Duékoué, une ville de la zone Sud, contrôlée par les forces pro-Gbagbo, a connu des tirs à l’arme lourde mercredi matin. La veille, un imam était tué dans la capitale économique après la prière. Human Rights Watch dénonce « des crimes contre l’humanité ».
Alors que Laurent Gbagbo perd du terrain et que la guerre civile menace d’éclater à nouveau en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a lancé mardi soir au président sortant un appel à saisir sa « dernière chance » pour une « sortie de crise pacifique et honorable ». Tout en promettant de former un gouvernement d’union nationale.
L’Afrique du Sud s’est officiellement rangée derrière la position de l’Union africaine, qui reconnaît Alassane Dramane Ouattara comme seul président légitime de Côte d’Ivoire. L’isolement diplomatique du président sortant Laurent Gbagbo s’en trouve encore augmenté.
Les Forces de défense et de sécurité (FDS) favorables à Laurent Gbagbo sont parvenues à arrêter l’avancée des insurgés pro-Ouattara dans Abidjan. Lors de combats à la mi-journée, quatre membres des Jeunes patriotes ont été abattus.
L’offensive lancée samedi par Laurent Gbagbo à Abobo semble se retourner contre lui. Les combats s’étendent désormais à deux quartiers jusque-là calmes : Yopougon et Adjamé. Le camp du président sortant promet de réagir.
Le contrôle de la presse et de l’information est un enjeu crucial de la crise postélectorale ivoirienne. Les journalistes, quel que soit le journal dans lequel ils publient leurs articles, sont régulièrement pris à partie. Et ils risquent leur vie.
Son pouvoir est toujours aussi contesté en Côte d’Ivoire, son régime est frappé de sanctions, et ses fidèles doivent affronter les partisans d’Alassane Ouattara à Abobo, Koumassi, Yopougon et dans l’ouest du pays. Comment Laurent Gbagbo vit-il son isolement croissant ? Enquête au coeur de la mouvance du président sortant.
Lundi matin, pendant deux heures, des tirs à l’arme lourde ont retenti à Yopougon, près de la résidence privée de Philippe Mangou, chef d’état-major des armées fidèles au président sortant. Même scénario en fin d’après-midi dans le quartier d’Adjamé. Pendant ce temps, l’avancée des Forces nouvelles dans l’ouest de la Côte d’Ivoire provoque des défections du côté des troupes pro-Gbagbo.
Les Forces nouvelles de Guillaume Soro avancent dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Après avoir pris Toulépleu, elles contrôlent désormais Doké, à 10 km de Bloléquin. Si cette dernière ville tombait, la voie vers le port de San Pedro serait ouverte.
L’homme d’affaires libano-ivoirien Roland Dagher, membre du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire et proche de Laurent Gbagbo, est sous le coup de sanctions imposées par l’Union européenne. Il explique pourquoi, selon lui, ces sanctions sont inéquitables.
Dans une émission radiophonique, le secrétaire général de l’OIF, Abdou Diouf, a appelé le président ivoirien Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir. Il demande également au Conseil de sécurité de l’ONU de prendre ses responsabilités, se disant favorable à une éventuelle intervention militaire pour éviter la guerre civile.
Le président ivoirien élu Alassane Ouattara était de retour dimanche à Abidjan au lendemain d’une offensive de militaires fidèles à son rival, le président sortant Laurent Gbagbo, qui a fait au moins une dizaine de morts.
Dans le quartier pro-Ouattara d’Abobo, à Abidjan, les FDS ne font désormais plus le détail entre civils et combattants. Tirs de mortier, roquettes, hélicoptères de combat… Laurent Gbagbo, dont la légitimité n’est pas reconnue par l’UA, semble rentrer de plein pied dans une logique de guerre civile en plein cœur d’Abidjan. Il y aurait déjà au moins huit morts.
Les FDS ont lancé une offensive à Abobo, quartier d’Abidjan tenu par le « commando invisible » opposé au pouvoir de Laurent Gbagbo. Aucun bilan des combats n’était encore disponible à la mi journée.
Mbark Boussoufa a finalement changé d’avis et s’envole pour le Daguestan et non pour la Tchétchénie comme annoncé précédemment. La Tunisie a quant à elle choisi Trabelsi comme nouveau sélectionneur, alors qu’Alain Michel n’est plus l’entraîneur du MC Alger. Pour les prochains matchs internationaux, la Côte d’Ivoire recevra bien le Bénin à Abidjan, le 26 mars prochain, à la veille d’un Algérie-Maroc explosif.
