Auteur d’un doublé à Hambourg, Papiss Cissé peut toujours espérer terminer meilleur buteur du championnat allemand. En Angleterre, l’Ivoirien Salomon Kalou a offert la victoire à Chelsea alors qu’en France, son compatriote Gervinho a largement aidé Lille à reprendre la première place.
Le nouveau procureur de la République en poste à Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, doit entendre Laurent Gbagbo et ses proches à partir du 4 mai dans le cadre de l’enquête préliminaire qu’il dirige sur les crimes de l’ancien régime. Les auditions doivent se conclure au mois de juin.
Six mois après son investiture, le président Alpha Condé commence à récolter les fruits de la bonne tenue de la première élection démocratique en Guinée. Avec la visite du commissaire européen au développement prévue le 6 mai, l’UE manifeste son appui à la démocratie guinéenne naissante.
L’ancien Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny sera prochainement nommé président de la « Commission pour le dialogue, la vérité et la réconciliation » en Côte d’Ivoire, a annoncé dimanche le président ivoirien Alassane Ouattara.
La Banque mondiale a publié le rapport 2011 sur « le développement dans le monde ». Au moment où le continent est le théâtre de violents conflits, ce document explore les tristes conséquences des guerres et de l’insécurité dans les pays pauvres.
La piste principale dans l’enlèvement le 4 avril à Abidjan de quatre étrangers, dont deux Français, est celle de l’implication de miliciens et d’éléments de la Garde républicaine du président déchu Laurent Gbagbo, a déclaré samedi à l’AFP le ministre ivoirien de la Justice.
L’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan et l’archevêque sud-africain Desmond Tutu se rendent à Abidjan les 1er et 2 mai. Objectif : favoriser la paix et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.
Des combattants pro-Gbagbo de Yopougon ont déposé leurs armes aux pieds du général Mangou et des principaux chefs des FRCI, au cours d’une cérémonie vendredi. Un premier pas vers la pacification de ce quartier d’Abidjan qui échappe encore au contrôle d’Alassane Ouattara.
À première vue, c’est un eldorado. Mais à y regarder de plus près, on déchante. Rivalités ethniques et foncières, brigandage… La région ouest de la Côte d’Ivoire est un concentré de tous les maux dont souffre le pays.
Il suffit de parcourir internet, de consulter les blogs qui font florès depuis la chute de Laurent Gbagbo pour mesurer l’ampleur de la tâche qui attend Alassane Ouattara.
Avant de pouvoir gouverner selon ses promesses de campagne, Alassane Ouattara devra d’abord reconstruire et ramener la paix dans une Côte d’Ivoire dévastée par près de cinq mois de violences postélectorales.
Le chef rebelle Ibrahim Coulibaly, dit « IB », a été tué par les FRCI d’Alassane Ouattara et Guillaume Soro mercredi soir à Abidjan. Son « commando invisible » était vu comme une menace par le nouveau pouvoir ivoirien, bien qu’il ait contribué à la chute de Laurent Gbagbo.
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI, loyales à Alassane Ouattara) ont engagé une nouvelle fois le combat mercredi contre les forces du « commando invisible », qui se battaient il y a peu contre Laurent Gbagbo à Abidjan. La veille, son chef Ibrahim Coulibaly s’était pourtant dit prêt à déposer les armes.
Le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara s’est engagé à ce que les auteurs de tueries – quels qu’ils soient – répondent de leurs actes. Mais comparaîtront-ils devant la Cour pénale internationale (CPI) ou devant des tribunaux nationaux ?
Selon le numéro 2 du « Commando invisible », Félix Anoblé, qui a rencontré les FRCI hier à Abidjan, l’ordre de désarmer a été transmis par IB à ses hommes. Lequel attend toujours de rencontrer Alassane Ouattara.
Isolé, encerclé, épuisé et affamé, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est montré pugnace jusqu’au bout, n’hésitant pas à ordonner le bombardement de la résidence de l’ambassadeur de France. Récit d’une capture obtenue de haute lutte le 11 avril 2011.
Les combats à l’arme lourde continuaient lundi à Yopougon, entre miliciens favorables à Laurent Gbagbo et soldats des FRCI qui tentent de les déloger. Le temps est compté pour Alassane Ouattara, qui doit rapidement pacifier Abidjan afin de relever les défis de la relance et de la réconciliation.
À peine installé dans ses fonctions de président de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara sait qu’il ne bénéficiera d’aucun répit. Ses urgences : redresser l’économie et, surtout, réconcilier un pays meurtri et divisé.
L’archevêque d’Abidjan, Jean-Pierre Kutwa, a appelé les Ivoiriens « au pardon, à la réconciliation et à la paix », dans son message pascal lu dans toutes les paroisses de la capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Simone Gbagbo, épouse du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, retenue depuis le 11 avril au QG du chef de l’Etat Alassane Ouattara à Abidjan, a été placée en résidence surveillée à Odienné, dans le nord-ouest du pays.
Pascal Affi N’Guessan, chef de file du FPI de Laurent Gbagbo, a été transféré de sa résidence surveillée jusqu’au QG d’Alassane Ouattara pour éviter les « débordements », selon le camp présidentiel.
Le dernier carré des miliciens pro-Gbagbo continue de se battre à Yopougon, dans la capitale économique ivoirienne. Le gouvernement de Guillaume Soro tente de trouver une solution négociée, sans y parvenir pour l’instant.
Lieu de débats et d’échanges lors des révoltes arabes, les réseaux sociaux ont désormais une nouvelle utilité : l’organisation de l’aide lors de crises humanitaires.
Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances, Charles Koffi Diby, a dévoilé son plan pour faire repartir rapidement l’activité, lors d’un point de presse avec son homologue française Christine Lagarde. Les patrons français, préoccupés par la situation sécuritaire, étaient venus nombreux.
De retour du Ghana, le président du Conseil constitutionnel ivoirien, Paul Yao N’Dré, très proche du président déchu Laurent Gbagbo, a été obligé de faire amende honorable… du bout des lèvres.
Le président du Conseil constitutionnel ivoirien, Paul Yao N’Dré, jusque-là introuvable, était attendu à Abidjan à 15 heures ce jeudi. Il devait ensuite rencontrer le président Alassane Dramane Ouattara, dont il va vraisemblablement entériner l’investiture.
C’est un banal fait divers qui a mis le feu aux poudres, fin mars. Pour la première fois, des mutins s’en sont pris à des symboles de l’État burkinabè, preuve que le malaise est profond dans cette armée où l’on a recruté à tour de bras ces dernières années. Enquête.