Dans la nuit de jeudi à vendredi, de violents affrontements ont éclaté à Yamoussoukro entre des Forces défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo et des partisans d’Alassane Ouattara. Dans l’Ouest et à Abidjan, des heurts font également craindre une reprise de la guerre civile.
Le patron de l’Onuci, Choi Young-jin, tente de convaincre Laurent Gbagbo de laisser le fauteuil présidentiel… en le persuadant qu’il pourrait le récupérer lors des prochaines élections.
Deux zones du pays sont en proie à des combats : les Forces de défense et de sécurité loyales à Laurent Gbagbo sont aux prises avec les Forces nouvelles (proches d’Alassane Ouattara) près de la frontière libérienne et plusieurs quartiers d’Abidjan voient s’affronter les FDS et le mystérieux « commando invisible ».
Pour la première fois, le « commando invisible » communique. Responsable mardi 22 février d’une attaque contre les forces fidèles à Laurent Gbagbo, il présente un bilan des affrontements sensiblement différent de celui donné par le camp du président sortant. Et il promet de ne pas en rester là.
De très violents combats de rue se sont déroulés dans le quartier abidjanais d’Abobo mardi entre les Forces de défense et de sécurité fidèles à Laurent Gbagbo et des hommes armés surnommés le « commando invisible ». Selon des sources sécuritaires, le bilan serait d’une quinzaine de morts, mais il pourrait être beaucoup plus lourd.
Dure mission que celle du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU à Abidjan. Mais l’homme est tenace et dit n’avoir « aucun sentiment personnel » à l’égard du président sortant, qui ne lui pardonne pas d’avoir validé la victoire d’Alassane Ouattara. Interview.
Comment le gouvernement Gbagbo tente-t-il de remettre sur pied le système bancaire de Côte d’Ivoire, malgré la rupture avec la BCEAO ? Les difficultés techniques et humaines sont énormes. Mais la question est vitale pour le régime de Laurent Gbagbo.
Après la venue du président de la Commission de l’UA Jean Ping à l’hôtel du Golf lundi soir, Alassane Ouattara a finalement accepté de recevoir le panel de chefs d’État africains en dépit de l’absence du burkinabè Blaise Compaoré. Cependant, le président de la Commission de la Cedeao, Victor Gbeho, est arrivé à Abidjan en fin de journée.
D’abord Bicici, filiale de BNP Paribas, puis Citibank, Access Bank, Standard Chartered, Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI), Banque Atlantique et Banque internationale pour l’Afrique occidentale… Jusqu’où ira la vague de fermeture des institutions financières opérant en Côte d’Ivoire, toutes prisonnières de l’engrenage de la crise postélectorale (suspension de la Commission bancaire, problèmes de compensation, de sécurité et de liquidités) ?
Le président ivoirien reconnu par la communauté internationale n’a pas reçu les membres du panel de l’UA. Il souhaite la présence du président burkinabè Blaise Compaoré avant d’entamer les négociations.
C’est dans une ambiance très tendue que quatre membres du panel de l’UA – sans le Burkinabè Blaise Compaoré – sont arrivés à Abidjan, où de violents affrontements se déroulent entre partisans d’Alassane Ouattara et forces fidèles à Laurent Gbagbo. Les chefs d’État ont commencé leur visite par une rencontre avec le président sortant.
La SIB, banque issue d’un partenariat entre l’État ivoirien et la marocaine Attijariwafa Bank, a annoncé qu’elle suspendait provisoirement ses activités à partir de ce lundi 21 février. C’est la onzième banque dans ce cas, mais la première à forte participation publique.
À la veille de l’arrivée à Abidjan du panel de chefs d’État de l’UA, le camp Gbagbo fait de la levée des sanctions contre son régime une condition préalable à cette visite. Le camp Ouattara refuse pour sa part que des officiels du camp Gbagbo accueillent lesdits présidents africains. Le président burkinabè Blaise Compaoré a déjà fait savoir qu’il ne ferait pas le déplacement.
Cinq chefs d’Etat africains ainsi que des dirigeants des Nations unies et de l’Union africaine (UA), devaient se retrouver dimanche à Nouakchott pour étudier des propositions destinées à sortir la Côte d’Ivoire de la crise, qu’ils iront ensuite présenter lundi à Abidjan.
Un couvre-feu nocturne a été instauré à partir de vendredi soir pour trois jours en Côte d’Ivoire, selon un décret du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, publié à la veille de manifestations annoncées par les partisans de son rival Alassane Ouattara.
Les fermetures provisoires de banques continuent en Côte d’Ivoire. Craignant de ne pas pouvoir payer ses fonctionnaires, le gouvernement Gbagbo a décidé de nationaliser certaines d’entre elles, au premier rang desquelles les Françaises Bicici et SGBCI.
Alors que la situation bancaire empire de jour en jour, le président sortant Laurent Gbagbo tente de reprendre la main avec de simples décrets sensés rassurer la population ivoirienne. La crise économique de grande envergure est-elle évitable ?
La Société générale de banques en Côte d’Ivoire (SGBCI) est la quatrième banque à fermer ses portes temporairement en raison de l’instabilité économique et politique dans le pays.
Après le redéploiement des Casques bleus de la force de paix de l’ONU au Liberia en Côte d’Ivoire, le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé leur présence sur le sol ivoirien.
Lla Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a suspendu ses activités ce mercredi 16 février tandis que les Abidjanais se ruent dans leurs agences bancaires.
À Abidjan, personne n’ose se dire mécontent. Mais personne ne sait non plus qu’attendre du panel de cinq chefs d’État africains, chargés par l’UA de trouver une issue à la crise ivoirienne.
Dominique Ouattara, la femme du président ivoirien élu, se rend du 16 au 19 février à Bruxelles pour le Forum de la coopération Sud-Sud. Les premiers pas d’une première dame…
Qui est Moulay Hafid Elalamy, patron du groupe Saham, nouvel actionnaire de Colina ? À 51 ans, l’homme s’est forgé une solide réputation dans les milieux d’affaires chérifiens. En attendant de convaincre au sud du Sahara.
Depuis 2008, Allianz Africa initie l’Afrique de l’Ouest à la microassurance : une tarification adaptée, des modalités d’acceptation minimales et des produits simples.
Dans une interview à Jeune Afrique, le patron de l’Onuci répond aux attaques du camp Gbagbo. Et affirme son intention de rester en Côte d’Ivoire, tant qu’Alassane Ouattara ne bénéficiera pas de la réalité du pouvoir.
Le gouvernement de Gbagbo a porté plainte devant la Cedeao pour faire annuler la décision du sommet des chefs d’État de l’organisation régionale exigeant le départ du président ivoirien sortant. Une audience a été fixée au 10 mars.
Prises en otages par la crise politique, les sociétés accusent des baisses d’activité allant parfois jusqu’à 70 %. Le spectre des dépôts de bilan et des licenciements massifs se rapproche dangereusement.
Les filiales ivoiriennes de deux banques, française et américaine – la Bicici (groupe BNP Paribas) et Citibank -, ferment « provisoirement » en Côte d’Ivoire. Pour le camp du président sortant Laurent Gbagbo, il s’agit du « complot » des Occidentaux qui continue.