Poussé par l’Union européenne et plusieurs grandes ONG, un projet mondial vise à faire classer 30% des terres de la planète en « aires protégées ». Une démarche environnementale qui, paradoxalement, provoque la colère de nombreux spécialistes. Ils craignent qu’en Afrique cette classification se fasse au détriment des populations locales.
La Russie a procédé à une « captation de pouvoir » en Centrafrique via les mercenaires de la force Wagner, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française, estimant en revanche improbable une telle menace au Sahel.
La passation de charge entre Firmin Ngrebada et Henri-Marie Dondra, le nouveau chef du gouvernement centrafricain, a officiellement eu lieu ce 15 juin. La fin d’un rapport de forces dont le premier a espéré sortir vainqueur jusqu’au bout et dont « Jeune Afrique » révèle les dessous.
Le gouvernement centrafricain souhaite obtenir la coopération tchadienne pour contrôler et ratisser la zone frontalière entre les deux pays, où l’ancien président a trouvé refuge.
Alors que la France a officialisé la suspension d’une partie de son aide à la Centrafrique, le fossé se creuse entre Paris et Bangui, qui a misé sur un rapprochement avec la Russie. Cette situation est-elle irrémédiable ? La ministre des Affaires étrangères centrafricaine, Sylvie Baïpo-Temon, répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Des représentants de la communauté internationale ont séjourné à Bangui du 2 au 5 juin, afin notamment d’appeler le président à discuter avec la rébellion mais également avec l’opposition.
Six soldats tchadiens ont été tués par des soldats centrafricains, dont cinq froidement « exécutés », selon les autorités tchadiennes. Faustin-Archange Touadéra a envoyé trois de ses ministres à N’Djamena pour tenter d’apaiser les tensions. Un bras de fer qui se joue sur fond de tensions entre Paris et Moscou.
Les Centrafricains votent dimanche pour élire les 49 députés des circonscriptions où le scrutin n’avait pas pu avoir lieu au premier tour il y a cinq mois en raison d’une offensive rebelle.
L’arrestation d’un ressortissant français détenteur d’un important stock d’armes et soupçonné « d’activités subversives » par les autorités centrafricaines met Bangui en émoi.
Face à Martin Ziguélé, c’est l’ancien Premier ministre qui a pris la tête de l’Assemblée nationale. Très actif lors des dernières campagnes électorales, Simplice Mathieu Sarandji est le véritable bras droit du chef de l’État.
Mi-mars, François Bozizé a pris la tête de la coalition rebelle en Centrafrique avec un objectif : renverser Faustin-Archange Touadéra. De retour dans le maquis, l’ancien président paraît en mauvaise posture mais il a toujours su se tirer des mauvais pas.
Une information judiciaire est en cours afin de faire la lumière sur la création de la rébellion de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). D’abord centrée sur François Bozizé, cette enquête tente de faire le lien entre l’ancien président et les opposants Anicet-Georges Dologuélé, Martin Ziguélé et Karim Meckassoua. JA a eu accès au dossier.
Le président centrafricain veut entamer un dialogue, dont les rebelles de la CPC et François Bozizé seront a priori exclus. Au grand dam de l’opposition, qui demande plus d’inclusion.
Anicet-Georges Dologuélé n’a pas pu quitter Bangui le 24 mars. En raison d’une « enquête judiciaire en cours » sur de potentiels liens avec les rebelles, l’opposant ne peut s’éloigner du territoire sans autorisation, tout comme plusieurs personnalités de premier plan. Explications.
L’ancien président va quitter la direction de son parti, le Kwa Na Kwa. Il a en effet annoncé à ses troupes qu’il prenait la tête de la Coalition des patriotes pour le changement et qu’il souhaitait se consacrer à la coordination des groupes armés.
À défaut de se mobiliser massivement, les Centrafricains ont pu voter dimanche dans le calme et la sécurité pour le second tour des législatives. Les résultats seront connus d’ici le 22 mars.
Dans son combat contre les groupes armés, le président centrafricain mise beaucoup sur son alliance avec Moscou, qui a dépêché des hommes de confiance à Bangui. Voici ces Russes qui forment sa garde rapprochée.
Armel Ningatoloum Sayo, ex-ministre et neveu de l’ancien président Ange-Félix Patassé, a été renvoyé du gouvernement par Faustin-Archange Touadéra. Bangui l’accuse d’avoir trahi le pouvoir et pris fait et cause pour les rebelles.
Le 27 février, un sommet sur la crise centrafricaine doit se tenir en Angola. Autour des chefs d’État de la région, plusieurs personnalités sont attendues, dont François Bozizé et Noureddine Adam. Mais les négociations ne sont pas achevées.
Sous l’impulsion du président angolais, la CEEAC s’active sur le terrain pour convaincre les groupes de la Coalition des patriotes pour la Centrafrique (CPC) et François Bozizé de participer à un dialogue le 2 mars à Luanda.
Les rebelles de la CPC, dont François Bozizé est accusé d’être le principal chef, bloquent la route reliant Bangui au Cameroun. Un axe vital pour les populations, mais aussi pour Faustin-Archange Touadéra, qui cherche à éviter l’asphyxie de la capitale.
Alors que la crise s’enlise en Centrafrique, où les groupes armés font face au président réélu Faustin-Archange Touadéra, l’Angola tente une médiation.
La guerre d’influence entre Paris et Moscou ne cesse de prendre de l’ampleur à Bangui. Dernier épisode en date : l’infiltration supposée d’un sous-traitant de la défense française par le renseignement russe. Voici les détails de cette affaire.
Accusations de partialité, liens entre la Minusca et les mercenaires russes, responsabilité de François Bozizé dans la crise… Le représentant spécial de l’ONU en Centrafrique s’explique dans un entretien exclusif accordé à « Jeune Afrique ».
Arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle du 27 décembre, Anicet-Georges Dologuélé conteste la régularité de la réélection de Faustin-Archange Touadéra et affirme avoir été « pénalisé » dans les urnes par l’appel au boycott lancé par l’ancien président, François Bozizé.
Ancien chef de guerre au sein de la rébellion de l’ex-Séléka, Mahamat Said Abdel Kani a été remis par les autorités centrafricaines à la Cour pénale internationale, le 24 janvier. Il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Ancien numéro deux de la Séléka, le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique est un des chefs de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont les troupes ont attaqué Bangui le 13 janvier.
La victoire de Faustin-Archange Touadéra, proclamée par l’Autorité nationale des élections (ANE), a été validée par la Cour constitutionnelle. Les recours de l’opposition, qui invoquait des « fraudes massives », ont été rejetés.