La Centrafrique attendait toujours dimanche soir la nomination d’un Premier ministre de gouvernement d’union nationale conformément à l’accord de Libreville, car, si l’opposition a choisi l’avocat Nicolas Tiangaye, le camp présidentiel affirme n’avoir pas reçu la proposition des rebelles.
L’opposition centrafricaine a désigné à l’unanimité l’opposant et avocat Nicolas Tiangaye comme futur Premier ministre du gouvernement d’union nationale qui doit être formé conformément aux accords de paix de Libreville entre le pouvoir et la rébellion, a appris l’AFP dimanche auprès de l’opposition.
Le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadera a été démis de ses fonctions samedi, avant la nomination d’un chef de gouvernement issu de l’opposition, première étape prévue par l’accord de sortie de crise signé à Libreville entre pouvoir et rébellion. Le nom de Nicolas Tiangaye, chef de la délégation de l’opposition aux pourparlers de paix de Libreville, est avancé.
Le Premier ministre centrafricain, Faustin Archange Touadera, a été démis de ses fonctions samedi 12 janvier par le président François Bozizé qui doit nommer ensuite un chef de gouvernement issu de l’opposition, selon l’accord de Libreville, annonce un décret officiel.
Des dizaines de salles de classe vides fermées par des cadenas : à l’image de beaucoup d’établissements de Bangui, le lycée Marie-Jeanne Caron, réservé aux jeunes filles, n’ouvre pas ses portes en attendant le retour de la paix.
Le pouvoir centrafricain et les rebelles de la coalition Séléka, réunis à Libreville (Gabon) sont arrivés à un premier accord, vendredi 11 janvier en début d’après-midi. Le cessez-le-feu a été accepté par les rebelles, en échange de la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Les difficiles pourparlers centrafricains de Libreville semblaient se débloquer jeudi soir avec l’annonce par la rébellion du Séléka de son accord pour un cessez-le-feu provisoire d’une semaine avec le régime du président François Bozizé. Elle n’exige par ailleurs plus son départ.
Les discussions directes entre les rebelles de la Séléka et le pouvoir centrafricain ont commencé le mercredi 9 janvier, à Libreville (Gabon). Poursuivies tard dans la nuit, elles n’ont pas encore permis à ce que les parties en conflit adoucissent leurs positions.
Les pourparlers entre le régime du président François Bozizé, la rébellion du Séléka et l’opposition ont débuté mercredi 9 janvier à Libreville, sous l’égide des pays d’Afrique centrale. Le chef de l’État centrafricain n’est pas présent à la table des négociations.
François Bozizé a déclaré mardi 8 janvier à Bangui qu’il ne voulait « pas négocier » son départ réclamé par la rébellion du Séléka. De leur côté, une délégation des rebelles et des diplomates d’Afrique centrale sont déjà arrivés à Libreville, au Gabon, pour entamer des négociations. Le chef de l’État et des représentants du gouvernement centrafricain sont eux toujours attendus.
La délégation des rebelles de la coalition Séléka est déjà arrivée à Libreville, la capitale gabonaise, ainsi que les diplomates d’Afrique centrale. Le gouvernement et le chef de l’État centrafricains sont toujours attendus, mais les négociations devraient officiellement s’ouvrir ce mardi 8 janvier.
Le président centrafricain, François Bozizé, tente de reprendre la main dans la crise qui secoue le pays. Il s’est rendu, lundi 7 janvier, à Brazzaville afin de rencontrer son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, médiateur entre Bangui et la rébellion du Séléka.
Selon le ministre centrafricain de l’Administration territoriale, les rebelles du Séléka seraient désormais à 12 km de Damara, dernier verrou avant la capitale Bangui, qui est située à 75 km plus au nord. Cette nouvelle avancée de la rébellion a lieu alors que les délégations des différents camps doivent arriver à Libreville, au Gabon, lundi 7 janvier, dans le cadre des négociations.
