Le leader de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean Jacques Demafouth, qui fut ministre de la défense sous l’ancien président Ange Félix Patassé, a annoncé, à Libreville, son retour en Centrafrique avant le 5 décembre prochain, date d’ouverture du dialogue politique inclusif, après un exil de cinq ans en France.
APA Bangui (Centrafrique) Le Comité d’organisation du dialogue politique inclusif, forum censé ramener la paix en Centrafrique, a invité le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) à respecter l’accord de cessez-le-feu signé avec le gouvernement à Syrte, en Libye, dans un communiqué publié à Bangui.
La solution à la crise centrafricaine ne consiste pas à s’entretuer, a estimé, à Bangui, M. Olivier Gabirault, le président de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP), un parti membre de l’Union des forces vives de la Nation (UFVN), une coalition regroupant partis politiques et associations d’oppostion.
Rien ne semble pouvoir faire reculer le groupe français en Afrique, pas même ses déconvenues au Niger, en Centrafrique et au Gabon. Et pour cause : les perspectives de son marché n’ont jamais été aussi radieuses.
D’autres personnalités impliquées dans la guerre civile en Centrafrique pourraient être inculpées. À commencer par l’ancien président Ange-Félix Patassé.
Le 4 décembre 1977, les yeux du monde entier se tournaient vers la Centrafrique. Sur les rives de l’Oubangui, Jean-Bedel Bokassa était sacré empereur, dans un faste inconcevable. Retour sur une démesure.