Selon Victor Basile Séri Dehoua, chef de file des indépendants du FPI aux législatives ivoiriennes du 11 décembre, aucun d’entre eux n’a remporté le moindre siège. En cause : le mot d’ordre de boycott du FPI qui, jumelé à la crainte de nouvelles violences sur les populations, a laissé un boulevard aux candidats du pouvoir. Le taux de participation risque d’être historiquement bas.
Première leçon à tirer des législatives ivoiriennes, dont les résultats commencent à être publiés depuis lundi soir par la CEI : elles se sont déroulées de manière pacifique, mais le taux de participation attendu devrait être assez faible. Reste à savoir comment, grâce au boycott du FPI, les deux poids lourds de la coalition présidentielle, le RDR et le PDCI, vont se partager le gâteau du pouvoir dans la nouvelle Assemblée.
Les Ivoiriens se sont rendus aux urnes dimanche 11 décembre pour choisir leurs députés, lors des premières élections depuis la crise postélectorale. Suite à l’appel au boycott du parti de Laurent Gbagbo, le scrutin a été marqué par une faible participation, mais peu d’incidents ont été déplorés.
Certains ne se sentent pas « concernés » par les législatives de dimanche en Côte d’Ivoire, souvent des sympathisants de l’ex-président Laurent Gbagbo. Les autres sont allés voter pour tourner la page et avoir enfin la paix et la stabilité.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé « tous ses compatriotes » à voter pour les législatives de dimanche, boycottées par le parti de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo, qui est écroué à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
Pour les législatives ivoiriennes de ce 11 décembre, l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) fait la distinction entre hommes en armes et politiques. Autour de Guillaume Soro, aucun ex-comzone ne s’est présenté à la députation.
Les opérations de vote pour les élections législatives ont débuté dimanche vers 07H00 (locales et GMT) en Côte d’Ivoire. Elles sont boycottées par le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, écroué à la Cour pénale internationale (CPI).
« On a trop de souffrances », lâche Koina Soro au milieu du champ de coton où il travaille. Dans le grand nord ivoirien, la population a pâti du naufrage de cette richesse locale après une décennie de crise, et attend toujours le retour de l’Etat dans la région.
Venus de plusieurs pays d’Europe, des centaines d’Ivoiriens ont manifesté samedi à La Haye devant la Cour pénale internationale (CPI) qui soupçonne leur ancien président de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de fin 2010-début 2011.
Sur un total de 1 182 candidats aux élections législatives ivoiriennes du 11 décembre, plus d’un tiers se présentent sans le soutien de partis. Essentiellement des notables locaux.
Le redécoupage électoral auquel le pouvoir a procédé en vue des législatives du 11 décembre passe mal. Le FPI de Gbagbo en a fait un motif de boycott du scrutin et le PDCI de Bédié juge qu’il favorise trop son allié, le RDR de Ouattara, à son détriment. Explications.
Chef d’une rébellion en voie de dissolution et Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, candidat aux législatives de dimanche, achève vendredi sa campagne dans sa ville de Ferkessédougou (nord) avec une incertitude légère: victoire à 98, 99 ou 100%?
La future procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, accorde une interview exclusive à Jeune Afrique dans son édition n° 2657, en kiosques du 11 au 17 décembre. Et fait le tour de la question des rapports compliqués de son institution avec le continent.
La capitale du Bas-Sassandra est la deuxième ville ivoirienne à se doter d’un réseau de bus. Une initiative privée qui change le quotidien des Pétrussiens.
Confronté à une recrudescence de la violence à l’approche des élections législatives de dimanche, le gouvernement promet de sévir contre l’utilisation de militaires, notamment des éléments des FRCI par certains candidats.
Pour Charles Konan Banny, le président de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) ne doit pas saper le retour à la paix en Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle il refuse de commenter une simple « décision de justice ».
Crise oblige, l’Assemblée nationale sortante remonte à l’année 2000. Mais depuis, le paysage politique a radicalement changé en Côte d’Ivoire. Tour d’horizon à quelques jours des élections législatives du 11 décembre.
Dans un accord signé avec les autorités ivoiriennes le 27 novembre, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Donald Kaberuka précise les conditions du retour de l’institution à Abidjan.
Les journaux ivoiriens ont largement commenté et analysé la première comparution de l’ancien président Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI), le lundi 5 décembre 2011. Revue de presse pour le moins contrastée.
Un attentat à l’objet explosif – probablement une roquette selon l’armée ivoirienne – pendant les préparatifs d’un meeting du PDCI a fait au moins trois morts mercredi après-midi à Grand Lahou, près d’Abidjan. Un acte pour l’instant non revendiqué.
La sécurité est l’un des principaux enjeux des législatives du 11 décembre en Côte d’Ivoire. Boycotté par le parti de Laurent Gbagbo, le scrutin va se jouer essentiellement entre le RDR d’Alassane Ouattara, le PDCI de Henri Konan Bédié et… les indépendants du FPI.
La capacité de la centrale thermique d’Azito sera portée à 450 MW d’ici à 2013. De quoi assurer l’indépendance énergétique de la Côte d’Ivoire et lui permettre d’exporter vers les États voisins.
Souvent remplaçant depuis le début de saison, l’Ivoirien a endossé le costume de sauveur en inscrivant le 6 décembre un doublé pour Chelsea face à Valence (3-0), qui qualifie son équipe pour les 8e de finales de la Ligue des champions.
Trois petits partis membres du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD, opposition) et quelques candidats indépendants issus du FPI ont décidé lundi de participer aux élections législatives prévues dimanche 11 décembre en Côte d’Ivoire. Malgré le boycott officiel du parti de Laurent Gbagbo.
Après treize jours de détention préventive pour « incitation à des infractions pénales par voie de presse », les trois journalistes du quotidien d’opposition pro-Gbagbo « Notre Voie », César Etou, Didier Dépri et Boga Sivori, ont recouvré leur liberté mardi. Au terme d’un procès expéditif devant le tribunal des flagrants délits d’Abidjan.
Conséquence de la crise postélectorale, le géant suisse Nestlé enregistre une chute de 40 % de l’activité de sa filiale basée à Abidjan. Mais il poursuit ses investissements sur le continent.
Après avoir travaillé en Belgique et en Roumanie pour le groupe suédois de télécoms, il est nommé responsable de la filiale ivoirienne et directeur des opérations pour les services gérés en Afrique subsaharienne.