Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka, qui devaient arriver à Libreville pour l’ouverture des négociations en début de semaine avec le pouvoir, ont pris deux nouvelles villes, Alindao et Kouango dans le centre.
La crise en Centrafrique devrait être au coeur de pourparlers dans les prochains jours à Libreville sous l’égide de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui a annoncé l’arrivée dimanche au Gabon d’une délégation de la rébellion, malgré les réticences de certains rebelles.
D’après la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), une délégation de la coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre en Centrafrique, se rendra le dimanche 6 janvier à Libreville pour négocier. La date du début des négociations n’a cependant pas encore été fixée.
Regroupant plusieurs groupes rebelles, la coalition Séléka peine à exprimer une position claire. Symbole de ces difficultés : Éric Massi, le porte-parole de la rébellion à Paris, est sous le feu des critiques. Le commandement militaire des rebelles lui reproche ses nombreuses déclarations hasardeuses.
Alors que des négociations doivent s’ouvrir le 8 janvier à Libreville au Gabon, l’opposition politique centrafricaine a estimé dans un communiqué rédigé à Bangui le 29 décembre, que toute solution de sortie de crise incluant le maintien à la tête de l’État du président François Bozizé est « vouée à l’échec ».
Le chef de l’État centrafricain, François Bozizé, a limogé, mercredi 2 janvier, le ministre délégué chargé de la Défense, son propre fils Jean-Francis, ainsi que le chef d’État major, Guillaume Lapo.
Les rebelles de la coalition Séléka ont suspendu leur avancée vers la capitale centrafricaine, Bangui. Ils acceptent d’aller négocier à Libreville (Gabon). Les pays d’Afrique centrale se font dorénavant plus menaçants.
Les pays d’Afrique centrale, déterminés à empêcher à tout prix la chute de Bangui, ont commencé à envoyer des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka qui contrôlent une large partie du pays et réclament le départ du président François Bozizé.
La rébellion centrafricaine a affirmé lundi vouloir prendre la ville de Damara, dernier verrou à 75 km au nord de Bangui, et réclamé à nouveau le départ du président François Bozizé, malgré les appels au dialogue de Paris.
Le président Bozizé « est prêt à se rendre à Libreville » si ses pairs le lui demandent, et accepte un dialogue avec la rébellion « qui doit conduire à un gouvernement d’union nationale », a annoncé le président de l’Union africaine, Boni Yayi, après un entretien avec le chef de l’État centrafricain.
Le président de la Centrafrique François Bozizé a promis un gouvernement d’union nationale après le dialogue avec la rébellion du Séléka à Libreville, et affirmé qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2016, a affirmé le président de l’Union africaine à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État centrafricain. Le président centrafricain a également demandé à rencontrer son homologue français François Hollande.
Bangui, où un couvre-feu a été instauré de 19h à 5h, vit désormais dans la peur, surtout à la tombée de la nuit, avec des rues désertes et silencieuses où évoluent des hommes armés de machettes et de flèches, alors que les rebelles se rapprochent de la capitale.
La coalition rebelle du Séléka a déclaré à l’AFP souhaiter que le départ du président centrafricain François Bozizé soit discuté dimanche avec le président de l’Union africaine (UA), le Béninois Yayi Boni, venu à Bangui pour tenter d’instaurer le dialogue.
Les rebelles ont renforcé leur emprise samedi sur le territoire centrafricain, obligeant les forces régulières du président François Bozizé et leurs alliés à se replier à Damara, dernier verrou stratégique sur la route de la capitale Bangui où a été instauré un couvre-feu.
La ville de Sibut, située à 130 km au nord de Bangui, est tombée aux mains des rebelles de la coaltion Séléka, samedi 29 décembre, a déclaré une source militaire centrafricaine. L’information a été confirmée par la rébellion.
Les forces armées centrafricaines ont déclenché vendredi une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu’ont été annoncées des négociations « sans délai » et « sans conditions » sous l’égide de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC).
Des tractations diplomatiques, initiées par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), ont débuté vendredi 29 décembre en Centrafrique. Objectif : réunir le régime du président François Bozizé et la rébellion de la coalition Séléka à une table de négociation « le 10 janvier », probablement à Libreville au Gabon.
Environ deux semaines après avoir lancé leur offensive, les rebelles de la coalition Séléka menacent plus que jamais le régime centrafricain. Aux abois, le président François Bozizé a demandé le soutien du Tchad, son fidèle allié, et de la France.
Une centaine de personnes s’est attaqué à l’ambassade de France à Bangui, le 26 décembre au matin, après avoir fait un sit-in devant l’ambassade américaine. Le ministère de la Défense a demandé le déploiement d’un détachement de la force française présente en Centrafrique, pour protéger les Français.
Moins de 24 heures après avoir déclaré une trêve, la rébellion centrafricaine de la coalition Sékéla continue son avancée vers Bangui. Elle n’est plus qu’à environ 350 km de la capitale.
Alors que la rébellion centrafricaine a décrété lundi « l’arrêt de ses opérations », Bangui s’est dit prêt, lundi 24 décembre, dialoguer avec la coalition Sékéla, à condition que celle-ci se retire des positions conquises depuis le 10 décembre.
Le gouvernement centrafricain exige, comme préalable à l’ouverture des négociations de Libreville avec la rébellion Séléka, que cette dernière quitte immédiatement les villes qu’elle occupe. Celle-ci vient pourtant de prendre Kaga Bandoro, au centre nord. Comment François Bozizé, le chef de l’État et, en face, le chef de la rébellion Michel Am Nondokro Djotodia, vivent-ils cette nouvelle crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre ?
La coalition rebelle centrafricaine du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, s’est emparée dimanche de Bambari (centre-sud), l’une des principales villes du pays, au terme de combats avec les forces armées, a-t-on appris de sources concordantes sur place.
La coalition rebelle centrafricaine Séléka a annoncé samedi à l’AFP avoir pris deux nouvelles villes en Centrafrique vendredi, au lendemain de l’appel des chefs d’Etats d’Afrique centrale à la négociation.
Les chefs d’Etat d’Afrique centrale, réunis en somment à N’Djaména (Tchad), vendredi 21 décembre, appellent à un dialogue entre le gouvernement centrafricain, l’opposition et les rebelles, à Libreville, « sans délai ».
La coalition rebelle qui mène une offensive en Centrafrique s’est emparée d’une nouvelle ville jeudi 20 décembre. Après dix jours de troubles, elle a annoncé qu’elle suspendait ses opérations pour « donner une chance au dialogue ». Un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est ouvert vendredi à N’Djamena.
Après les attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière et la prise de Bria (centre) mardi, les rebelles de la coalition Séléka (« alliance », en songo), regroupant plusieurs factions (CPSK-CPJP-UFDR), se sont emparés de la ville de Kabo (nord), mercredi 19 décembre. Une avancée qui a conduit le président centrafricain, François Bozizé, à faire appel à son fidèle allié, le Tchad du président Idriss Deby Itno.
Le fonds Central Africa SME (CASF), géré par le néerlandais XSML, a réalisé un investissement de 250 000 dollars dans Bamara Transports DJ, une société centrafricaine de transport routier de marchandises.
Les crises actuelles au Mali et en RDC le confirment une nouvelle fois. Mal équipées, mal commandées, mal entraînées et… mal aimées, la plupart des forces de sécurité subsahariennes sont dans un piteux état. Enquête.