Le président centrafricain veut entamer un dialogue, dont les rebelles de la CPC et François Bozizé seront a priori exclus. Au grand dam de l’opposition, qui demande plus d’inclusion.
Anicet-Georges Dologuélé n’a pas pu quitter Bangui le 24 mars. En raison d’une « enquête judiciaire en cours » sur de potentiels liens avec les rebelles, l’opposant ne peut s’éloigner du territoire sans autorisation, tout comme plusieurs personnalités de premier plan. Explications.
L’ancien président va quitter la direction de son parti, le Kwa Na Kwa. Il a en effet annoncé à ses troupes qu’il prenait la tête de la Coalition des patriotes pour le changement et qu’il souhaitait se consacrer à la coordination des groupes armés.
À défaut de se mobiliser massivement, les Centrafricains ont pu voter dimanche dans le calme et la sécurité pour le second tour des législatives. Les résultats seront connus d’ici le 22 mars.
Dans son combat contre les groupes armés, le président centrafricain mise beaucoup sur son alliance avec Moscou, qui a dépêché des hommes de confiance à Bangui. Voici ces Russes qui forment sa garde rapprochée.
Armel Ningatoloum Sayo, ex-ministre et neveu de l’ancien président Ange-Félix Patassé, a été renvoyé du gouvernement par Faustin-Archange Touadéra. Bangui l’accuse d’avoir trahi le pouvoir et pris fait et cause pour les rebelles.
Le 27 février, un sommet sur la crise centrafricaine doit se tenir en Angola. Autour des chefs d’État de la région, plusieurs personnalités sont attendues, dont François Bozizé et Noureddine Adam. Mais les négociations ne sont pas achevées.
Sous l’impulsion du président angolais, la CEEAC s’active sur le terrain pour convaincre les groupes de la Coalition des patriotes pour la Centrafrique (CPC) et François Bozizé de participer à un dialogue le 2 mars à Luanda.
Les rebelles de la CPC, dont François Bozizé est accusé d’être le principal chef, bloquent la route reliant Bangui au Cameroun. Un axe vital pour les populations, mais aussi pour Faustin-Archange Touadéra, qui cherche à éviter l’asphyxie de la capitale.
Alors que la crise s’enlise en Centrafrique, où les groupes armés font face au président réélu Faustin-Archange Touadéra, l’Angola tente une médiation.
La guerre d’influence entre Paris et Moscou ne cesse de prendre de l’ampleur à Bangui. Dernier épisode en date : l’infiltration supposée d’un sous-traitant de la défense française par le renseignement russe. Voici les détails de cette affaire.
Accusations de partialité, liens entre la Minusca et les mercenaires russes, responsabilité de François Bozizé dans la crise… Le représentant spécial de l’ONU en Centrafrique s’explique dans un entretien exclusif accordé à « Jeune Afrique ».
Arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle du 27 décembre, Anicet-Georges Dologuélé conteste la régularité de la réélection de Faustin-Archange Touadéra et affirme avoir été « pénalisé » dans les urnes par l’appel au boycott lancé par l’ancien président, François Bozizé.
Ancien chef de guerre au sein de la rébellion de l’ex-Séléka, Mahamat Said Abdel Kani a été remis par les autorités centrafricaines à la Cour pénale internationale, le 24 janvier. Il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Ancien numéro deux de la Séléka, le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique est un des chefs de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont les troupes ont attaqué Bangui le 13 janvier.
La victoire de Faustin-Archange Touadéra, proclamée par l’Autorité nationale des élections (ANE), a été validée par la Cour constitutionnelle. Les recours de l’opposition, qui invoquait des « fraudes massives », ont été rejetés.
Deux semaines après en avoir pris le contrôle, les rebelles de la CPC, qui mènent depuis décembre une offensive contre le régime du président Faustin-Archange Touadéra, ont quitté la ville de Bangassou, à 750 km à l’est de la capitale Bangui, après un ultimatum de l’ONU.
La nomination du médiateur de la CEEAC pourrait intervenir peu après le 19 janvier. Mais le choix de la personnalité se heurte aux exigences des uns et des autres, et notamment à celles du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. JA vous donne les détails.
Dans un contexte sécuritaire, politique et économique particulièrement tendu, le FMI a validé le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide, dont se félicite le ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra.
Depuis la réélection de Faustin-Archange Touadéra, et alors que les groupes armés continuent leur stratégie d’encerclement de Bangui, une milice pro-pouvoir a fait son apparition dans les rues de Bangui : les « requins ».
Neuf opposants, dont Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ont déposé ce 6 janvier auprès de la Cour constitutionnelle un recours collectif en annulation de la présidentielle. Ils dénoncent des « fraudes massives » de la part des partisans du président Touadéra.
Réfugié dans sa région natale de Bossangoa, François Bozizé affirme que sa tête a été mise à prix par Faustin-Archange Touadéra. Voici comment, entouré d’une poignée de militaires, il élabore sa stratégie pour vaincre son ancien Premier ministre.
Réélu au premier tour de la présidentielle, Faustin-Archange Touadéra a gagné son pari. Mais que fera-t-il de son second mandat ? Mis sous pression par les groupes armés, contesté par une opposition qui ne reconnaît pas une élection tronquée, le président ne bénéficie que d’une faible légitimité.
Selon les résultats provisoires annoncés ce 4 janvier par l’Autorité nationale des élections, Faustin-Archange Touadéra a été réélu pour un second mandat, avec 53,92 % des suffrages. Anicet-Georges Dologuélé arrive en deuxième position.
Des groupes armés ont pris le contrôle dimanche de Bangassou après avoir lancé une attaque à l’aube, a indiqué le chef du bureau régional de la Minusca dans la ville, à la veille des premiers résultats de l’élection présidentielle.
Quatre jours après un premier tour perturbé par les groupes rebelles, la coalition de l’opposition a demandé mercredi « l’annulation pure et simple » de la présidentielle et des législatives.
Si la si redoutée attaque de Bangui par les groupes armés coalisés – et soutenus par François Bozizé – n’a finalement pas eu lieu lors du scrutin du 27 décembre, la capitale centrafricaine peine à retrouver la sérénité, alors que les résultats de la présidentielle ne sont toujours pas connus.
L’explosion de violence redoutée n’a pas eu lieu dimanche lors du premier tour de la présidentielle et des législatives en Centrafrique, mais les observateurs craignent que nombre d’électeurs n’aient pu voter.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Centrafrique pour des élections présidentielle et législatives sous extrême tension dans un pays sous la menace d’une nouvelle offensive rebelle contre le régime du sortant et favori, Faustin-Archange Touadéra.