Les rebelles ont renforcé leur emprise samedi sur le territoire centrafricain, obligeant les forces régulières du président François Bozizé et leurs alliés à se replier à Damara, dernier verrou stratégique sur la route de la capitale Bangui où a été instauré un couvre-feu.
La ville de Sibut, située à 130 km au nord de Bangui, est tombée aux mains des rebelles de la coaltion Séléka, samedi 29 décembre, a déclaré une source militaire centrafricaine. L’information a été confirmée par la rébellion.
Les forces armées centrafricaines ont déclenché vendredi une contre-offensive pour reprendre aux rebelles la ville stratégique de Bambari (centre), tandis qu’ont été annoncées des négociations « sans délai » et « sans conditions » sous l’égide de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC).
Des tractations diplomatiques, initiées par la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), ont débuté vendredi 29 décembre en Centrafrique. Objectif : réunir le régime du président François Bozizé et la rébellion de la coalition Séléka à une table de négociation « le 10 janvier », probablement à Libreville au Gabon.
Environ deux semaines après avoir lancé leur offensive, les rebelles de la coalition Séléka menacent plus que jamais le régime centrafricain. Aux abois, le président François Bozizé a demandé le soutien du Tchad, son fidèle allié, et de la France.
Une centaine de personnes s’est attaqué à l’ambassade de France à Bangui, le 26 décembre au matin, après avoir fait un sit-in devant l’ambassade américaine. Le ministère de la Défense a demandé le déploiement d’un détachement de la force française présente en Centrafrique, pour protéger les Français.
Moins de 24 heures après avoir déclaré une trêve, la rébellion centrafricaine de la coalition Sékéla continue son avancée vers Bangui. Elle n’est plus qu’à environ 350 km de la capitale.
Alors que la rébellion centrafricaine a décrété lundi « l’arrêt de ses opérations », Bangui s’est dit prêt, lundi 24 décembre, dialoguer avec la coalition Sékéla, à condition que celle-ci se retire des positions conquises depuis le 10 décembre.
Le gouvernement centrafricain exige, comme préalable à l’ouverture des négociations de Libreville avec la rébellion Séléka, que cette dernière quitte immédiatement les villes qu’elle occupe. Celle-ci vient pourtant de prendre Kaga Bandoro, au centre nord. Comment François Bozizé, le chef de l’État et, en face, le chef de la rébellion Michel Am Nondokro Djotodia, vivent-ils cette nouvelle crise qui secoue la Centrafrique depuis le 10 décembre ?
La coalition rebelle centrafricaine du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, s’est emparée dimanche de Bambari (centre-sud), l’une des principales villes du pays, au terme de combats avec les forces armées, a-t-on appris de sources concordantes sur place.
La coalition rebelle centrafricaine Séléka a annoncé samedi à l’AFP avoir pris deux nouvelles villes en Centrafrique vendredi, au lendemain de l’appel des chefs d’Etats d’Afrique centrale à la négociation.
Les chefs d’Etat d’Afrique centrale, réunis en somment à N’Djaména (Tchad), vendredi 21 décembre, appellent à un dialogue entre le gouvernement centrafricain, l’opposition et les rebelles, à Libreville, « sans délai ».
La coalition rebelle qui mène une offensive en Centrafrique s’est emparée d’une nouvelle ville jeudi 20 décembre. Après dix jours de troubles, elle a annoncé qu’elle suspendait ses opérations pour « donner une chance au dialogue ». Un sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est ouvert vendredi à N’Djamena.
Après les attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière et la prise de Bria (centre) mardi, les rebelles de la coalition Séléka (« alliance », en songo), regroupant plusieurs factions (CPSK-CPJP-UFDR), se sont emparés de la ville de Kabo (nord), mercredi 19 décembre. Une avancée qui a conduit le président centrafricain, François Bozizé, à faire appel à son fidèle allié, le Tchad du président Idriss Deby Itno.
Le fonds Central Africa SME (CASF), géré par le néerlandais XSML, a réalisé un investissement de 250 000 dollars dans Bamara Transports DJ, une société centrafricaine de transport routier de marchandises.
Les crises actuelles au Mali et en RDC le confirment une nouvelle fois. Mal équipées, mal commandées, mal entraînées et… mal aimées, la plupart des forces de sécurité subsahariennes sont dans un piteux état. Enquête.
François Bozizé renouvellerait bien son mandat à la tête de l’État en 2016. Seul soucis : la constitution ne le lui permet pas, à moins de la modifier.
Le gestionnaire de fonds néerlandais XSML a réalisé un investissement dans une installation de torréfaction de café en Centrafrique à travers son fonds Central Africa SME (CASF).
Ils ont été héros, martyrs et parfois bourreaux… Les années ont passé, leurs épouses leur ont survécu. Habituées aux ors des palais, les anciennes premières dames d’Afrique ont dû apprendre à vivre loin des projecteurs, avec un nom souvent lourd à porter.
Une fusillade a fait quatre victimes au sein de l’armée centrafricaine dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 novembre, dans la région de Birao, au nord de la République centrafricaine. Selon une source préfectorale, des heurts auraient éclaté entre militaires de la force tripartite composée de soldats centrafricains, tchadiens et soudanais.
Avec le rachat d’Orascom Telecom fin 2010, le russe VimpelCom s’est retrouvé à la tête de plusieurs opérateurs subsahariens de petite envergure. Il souhaite aujourd’hui les céder, affirme le Financial Times.
L’ex-Premier ministre centrafricain Martin Ziguélé a démenti vendredi « formellement » avoir transporté du singe dans ses bagages comme l’en accusent les douanes françaises qui ont saisi jeudi toute sa cargaison de viande séchée lors d’un contrôle à l’aéroport parisien de Roissy.
La Centrafrique va lancer en janvier 2013 la modernisation de l’aéroport de Bangui, un investissement de 60 milliards FCFA (92 millions d’euros) financé à 80% par China Exim Bank.
Anicet Georges Dologuélé, ancien premier ministre centrafricain, est de retour à Bangui pour s’occuper de sa nouvelle association « Espoir et avenir ».
Deux villes au nord de Bangui ont été attaquées samedi matin par des hommes armés non identifiés se heurtant à l’armée centrafricaine, a affirmé à l’AFP une source militaire.
Baba Laddé, chef du Front populaire pour le redressement (FPR), rébellion tchadienne très active au nord de la Centrafrique, est rentré à N’Djamena le 5 septembre. Il discute avec les autorités ce jeudi 6 septembre des conditions du retour de ses troupes au Tchad.
Du Michael Moore pour le sérieux, du Borat pour l’absurde… Mads Brügger entend dénoncer les pratiques inavouables des diplomates en poste en Afrique. Pas très convaincant.