La coalition rebelle Séléka a reconnu vendredi à l’AFP que certains de ses membres étaient entrés dans une localité de la Centrafrique à la frontière de la République démocratique du Congo mais a assuré qu’ils avaient rebroussé chemin après en avoir reçu l’ordre.
La coalition rebelle Séléka a finalement décidé de participer au gouvernement d’union nationale en Centrafrique, formé après les accords de paix qui ont mis fin le mois dernier à son offensive contre le pouvoir du président François Bozizé, a déclaré mercredi un de ses dirigeants, le général Mohamed Moussa Dhaffane.
Le président centrafricain, François Bozizé, a nommé dimanche un gouvernement d’union nationale conformément aux exigences des rebelles du Séléka qui ont obtenu le poste-clé de la Défense, a annoncé la radio nationale.
Les prises d’otages en Afrique sont en nette augmentation depuis six ans. Si les enlèvements au Sahel sont beaucoup relatés, parce qu’ils visent en grande partie des étrangers, d’autres zones du continent sont également touchées par ce phénomène.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, 70 ans cette année, poursuit dans la discrétion son travail d’honnête courtier dans le conflit des Grands Lacs.
Nicolas Tiangaye, ancien président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH), a été nommé, jeudi 17 janvier, à la tête du gouvernement, conformément aux accords de paix signés le 11 janvier à Libreville (Gabon).
Militaires français, contingent sud-africain, troupes des pays d’Afrique centrale. Pendant la crise centrafricaine, au début de l’année, un nombre important de soldats étrangers avaient été déployé à Bangui. Y sont-ils toujours, près de deux semaines après la signature de l’accord de Libreville qui demande notamment le « retrait progressif des toutes les forces militaires non communautaires » ?
L’accord conclu à Libreville le 11 janvier place le chef de l’État, François Bozizé, sous surveillance. La plupart de ses prérogatives, c’est au nouveau Premier ministre qu’elles reviennent.
Le gouvernement centrafricain a accusé, mercredi 23 janvier, les rebelles de la Séléka d’avoir attaqué de nouvelles villes. La coalition opposée à François Bozizé semble en proie à de fortes dissensions internes.
L’opposant et avocat Nicolas Tiangaye a été nommé Premier ministre du gouvernement d’union nationale de la Centrafrique, selon un décret signé jeudi par le président François Bozizé au terme d’une cérémonie réunissant toutes les parties du conflit centrafricain à Bangui.
La rébellion du Séléka a confirmé, mardi 15 janvier, le choix de l’avocat Nicolas Tiangaye comme futur Premier ministre du gouvernement d’union nationale en Centrafrique, levant un obstacle à sa nomination par le président François Bozizé.
Officiellement, Paris ne veut pas intervenir dans les affaires centrafricaines. Concrètement, les 580 soldats français compliquent la tâche des rebelles.
Menacé par une rébellion qui contrôle encore plus de la moitié du pays, le président centrafricain est en position délicate. Sa chance : le Séléka est un attelage improbable. Retour sur les événements qui ont secoué le pays, depuis le 10 décembre.
La Centrafrique attendait toujours dimanche soir la nomination d’un Premier ministre de gouvernement d’union nationale conformément à l’accord de Libreville, car, si l’opposition a choisi l’avocat Nicolas Tiangaye, le camp présidentiel affirme n’avoir pas reçu la proposition des rebelles.
L’opposition centrafricaine a désigné à l’unanimité l’opposant et avocat Nicolas Tiangaye comme futur Premier ministre du gouvernement d’union nationale qui doit être formé conformément aux accords de paix de Libreville entre le pouvoir et la rébellion, a appris l’AFP dimanche auprès de l’opposition.
Le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadera a été démis de ses fonctions samedi, avant la nomination d’un chef de gouvernement issu de l’opposition, première étape prévue par l’accord de sortie de crise signé à Libreville entre pouvoir et rébellion. Le nom de Nicolas Tiangaye, chef de la délégation de l’opposition aux pourparlers de paix de Libreville, est avancé.
Le Premier ministre centrafricain, Faustin Archange Touadera, a été démis de ses fonctions samedi 12 janvier par le président François Bozizé qui doit nommer ensuite un chef de gouvernement issu de l’opposition, selon l’accord de Libreville, annonce un décret officiel.
Des dizaines de salles de classe vides fermées par des cadenas : à l’image de beaucoup d’établissements de Bangui, le lycée Marie-Jeanne Caron, réservé aux jeunes filles, n’ouvre pas ses portes en attendant le retour de la paix.
Le pouvoir centrafricain et les rebelles de la coalition Séléka, réunis à Libreville (Gabon) sont arrivés à un premier accord, vendredi 11 janvier en début d’après-midi. Le cessez-le-feu a été accepté par les rebelles, en échange de la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Les difficiles pourparlers centrafricains de Libreville semblaient se débloquer jeudi soir avec l’annonce par la rébellion du Séléka de son accord pour un cessez-le-feu provisoire d’une semaine avec le régime du président François Bozizé. Elle n’exige par ailleurs plus son départ.
Les discussions directes entre les rebelles de la Séléka et le pouvoir centrafricain ont commencé le mercredi 9 janvier, à Libreville (Gabon). Poursuivies tard dans la nuit, elles n’ont pas encore permis à ce que les parties en conflit adoucissent leurs positions.
Les pourparlers entre le régime du président François Bozizé, la rébellion du Séléka et l’opposition ont débuté mercredi 9 janvier à Libreville, sous l’égide des pays d’Afrique centrale. Le chef de l’État centrafricain n’est pas présent à la table des négociations.
François Bozizé a déclaré mardi 8 janvier à Bangui qu’il ne voulait « pas négocier » son départ réclamé par la rébellion du Séléka. De leur côté, une délégation des rebelles et des diplomates d’Afrique centrale sont déjà arrivés à Libreville, au Gabon, pour entamer des négociations. Le chef de l’État et des représentants du gouvernement centrafricain sont eux toujours attendus.
La délégation des rebelles de la coalition Séléka est déjà arrivée à Libreville, la capitale gabonaise, ainsi que les diplomates d’Afrique centrale. Le gouvernement et le chef de l’État centrafricains sont toujours attendus, mais les négociations devraient officiellement s’ouvrir ce mardi 8 janvier.
Le président centrafricain, François Bozizé, tente de reprendre la main dans la crise qui secoue le pays. Il s’est rendu, lundi 7 janvier, à Brazzaville afin de rencontrer son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur entre Bangui et la rébellion du Séléka.
Selon le ministre centrafricain de l’Administration territoriale, les rebelles du Séléka seraient désormais à 12 km de Damara, dernier verrou avant la capitale Bangui, qui est située à 75 km plus au nord. Cette nouvelle avancée de la rébellion a lieu alors que les délégations des différents camps doivent arriver à Libreville, au Gabon, lundi 7 janvier, dans le cadre des négociations.
L’arrivée à Libreville des délégations des rebelles, du pouvoir et de l’opposition centrafricains pour des négociations de paix a été retardée à lundi, tandis qu’à Bangui le président François Bozizé a reçu le renfort d’un important contingent de soldats sud-africains.
« Nous avons peur des machettes et des Kokoras (arc/flèches en sango) » affirme Souleman Ali, un musulman à la sortie de la prière du vendredi à la mosquée centrale de Bangui, alors que des forces de l’ordre et des « patriotes » s’en prennent régulièrement aux musulmans qu’ils assimilent aux rebelles.