Les Comoriens ont dit « oui », le 17 mai, à la réforme de la Constitution. Pour le président de l’Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, c’est « une grande victoire pour l’État, la nation et le peuple comoriens ». Une grande victoire avant tout pour lui.
Les Comoriens ont largement voté « oui » dimanche lors d’un référendum controversé notamment destiné à allonger d’un an le mandat du président de l’Union des Comores. Selon les résultats partiels, les électeurs approuvent le projet à 93,8%.
La Ligue arabe a dénoncé « l’occupation française » de Mayotte après que l’île a voté « oui » par référendum pour devenir un département français. Les Comores, membres de l’organisation, s’opposaient à ce scrutin, estimant entre autres qu’il violait sa souveraineté.
L’île de Mayotte a massivement voté « oui » dimanche pour devenir le 101e département français, et le 5e département d’outre-mer. Ce résultat remet en cause la « réunification » des Comores, où a été organisée une manifestation contre « la politique coloniale de la France ».
Les Comores se trouvent aujourd’hui confrontées à une situation inextricable à l’heure où elles tentent de réformer un système de gouvernance qui absorbe quatre cinquièmes de leur PIB, car elles risquent ce faisant de raviver les tentations sécessionnistes que la Constitution avait été conçue pour prévenir.
La loi sur la citoyenneté économique, qui pourrait permettre à des milliers d’apatrides koweïtiens, les bidouns, d’obtenir un passeport comorien, fait polémique.
Sa qualité d’homme fait forcément de tout humain un « albinos », a soutenu à Bamako, dans un vibrant plaidoyer, le président de l’île autonome comorienne de Ghazidja, M. Mohamed Abdouloihaby, lors d’un téléthon organisé en faveur des albinos du Mali.
Le président comorien, Ahmed Abdallah Sambi, a émis le vœu de prolonger son mandat d’une année dans un souci de regrouper les échéances électorales en 2011 dans son adresse à la nation à l’occasion du nouvel an musulman, lundi.
L’ancien Premier ministre comorien, Hamada Madi Boléro, exilé en France depuis 2006, a été arrêté alors qu’il accompagnait le rapatriement aux Comores du corps de son neveu, décédé en France, a appris APA samedi à Moroni, la capitale.
Un grand rassemblement pour dénoncer à la fois la loi relative à la naturalisation de nombreux investisseurs koweïtiens et le projet de révision de la Constitution comorienne, s’est déroulé ce jeudi à Moroni, la capitale du pays, a constaté APA.
Le numéro 2 du régime de l’ex-président comorien Azali Assoumani, Aboudou Soeufou, a été libéré jeudi 20 novembre dans l’après-midi, a appris APA auprès du secrétaire général du parti CRC (Convention pour le renouveau des Comores), M. Houmed Msaidié.
L’accueil de l’ancien président anjouanais Mohamed Bacar, chassé du pouvoir en mars dernier, n’est pas une première. D’Idriss Déby Itno à Ibrahim Coulibaly, nombre d’opposants ou de dirigeants déchus ont, par le passé, trouvé refuge dans l’ancien Dahomey.
Le successeur de Mohamed Bacar a fait campagne sur le thème du retour à la normalité. Reste à savoir si son entente avec le président de l’Union résistera à l’épreuve des faits.
Le risque de sécession de l’île d’Anjouan est désormais écarté, mais le chef de l’État, Ahmed Abdallah Sambi, voit sa popularité s’éroder. Victimes de la hausse des prix, ses concitoyens attendent toujours qu’il tienne ses promesses électorales.
Le président de l’Union des Comores dresse un premier bilan de la transition politique en cours. Et expose ses priorités pour les deux prochaines années de son mandat.