LE MATCH – La fermeture des frontières maritimes entre les Comores et Madagascar amplifie le refroidissement diplomatique entre les deux pays. Une « décision unilatérale », selon les autorités comoriennes, que les raisons sanitaires invoquées pourraient ne pas suffire à expliquer.
Blessé à l’arme blanche, le président comorien a présidé le Conseil des ministres six jours plus tard. Mettant un point final aux rumeurs qui commençaient à circuler sur son état de santé.
« L’attentat », selon les termes de la porte-parole du gouvernement, s’est déroulé le 13 septembre dans une commune limitrophe de Moroni. « Ses jours ne sont pas en danger », a-t-elle précisé à propos du chef de l’État. L’auteur des faits a été déclaré mort ce samedi.
Depuis qu’il est secrétaire général du gouvernement, le fils aîné d’Azali Assoumani dispose de prérogatives très étendues, ainsi que de relais au sein du gouvernement et du parti au pouvoir. Une influence qui fait grincer des dents à Moroni.
Par décret, le président de l’archipel de l’océan Indien vient d’accorder d’importants pouvoirs exécutifs à son fils récemment nommé secrétaire général du gouvernement. Azali Assoumani prépare-il une succession familiale ?
Dylan Thiry est une ancienne star de téléréalité déjà accusée d’escroquerie lors de précédents voyages au Sénégal ou à Madagascar. Le parquet de Paris a ouvert une enquête contre lui.
Réélu en janvier pour un troisième mandat à l’issue d’un scrutin contesté, le président comorien a prêté serment ce dimanche 26 mai devant quelques milliers de militants et en présence de cinq chefs d’État africains.
Pour lutter contre la pression migratoire en provenance des Comores, Paris vient d’annoncer vouloir supprimer le droit du sol à Mayotte. Et semble prêt pour cela à tester une nouvelle fois les limites de la Constitution française.
La France a annoncé une mesure controversée visant à supprimer le droit du sol sur l’île de Mayotte afin d’endiguer l’afflux de migrants en provenance des Comores voisines.
Conflit pour l’île de Mayotte, réélection contestée aux Comores, bilan à la tête de l’UA… À l’occasion du 37e sommet de l’Union africaine, qui marque la fin de son mandat au sein de l’organisation, le président comorien s’est confié à Jeune Afrique.
Après avoir créé la sensation lors de la phase finale de 2022 avec les Cœlacanthes, le sélectionneur comorien récidive avec les Mourabitounes. Et confirme qu’il est bien l’un des tous meilleurs en Afrique.
La Cour suprême confirme la victoire, dès le premier tour, du président sortant Azali Assoumani. Le taux de participation, dont la commission électorale avait affirmé qu’il dépassait difficilement les 16 %, augmente de manière spectaculaire et s’établit à plus de 56 %.
Après 48 heures d’émeutes, la tension est retombée ce week-end dans l’archipel. L’opposition, mais aussi le camp présidentiel, ont multiplié les requêtes devant la Cour suprême, qui devrait communiquer cette semaine les résultats définitifs du scrutin du 14 janvier.
Le candidat Daoudou Abdallah Mohamed, qui dit avoir des « preuves » de fraudes, a déposé un recours devant la Cour suprême pour demander l’annulation des résultats de l’élection présidentielle du 14 janvier et l’organisation d’un nouveau scrutin.
L’opposition a appelé la population à manifester pour contester la victoire du sortant Azali Assoumani à la présidentielle, alors que des affrontements ayant déjà fait un mort et cinq blessés se poursuivaient ce jeudi dans la capitale, Moroni.
Depuis que la commission électorale a annoncé la victoire d’Azali Assoumani, les scènes d’émeute se sont multipliées dans la capitale. Le président ouvrira-t-il des négociations avec l’opposition ?
La victoire du président sortant a été annoncée mardi soir par la commission électorale. Il appelle ses concurrents, qui dénoncent des fraudes, « au fair-play ».
La commission électorale a salué une élection « apaisée et sereine ». Mais à Anjouan et Mohéli, l’opposition dénonce un scrutin frauduleux et les manifestations se multiplient.
L’opposition aux Comores a dénoncé ce 14 janvier des « bourrages d’urnes » lors du scrutin présidentiel, dont le premier tour se clôt dans la soirée et que le président sortant, Azali Assoumani, s’est dit « confiant » de remporter.
L’archipel des Comores vote ce dimanche pour choisir son président. Azali Assoumani, qui brigue un troisième mandat consécutif, se dit « confiant » de l’emporter dès le premier tour face à une opposition divisée.
À l’approche des élections, prévues le 14 janvier, le président sortant vante son bilan en soulignant la construction de routes et celle, à Moroni, de l’hôpital El-Maarouf.
L’archipel met les bouchées doubles pour réactiver son plan de développement, avec le soutien financier de sa diaspora et des bailleurs internationaux. Objectif : se remettre sur les rails de l’émergence, que le président Azali Assoumani a fixée pour 2030.
La patronne de Vaniacom est la reine de la vanille aux Comores, deuxième producteur mondial après Madagascar. Elle est aussi l’une des personnalités incontournables du secteur privé à Moroni.
Dans quelques semaines, le 14 janvier, le chef de l’État sortant se représentera à la présidence de l’archipel. Pour la première fois depuis son accession au pouvoir, en 2016, il a face à lui une opposition qui préfère s’unir plutôt que de s’abstenir.
Diplomatie, économie, crises politiques, sécurité… Quelques mois avant de quitter la tête de l’Union africaine et de se représenter à la magistrature suprême, le chef de l’État comorien revient sur une année 2023 riche en événements pour l’Afrique et pour son pays.
La France a mis un terme à son opération de police à Mayotte, destinée à réprimer l’immigration clandestine. Mais cette « reprise en main » n’a pas été sans effet sur l’opinion comorienne et sur les relations bilatérales.
En 2024, l’archipel se dotera de son premier CHU moderne, l’hôpital El-Maarouf. L’objectif étant, en plus d’améliorer la couverture sanitaire du pays, d’éviter aux Comoriens de se déplacer à l’étranger pour être correctement pris en charge.