénale internationale, lundi 14 mars. Il est soupçonné de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.