L’ancien président centrafricain Ange-Félix Patassé, battu lors de l’élection présidentielle de janvier, a reçu mercredi pour la deuxième fois une interdiction de quitter la Centrafrique. Souffrant de diabète, il souhaite subir un contrôle médical à l’étranger.
En remportant leur match très attendu face au Maroc, les Fennecs se relancent dans la course à la qualification pour la CAN 2012. Dans leur groupe, toutes les équipes sont à égalité de point.
Le second tour des élections législatives en Centrafrique devrait sans surprise porter le parti présidentiel au pouvoir. L’opposition dénonce les résultats du premier tour et boycotte ce second scrutin.
Un rapport européen fait état de fraudes et d’irrégularités lors des élections générales de janvier dernier en Centrafrique. L’Union européenne pourrait geler sa contribution financière au second tour des législatives, le 27 mars prochain.
Le Marocain Mbark Boussoufa part en Tchétchénie, le Français Jules Accorsi reste en Centrafrique, Abdelhakim Serrar revient à la tête de l’ES Sétif… Voici les derniers évènements les plus marquants de l’actualité du football africain.
L’ancien président Ange-Félix Patassé est hospitalisé à Bangui depuis samedi. Il est atteint de diabète et avait récemment contracté une « fièvre typhoïde ».
Bien implantée à travers le pays, Radio Ndeke Luka fait figure d’exception pour son impartialité, dans un paysage médiatique où les commentaires partisans des journalistes sont fréquents.
Le chef de l’État sortant, François Bozizé, est réélu dès le premier tour, selon les résultats définitifs de la Cour constitutionnelle. Le recours en annulation déposé par trois de ses adversaires est rejeté. Mais certains semblent prêts à composer avec lui. Le vainqueur va-t-il leur tendre la main ?
Visé par une enquête sur le déroulement des législatives centrafricaines à Boganda (Sud du pays), trois responsables de la CEI sont en garde à vue depuis mercredi, dont le responsable de la commission de dépouillement, Rodrigue Maïté. Un quart des voix du corps électoral n’a pas été comptabilisé, selon l’opposition.
Malgré l’annonce de la victoire à 66,08 % des voix du président sortant François Bozizé le 1er février, l’opposition continue de dénoncer les résultats du scrutin. L’ex-Premier ministre Martin Ziguélé a affirmé mardi que près de 1 200 bureaux de vote n’auraient pas été comptabilisés par la Commission électorale indépendante.
Depuis un mois, la polarisation médiatique et diplomatique sur les événements de Tunisie et d’Égypte a ouvert ce que l’on pourrait appeler une fenêtre d’opportunité pour quelques responsables subsahariens confrontés à des crises de légitimité et qui n’ignorent pas à quel point la fameuse communauté internationale est à la fois versatile et inconstante.
Le président sortant François Bozizé a été réélu au premier tour de la présidentielle du 23 janvier. Mais ses opposants ont décidé de rejeter ces résultats, même provisoires.
L’Algérien Abdelhak Benchikha s’apprête à vivre des mois intenses. Le sélectionneur des Fennecs rejoindra d’abord au Soudan l’équipe A’ qui va participer au Chan (4-25 février). Puis viendront les deux matchs face au Maroc, en mars et juin, pour les qualifications de la CAN 2012. Détendu et prolixe, Benchikha (47 ans) a longuement répondu aux questions de jeuneafrique.com.
Des résultats provisoires qui donnent François Bozizé victorieux au premier tour, une opposition qui crie au scandale : scénario presque prévisible pour des élections dont l’organisation a été difficile.
Deux jours après les élections présidentielle et législatives, trois adversaires du président François Bozizé dénoncent des irrégularités. Une attitude qui n’exprime qu’un « aveu d’échec » de l’opposition selon le camp présidentiel.
Initialement évalué à 14 millions d’euros, le budget des élections présidentielle et législatives du 23 janvier en Centrafrique a finalement grimpé à 20 millions.
Deux fois reportées, les élections générales centrafricaines se sont tenues le 23 janvier. Avec quelques approximations… Reportage de notre envoyée spéciale.
Plusieurs fois reportées, les élections générales devraient enfin avoir lieu, le 23 janvier. Candidat à sa propre succession, le chef de l’État sortant fait face à une opposition qui ne le ménage guère et en qui il voit la source de tous les maux.
Le 20 janvier, à trois jours des élections législatives et présidentielle, plusieurs rumeurs ont annoncé des meetings politiques dans la capitale centrafricaine. Mais les électeurs de Bangui ont finalement dû attendre le dernier jour de la campagne, ce vendredi, pour les grands-messes des candidats.
Pour l’élection présidentielle du 23 janvier, c’est un peu un scénario de tragédie grecque. Avec, parmi les candidats, un ancien chef de l’État, Ange-Félix Patassé, son tombeur aujourd’hui à la tête du pays, François Bozizé, et son ancien Premier ministre, Martin Ziguélé.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes politiques les plus influents du continent.
Le 17 janvier 2010, l’Équato-Guinéen Lucas Abaga Nchama était désigné à la surprise générale gouverneur de la Beac par les six chefs d’État de la Cemac, réunis à Bangui (Centrafrique). Il y avait urgence. L’institution était en crise à la suite des révélations par Jeune Afrique, en septembre 2009, de détournements orchestrés depuis le bureau parisien de la banque centrale pour un montant de 31 millions d’euros. Un an après sa nomination, Abaga Nchama réalise pour la première fois un bilan de son action. Interview.
Candidat à la présidentielle de janvier 2011, l’ex-président centrafricain Ange-Félix Patassé revient pour Jeune Afrique sur le processus électoral, ses rapports avec François Bozizé qui l’avait renversé en 2003 et sa conviction de gagner avec des accents parfois mystiques.