L’attaquant ivoirien de Chelsea Didier Drogba fera son grand retour le 27 mars à Accra contre le Bénin. Selon un proche, le capitaine des Éléphants souhaite s’effacer au profit des « jeunes » comme Gervais Yao Kouassi alias Gervinho (Lille) ou Salomon Kalou (Chelsea FC).
Soutien indéfectible de Laurent Gbagbo, le président angolais José Eduardo dos Santos vient à son tour de reconnaître la position de l’Union africaine, qui considère Alassane Ouattara comme le seul président élu de Côte d’Ivoire. Lâchage en règle du président ivoirien sortant ? Tout n’est pas si simple.
Redéployée dans la capital malienne, la bourse régionale souffre de l’arrêt de l’activités des grandes banques ivoiriennes actives dans la conservation des titres.
Selon l’International Crisis Group, il faut se rendre à l’évidence : la guerre civile a déjà commencé en Côte d’Ivoire. Alors que les chefs d’État de la Cedeao se réunissent à Abuja mercredi et jeudi, tout sur le terrain semble lui donner raison.
Jour après jour, le pays s’enlise un peu plus dans la crise postélectorale, et à quel prix ! Le système financier est bloqué, les exportations de cacao sont au point mort et le chômage technique se généralise.
Le Programme alimentaire mondial juge inacceptable que les donateurs n’aient pas répondu à ses demandes de fonds pour la Côte d’Ivoire, alors que le pays fait face à une grave détérioration de sa situation humanitaire. Le volet militaire de la mission de l’ONU est pour sa part critiquée dans les deux camps.
À l’instar de ce qui se passe en Libye, Alassane Ouattara demande à l’ONU une résolution pour autoriser le recours à la force en Côte d’Ivoire et protéger les civils de la guerre civile naissante. Tout en lui permettant d’accéder au pouvoir.
Les Forces nouvelles alliées à Alassane Ouattara sont entrées lundi dans la ville de Bloléquin après de violents combats. En un mois, c’est la quatrième ville prise aux forces pro-Gbagbo dans l’Ouest.
Laurent Gbagbo s’en méfie, mais ne peut pas s’en passer ; Alassane Ouattara le courtise, mais ne parvient pas à le retourner… Depuis le second tour de la présidentielle, le chef d’état-major des armées Philippe Mangou est un homme très demandé. Portrait.
Longtemps, la femme du général Mangou a accueilli à son domicile un groupe de prière, composé de plus d’une trentaine de personnes. Prêches enflammés, prédicateurs passionnés, orchestre… Julienne est aussi pieuse que son époux.
Suite à l’appel lancé par le leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, des milliers de partisans du président sortant, Laurent Gbagbo, se sont présentés à Abidjan pour s’enrôler dans l’armée.
Alors que la guerre civile menace la Côte d’Ivoire, l’Onuci est tentée de répondre à l’appel du président élu Alassane Ouattara et de se départir de sa neutralité dans la crise postélectorale. Mais le camp du président sortant Laurent Gbagbo compte sur l’implication des Casques bleus dans les combats pour provoquer un sursaut favorable à son régime.
La porte-parole du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a appelé dimanche l’ONU à « passer à l’action » pour « protéger les civils » et donner à M. Ouattara « les moyens de gouverner ».
Le chef des « Jeunes patriotes », les fervents partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, a appelé samedi à Abidjan la jeunesse à « se faire enrôler dans l’armée afin de libérer la Côte d’Ivoire », en proie à une meurtrière crise postélectorale.
Des milliers d’Ivoiriens prenaient d’assaut samedi les gares routières d’Abidjan pour fuir les violences alors que la métropole ivoirienne était sous tension juste avant un « appel historique » promis par le camp du président sortant Laurent Gbagbo.
Des conteneurs de l’Onuci bloqués à Douala ont alimenté les soupçons de trafic d’armes vers la Côte d’Ivoire. Mais après inspection, plusieurs camions ont déjà repris leur route. Le reste ne devrait pas tarder.
Pour le patron des patrons ivoiriens, Jean Kacou Diagou, il est urgent de sortir la Côte d’Ivoire de son impasse politique. Car c’est l’avenir de l’économie du pays qui est désormais en jeu. Interview.
En perte de vitesse, Laurent Gbagbo appelle au « dialogue interivoirien » dans le cadre de l’UA, tout en rejetant la position de l’institution panafricaine qui reconnaît la pleine et entière légitimité du président élu Alassane Ouattara. Pendant ce temps, les combats continuent à Abobo, où les obus des forces fidèles au président sortant ont fait au moins 25 morts, selon l’ONU.
Les forces du président sortant Laurent Gbagbo ont encore frappé le quartier d’Abobo à Abidjan. Mais cette fois, ce ne sont pas des maisons individuelles qui ont été prises pour cible mais un marché rempli de monde. Bilan : « entre 25 et 30 personnes tuées », selon l’ONU.
L’attaque d’Abobo par les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo a fait au moins douze morts civils jeudi 17 mars dans un marché populaire. Les combats menacent de s’étendre à tous les quartiers d’Abidjan.
D’après Guillaume Soro, le Premier ministre d’Alassane Ouattara, les Forces nouvelles ont saisi un BM-21, lance-roquettes autotracté de fabrication russe, lors de la prise de la ville de Toulépleu.
Mardi, le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a eu un contact téléphonique avec son homologue sud-africain Jacob Zuma, qui lui a conseillé de se retirer.
Les troupes qui ont attaqué la ville de Duékoué mercredi ont été repoussées, selon le camp Gbagbo. Les Forces nouvelles (pro-Ouattara) nient cependant toute responsabilité dans cette attaque ainsi que dans la guérilla urbaine menée par le « commando invisible » à Abidjan.
Plusieurs associations proches du président ivoirien élu Alassane Dramane Ouattara entendent porter plainte contre l’institut de sondage français TNS Sofres pour avoir délégué ses enquêtes à une structure locale favorable à Laurent Gbagbo.
Le gouvernement de Gbagbo mène actuellement des discussions avec quelques employés de la SIB en vue de la nationalisation prochaine de la banque et sa réouverture.
La filiale ivoirienne du groupe de téléphonie mobile a un besoin impératif d’argent frais. Mais tout nouveau financement est exclu avant que le bras de fer entre ses dirigeants Nizar Dalloul et Eugène Marie Diomandé trouve une issue. Explications.
Jour après jour, le pays s’enlise un peu plus dans la crise postélectorale, et à quel prix ! Le système financier est bloqué, les exportations de cacao sont au point mort et le chômage technique se généralise.