À Moroni, le secteur bancaire connaît de profondes évolutions, qui, bien que très progressives, devraient moderniser durablement la place financière comorienne.
Agenda chargé pour Azali Assoumani en janvier et février 2024. Il remettra son mandat en jeu dans son pays et, dans le même temps, cèdera sa place à la tête de l’Union africaine, après une année d’exercice jugée globalement réussie par les différents observateurs.
Bien qu’en résidence surveillée depuis cinq ans, le leader du parti Juwa a très activement pesé dans la désignation du candidat de son parti à la présidentielle de 2024. Avec l’objectif de compliquer autant que possible une éventuelle réélection du président Azali Assoumani.
Le chef de l’État comorien a multiplié les rendez-vous en tant que président de l’UA, en marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Coulisses.
Mis devant le fait accompli en avril avec l’opération « Wuambushu », le président comorien compte sur son récent passage à Paris pour que la France assouplisse sa position. Au nom des longues relations établies entre les deux pays.
L’opération de police lancée par les autorités françaises à Mayotte, qui marque un tournant dans le durcissement de la politique migratoire, témoigne de la persistance du contentieux territorial entre l’Union des Comores et l’ancienne puissance coloniale.
Au terme d’un marathon diplomatique réussi, le chef de l’État comorien a succédé au Sénégalais Macky Sall à la tête de l’Union africaine. Aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
Trois ans après leur premier rendez-vous, l’Union des Comores et ses principaux partenaires se sont retrouvés pour relancer le processus de développement du pays.
Avec son nouveau roman, « Le Feu du milieu », mettant en scène deux héroïnes aux statuts sociaux bien différents, la romancière comorienne propose un conte allégorique au carrefour des croyances ancestrales et de l’islam.
L’ancien chef de l’État a été reconnu coupable de « haute trahison » par la Cour de sûreté. Rare hôte africain de Mahmoud Ahmadinejad, soutien affiché d’Omar el-Béchir… Retour sur le parcours de celui que ses opposants surnommaient « l’ayatollah des Comores ».
Une peine de prison à vie a été requise, le 24 novembre, contre l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, jugé pour haute trahison à Moroni. Et, ces derniers jours, une affaire de subornation de témoin, en l’occurrence de l’homme d’affaires Bachar Kiwan, a fait surface.
Au-delà de toute procédure légale, Ahmed Abdallah Sambi est en détention provisoire depuis plus de quatre ans. Mais l’ex-président, très affaibli, refuse d’être jugé par cette cour.
Placé en détention provisoire depuis cinq ans, l’ex-chef de l’État devrait comparaître dans les prochains jours pour haute trahison devant la Cour de sûreté de l’État. Un rebondissement inattendu, dans lequel son avocat voit « une manœuvre » du président Azali Assoumani.
Au-delà de toute procédure légale, l’ancien président de l’Union des Comores vient d’entamer sa cinquième année en détention provisoire. Sans que son cas ne suscite pour l’instant d’autre inquiétude que celle de ses proches.
Cinq étoiles, 60 millions de dollars d’investissement et des partenaires solides… Quinze ans après sa destruction, le légendaire palace de la Grande Comore, bientôt reconstruit, devrait rouvrir ses portes en juin 2024.
Le chef de l’État comorien revient sur la situation économique délicate que traverse son pays, tout en insistant sur la nécessaire unité politique de l’archipel.
Le 30 avril 1999, celui qui est alors le chef d’état-major de l’armée comorienne décide de s’emparer du pouvoir au nom de l’unité du pays. Il revient pour JA sur le dernier coup d’État en date dans l’archipel.
En visite à Paris, après avoir fait étape à Glasgow et Dubaï, le président Azali Assoumani veut convaincre les investisseurs de revenir dans son pays, lequel a plutôt bien résisté à la crise économique engendrée par la pandémie de Covid-19.
Marseille l’Africaine (4/4). Cette cheffe comorienne a dû surmonter bien des difficultés avant de s’imposer dans le métier en offrant une cuisine à la fois subtile et puissante, à son image.
En détention provisoire depuis août 2018, l’ancien président des Comores Ahmed Abdallah Sambi vit depuis reclus dans sa résidence de Voidjou, sur l’île de Grande-Comore. Dans une lettre de douze pages adressée au président Azali Assoumani, il réclame un geste.
Venus à Paris afin de mobiliser les bailleurs pour les Comores, le chef de l’État Azali Assoumani et son gouvernement sont repartis avec 4,3 milliards de dollars de promesses de financement.
Le gouverneur de la Banque centrale des Comores dresse le portrait de l’économie de l’archipel, entre besoins de financement, dépendances aux importations et aux dépenses publiques.
Si les chiffres officiels font état de 200 000 à 300 000 personnes, les Comoriens de l’étranger seraient en réalité près de 400 000 à travers le monde, dont plus de 80 % établis en France. La manne financière de ses mandats est précieuse, mais peu productive.
Les Comores cherchent à résoudre le problème énergétique chronique de l’archipel, avec de nouvelles unités de production bientôt en service, et un début de diversification vers les énergies renouvelables.
Échaudés par leurs difficultés passées, les établissements bancaires se contentent souvent de gérer les dépôts. Pourtant, l’économie, largement sous-financée, a impérativement besoin d’une mobilisation du secteur.
Réformes économiques, révision de la Constitution, production d’énergie, promesses pétrolières, relations avec la France, critiques de l’opposition… Le président de l’Union des Comores s’explique et expose son projet pour l’archipel.
Liaisons inter-îles, modernisation des ports, construction d’un nouvel aéroport, création d’une compagnie aérienne… Les défis sont nombreux pour sortir de l’insularité.