C’est un référendum en forme de plébiscite qu’a remporté le chef de l’état comorien. Le scrutin, contesté par l’opposition, lui offre la possibilité de diriger tout l’archipel jusqu’en 2029.
« Mascarade », c’est le terme qu’a employé mercredi l’opposition comorienne et une organisation de la société civile pour qualifier les résultats du référendum constitutionnel, approuvé lundi à 92,7% des voix.
Les Comoriens ont approuvé à 92,74 % le référendum destiné à renforcer les pouvoirs du président Azali Assoumani, a-t-on appris mardi 31 juillet de source officielle. Un scrutin boycotté par l’opposition, qui dénonce un « trucage ».
Les électeurs des Comores sont appelés lundi à se prononcer par référendum sur une réforme constitutionnelle contestée qui permettrait au président Azali Assoumani de prolonger son règne, dans un contexte de vives tensions politiques.
Accusé du meurtre du colonel Combo Ayouba en 2010, Mohamed Amiri Salimou, chef d’état-major sous le président Abdallah Mohamed Sambi, s’est présenté à la présidentielle comorienne de 2016 et collectionne les diplômes prestigieux.
Depuis qu’Ahmed Saïd Djaffar, le vice-président d’Azali Assoumani, s’est opposé à la tenue du référendum constitutionnel, les hostilités sont ouvertes entre les deux hommes : le président lui a coupé le téléphone et repris son véhicule de fonction.
Réélu en mai 2016 à la présidence de l’Union des Comores, après avoir effectué un premier mandat de 2002 à 2006, Azali Assoumani a accordé une interview à Jeune Afrique en marge du 31e sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA), qui se clôt ce 2 juillet dans la soirée à Nouakchott.
Alors que la Constitution actuelle lui interdit de briguer un second mandat, le président comorien a annoncé vouloir se représenter en 2019 si le « oui » l’emporte au référendum constitutionnel du 29 juillet.
Le gouvernement français a décidé de suspendre la délivrance de visas aux ressortissants comoriens. Une mesure de rétorsion face au refus de Moroni de laisser rentrer sur son territoire les Comoriens refoulés de Mayotte. « Nous avons refusé de nous agenouiller devant la France et nous continuerons » a réagi le ministre comorien des Affaires étrangères.
Avec son premier roman, « Vert cru », Touhfat Mouhtare entraîne ses lecteurs dans un tourbillon narratif parfaitement maîtrisé – et subtilement iconoclaste.
À la tête de l’archipel des Comores depuis 2016, Azali Assoumani a annoncé une réforme des institutions, suivie d’une probable élection présidentielle anticipée dans le courant de l’année 2019. Un scrutin auquel le président entend bien se présenter.
Les anciens présidents comoriens Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Ikililou Dhoinine sont visés par une procédure judiciaire suite à une affaire de vente de passeports entre 2008 et 2016. Plus de 48 000 passeports ont été accordés à des populations apatrides durant cette période, au lieu des 4 000 initialement prévus.
La crise mahoraise a été au cœur du tête-à-tête entre Souef Mohamed El-Amine, le ministre des Affaires étrangères comorien, et son homologue français Jean-Yves Le Drian, le 19 avril à Paris. Ce dernier lui a demandé d’accepter le retour de ressortissants extradés de Mayotte.
Avec « Sur le chemin du Taarab », le musicien Chébli Msaïdie revient sur son parcours et sur les contradictions qui minent la société comorienne contemporaine.
Zone libre-échange, accords régionaux, situation à Mayotte et relations avec Paris… En marge du sommet extraordinaire de l’Union africaine de Kigali, Souef Mohamed El-Amine, ministre des Affaires étrangères des Comores, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Assises nationales comoriennes, réformes de l’Union africaine (UA), relation avec la France, crise entre l’Arabie saoudite et le Qatar, polémique sur les propos de Donald Trump… le président de l’Union des Comores a répondu aux questions de Jeune Afrique en marge du sommet des chefs d’État de l’UA qui s’est clôt le 29 janvier à Addis Abeba.
Après l’introduction de la biométrie en RDC, le passeport congolais est devenu l’un des plus onéreux du monde. Mais même à 164 euros pièce, ce n’est pas le le plus cher d’Afrique !
Le nouveau président français a fait une blague déplacée sur les kwassa-kwassa comoriens, oubliant les tragédies qui leur sont associées. Tollé et gêne aux entournures…
Le ministre comorien des Affaires étrangères, Mohamed Bacar Dossar, a exigé lundi des excuses du président français Emmanuel Macron, jugeant que sa plaisanterie sur les « kwassa-kwassa » était « choquante et méprisante ».
L’année qui s’achève témoigne de la vigueur des auteurs de fictions africaines. Elle a aussi été marquée par l’émergence de nouvelles voix, pour certaines récompensées par de prestigieux prix littéraires.
Fatima* a 29 ans. Après de longues études au Maroc, cette Comorienne a tenu à rentrer à Moroni pour apporter « sa pierre à l’édifice du développement » de son pays. Pour ce nouvel épisode de notre série sur l’argent des Africains, elle nous a ouvert son portefeuille.
Après des études parisiennes, Ibrahim Aboubacar a regagné l’île où il a grandi. Ingénieur, syndicaliste et aujourd’hui député PS, ce quinqua engagé veut avant tout « être utile » aux insulaires.
En cette fin de novembre 1989, la situation est tendue dans l’archipel des Comores. Les volontés du président, du peuple, des forces armées et des influences étrangères créent une situation politique électrique. Le 26 du mois, la tension atteint son paroxysme.
De retour à la tête de l’archipel au terme d’un scrutin controversé, le colonel affirme vouloir reprendre le pays en main et ne plus s’accorder le droit à l’erreur. Entretien.
La France a failli refuser de l’accueillir pour la promotion de son premier livre. C’eût été dommage ! Avec Anguille sous roche, le Comorien Ali Zamir est l’un des auteurs en vue de l’année.
Ébullition autour du franc CFA : alors qu’une réunion des ministres de la zone franc se tient à Paris vendredi, le secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) Carlos Lopes, qui s’apprête à démissionner, pointe du doigt mercredi « un mécanisme désuet ». Dans ce contexte, « J.A. » publie les bonnes feuilles d’un ouvrage collectif à paraître, « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire. À qui profite le franc CFA ? ».
L’académie Goncourt a dévoilé ce mardi 6 septembre sa première sélection de 16 romans en lice pour le plus prestigieux prix littéraire du monde francophone. Parmi eux, trois écrivains d’origine africaine : Natacha Appanah, Gaël Faye et Leila Slimani.
Face à la mondialisation, les îles et archipels du Sud-Est africain souhaitent dépasser leurs différences pour s’unir. Sous la houlette de la Commission de l’océan Indien, qui a fait de l’intégration régionale son objectif principal.