La Commission électorale indépendante (CEI) a préconisé la tenue des élections présidentielles et législatives le 24 octobre. Le président, François Bozizé, peut accepter cette proposition par décret, ou la rejeter.
Marquée par le passage de son fondateur – et éphémère président -, Barthélemy Boganda, référence de tous ses successeurs, la République centrafricaine dresse un bilan douloureux de ses cinquante années de souveraineté. Parmi les plus pauvres au monde, traumatisé par une série de coups d’État à répétition et sous la férule de pouvoirs liberticides, le pays a cependant amorcé une réconciliation nationale avec les groupes rebelles en 2008 pour mettre fin à la guerre civile. Saura-t-il capitaliser ces acquis pour entrer dans une ère de stabilité et de démocratie ? Le report de l’élection présidentielle et la persistance des mouvements de rébellion, qui terrorisent la population, montrent que le chemin est encore long.
Depuis la fin de mai, dans la plus grande discrétion, le Fonds monétaire international a suspendu ses décaissements aux États membres de la Cemac. Motif : des dysfonctionnements dans la gouvernance de la Banque centrale.
Initialement prévu le 27 avril dernier, le procès Bemba devrait finalement s’ouvrir le 5 juillet, à La Haye. L’ancien vice-président congolais se dit confiant.
Lors de leur sommet extraordinaire qui s’est ouvert à Brazzaville, lundi 7 juin, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont procédé à de nouvelles nominations. Objectif : « remédier » aux dysfonctionnements de la Beac.
Les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) qui se sont tenues à Abidjan, du 27 au 28 mai, ont été l’occasion de réélire Donald Kaberuka à la tête de l’institution. Et de discuter de certaines médiations brûlantes.
En quinze ans, le petit pays, mi-insulaire mi-continental, jadis parmi les plus pauvres d’Afrique, est devenu l’un des plus riches grâce aux hydrocarbures. Non content du succès de son économie, qui se diversifie, il enchaîne aussi les premiers rôles sur la scène diplomatique.
Le président soudanais Omar el-Béchir a beau être isolé sur la scène internationale, il n’est pas près de comparaître un jour devant la justice internationale. Un problème qui figure à l’ordre du jour de la conférence de révision de la CPI qui se tient à Kampala (Ouganda), du 31 mai au 11 juin.
Le premier sommet Afrique-France de Nicolas Sarkozy s’ouvre à 14 heures, ce lundi 31 mai, à Nice. Le président français y accueille 38 chefs d’Etat et de gouvernement.
« Toutes les dispositions sont prises » pour maîtriser la situation sécuritaire dans l’est du Tchad après le retrait à la fin de l’année de la mission de paix de l’ONU (Minurcat), a assuré le gouvernement tchadien, redonnant des assurances notamment aux réfugiés.
L’ancien conseiller français des présidents Robert Gueï et François Bozizé a été nommé « ambassadeur plénipotentiaire » du Niger par le chef de la junte, Salou Djibo.
La Cour constitutionnelle de Centrafrique a autorisé mardi le président François Bozizé à prolonger son mandat au-delà du 11 juin, date officielle de son expiration, jusqu’aux prochaines élections dont la date n’est pas fixée.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a ordonné le retrait de sa force au Tchad et en Centrafrique d’ici au 31 décembre. Conforme à la volonté du président tchadien Idriss Déby Itno, la décision inquiète plusieurs ONG.
Le président américain Barack Obama a promulgué une loi réclamant la mise en place d’une stratégie par son administration pour combattre l’Armée de résistance du seigneur (LRA). Cette rébellion ougandaise, qui opère également en Centrafrique, en RD Congo et au Soudan, est considérée comme l’une des plus violentes du monde.
En plus des obstacles auxquels elles doivent faire face, comme leurs homologues masculins, de nombreuses migrantes se font violer lors de leur passage entre l’Algérie et le Maroc.
Pauvre, sans véritable leader, la province de l’Équateur se sent abandonnée par Kinshasa. La rébellion, qui a contraint à l’exil des dizaines de milliers de personnes, n’arrange rien.
L’opposant centrafricain Martin Ziguélé, Premier ministre de 2001 à 2003 et candidat à la présidentielle reportée à une date non fixée, s’est vu empêcher de prendre son avion de Bangui pour Cotonou par la police samedi soir, a-t-il affirmé.
Conséquence des conditions drastiques mises à l’octroi de son aide, le FMI a longtemps eu sur le continent une image détestable, que son nouveau DG s’efforce peu à peu de corriger.
La valse-hésitation pour définir la date du scrutin présidentiel a laissé la place à la réalité de la situation : la commission électorale n’est pas en mesure de tenir les délais nécessaires à l’organisation des élections, dont la date avait été arrêtée au 16 mai prochain.