Dans le quartier d’Abobo, à Abidjan, Laurent Gbagbo n’est pas le bienvenu. Mais malgré les affrontements entre les forces qui lui sont fidèles et le « commando invisible » pro-Ouattara, malgré les tirs, les roquettes et les obus qui s’abattent parfois sur les habitations, la vie continue. Reportage.
Le camp Gbagbo refuse de céder la moindre parcelle de pouvoir et prend de plus en plus violemment à partie le personnel de l’ONU. La situation reste extrêmement tendue à l’ouest du pays et à Abidjan, dans le quartier pro-Ouattara d’Abobo. Une guerre civile à deux doigts de reprendre ?
Les habitants de Tiébissou, dans le centre de la Côte d’Ivoire, ont entendu d’importants tirs à l’arme lourde jeudi soir. Mais ni les Forces nouvelles ni les Forces de défense et de sécurité n’ont confirmé être impliquées dans des combats.
Lors des réunions de l’UA qui se sont déroulées jeudi à Addis-Abeba, l’Union africaine (UA) a maintenu sa position sur la crise ivoirienne et réaffirmé la légitimité du président élu Alassane Ouattara. Les solutions politiques proposées par le panel de chefs d’État africains ont été vigoureusement rejetées par le camp Gbagbo.
Les deux groupes français s’inquiètent pour leurs filiales ivoiriennes et nord-africaines, menacées par l’instabilité politique qui secoue ces régions. Le point sur les risques qu’ils courent réellement.
Les émissaires de Laurent Gbagbo, Pascal Affi N’guessan et Alcide Djédjé, ont rejeté les propositions des membres du panel de l’UA pour résoudre la crise ivoirienne. Non rendues publiques pour l’instant, celles-ci réaffirment vraisemblablement la position de l’UA selon laquelle le président sortant doit quitter le pouvoir. Une reprise de la guerre civile paraît de plus en plus inévitable.
Chute des dictatures arabes, crise en Côte d’Ivoire, élections en RDC, biens mal acquis… Du haut de son quart de siècle au pouvoir (en deux épisodes distincts), le chef de l’État analyse avec flegme les aléas de l’actualité africaine et congolaise. Entretien exclusif.
Depuis que Ouattara est sorti de Côte d’Ivoire pour se rendre à la réunion de l’UA à Addis-Abeba, le gouvernement de Laurent Gbagbo veut soumettre à autorisation les vols des hélicoptères de l’Onuci et de l’opération Licorne. Une manière de dire qu’ils peuvent être pris pour cibles, comme les convois de Casques bleus…
Le président ivoirien élu Alassane Dramane Ouattara est arrivé à Addis-Abeba mercredi soir, où le panel des chefs d’État africains doit remettre ses conclusions ce jeudi. Le camp du président sortant Laurent Gbagbo a déjà fait savoir qu’il n’y avait « rien à négocier ».
Vingt-quatre heures avant une réunion décisive de l’UA sur la crise ivoirienne qui menace de dégénérer en guerre civile, le camp du président sortant Laurent Gbagbo a annoncé compter sur l’appui de sept pays « alliés ». Dont, l’Angola, la RDC, l’Afrique du Sud mais aussi la Guinée équatoriale – qui préside l’UA.
Surnommée « Bagdad city », la commune déshéritée d’Abobo, à Abidjan, est le théâtre de combats souvent à l’arme lourde entre unités de l’armée fidèles à Laurent Gbagbo et partisans d’Alassane Ouattara. Le début d’une nouvelle guerre civile en Côte d’Ivoire ?
Le discours de Charles Blé Goudé est toujours volontiers nationaliste, mais les invectives ont perdu de leur virulence. Pur produit du système Gbagbo, qui l’a fait ministre, l’ancien leader étudiant se rêve un destin national. Rencontre.
La réunion du panel de chefs d’État de l’UA sur la crise ivoirienne, prévue jeudi prochain à Addis-Abeba, devrait se dérouler sans Laurent Gbagbo mais en présence d’Alassane Ouattara. Que peut-il sortir de cette rencontre, alors que la Côte d’Ivoire semble s’enfoncer chaque jour un peu plus dans le chaos ?
Présent au Liberia depuis bientôt trois ans, le géant agro-industriel ivoirien Sifca a réalisé à quelques semaines d’intervalle deux opérations majeures dans le caoutchouc et l’huile de palme, deux de ses trois filières principales avec le sucre. Il montre ainsi sa vitalité, à l’heure de présenter un excellent bilan 2010.