L’arrivée à Libreville des délégations des rebelles, du pouvoir et de l’opposition centrafricains pour des négociations de paix a été retardée à lundi, tandis qu’à Bangui le président François Bozizé a reçu le renfort d’un important contingent de soldats sud-africains.
« Nous avons peur des machettes et des Kokoras (arc/flèches en sango) » affirme Souleman Ali, un musulman à la sortie de la prière du vendredi à la mosquée centrale de Bangui, alors que des forces de l’ordre et des « patriotes » s’en prennent régulièrement aux musulmans qu’ils assimilent aux rebelles.
Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka, qui devaient arriver à Libreville pour l’ouverture des négociations en début de semaine avec le pouvoir, ont pris deux nouvelles villes, Alindao et Kouango dans le centre.
La crise en Centrafrique devrait être au coeur de pourparlers dans les prochains jours à Libreville sous l’égide de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC), qui a annoncé l’arrivée dimanche au Gabon d’une délégation de la rébellion, malgré les réticences de certains rebelles.
D’après la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), une délégation de la coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre en Centrafrique, se rendra le dimanche 6 janvier à Libreville pour négocier. La date du début des négociations n’a cependant pas encore été fixée.
Regroupant plusieurs groupes rebelles, la coalition Séléka peine à exprimer une position claire. Symbole de ces difficultés : Éric Massi, le porte-parole de la rébellion à Paris, est sous le feu des critiques. Le commandement militaire des rebelles lui reproche ses nombreuses déclarations hasardeuses.
Alors que des négociations doivent s’ouvrir le 8 janvier à Libreville au Gabon, l’opposition politique centrafricaine a estimé dans un communiqué rédigé à Bangui le 29 décembre, que toute solution de sortie de crise incluant le maintien à la tête de l’État du président François Bozizé est « vouée à l’échec ».
Le chef de l’État centrafricain, François Bozizé, a limogé, mercredi 2 janvier, le ministre délégué chargé de la Défense, son propre fils Jean-Francis, ainsi que le chef d’État major, Guillaume Lapo.
Les rebelles de la coalition Séléka ont suspendu leur avancée vers la capitale centrafricaine, Bangui. Ils acceptent d’aller négocier à Libreville (Gabon). Les pays d’Afrique centrale se font dorénavant plus menaçants.
Les pays d’Afrique centrale, déterminés à empêcher à tout prix la chute de Bangui, ont commencé à envoyer des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka qui contrôlent une large partie du pays et réclament le départ du président François Bozizé.
La rébellion centrafricaine a affirmé lundi vouloir prendre la ville de Damara, dernier verrou à 75 km au nord de Bangui, et réclamé à nouveau le départ du président François Bozizé, malgré les appels au dialogue de Paris.
Le président Bozizé « est prêt à se rendre à Libreville » si ses pairs le lui demandent, et accepte un dialogue avec la rébellion « qui doit conduire à un gouvernement d’union nationale », a annoncé le président de l’Union africaine, Boni Yayi, après un entretien avec le chef de l’État centrafricain.
Le président de la Centrafrique François Bozizé a promis un gouvernement d’union nationale après le dialogue avec la rébellion du Séléka à Libreville, et affirmé qu’il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2016, a affirmé le président de l’Union africaine à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’État centrafricain. Le président centrafricain a également demandé à rencontrer son homologue français François Hollande.
Bangui, où un couvre-feu a été instauré de 19h à 5h, vit désormais dans la peur, surtout à la tombée de la nuit, avec des rues désertes et silencieuses où évoluent des hommes armés de machettes et de flèches, alors que les rebelles se rapprochent de la capitale.
La coalition rebelle du Séléka a déclaré à l’AFP souhaiter que le départ du président centrafricain François Bozizé soit discuté dimanche avec le président de l’Union africaine (UA), le Béninois Yayi Boni, venu à Bangui pour tenter d’instaurer le dialogue.