Partisans de la souveraineté nationale contre défenseurs du vote-avant-tout… Rares sont ceux qui, sur le continent, ne prennent pas position dans la crise postélectorale ivoirienne.
Officiellement, les chefs d’État qui se sont réunis fin janvier à Addis-Abeba ont parlé d’une seule voix et reconnu la victoire d’Alassane Ouattara face à Laurent Gbagbo à l’élection présidentielle ivoirienne. Rarement, pourtant, ils auront été aussi divisés sur ce dossier. Retour sur un sommet crucial pour l’avenir de la stabilité en Côte d’Ivoire.
Suite aux propos de la diplomatie américaine avançant que l’armée ivoirienne se désolidariserait bientôt du camp Gbagbo, celui-ci réplique en dénonçant les « ingérences » des États-Unis.
Préoccupée par la crise politique en Côte d’Ivoire, la major sud-africaine Randgold Resources a détourné la logistique de sa mine de Tongon (Nord) vers le Mali voisin.
Trois jours après son retour en équipe nationale face au Mali, l’attaquant ivoirien Didier Drogba affirme vouloir jouer avec les Éléphants au moins jusqu’à la Coupe du monde de football, en 2014 au Brésil.
Le secrétariat d’État américain ne reconnaît plus l’ambassadeur nommé par Laurent Gbagbo. Le nouveau diplomate ivoirien en poste à Washington, Daouda Diabaté, a vu ses lettres de créance acceptées vendredi.
Le gouverneur par intérim de la BCEAO, Jean-Baptiste Compaoré, prévient que les banques collaborant avec le camp Gbagbo dans sa tentative de reconstituer un réseau bancaire opérationnel en Côte d’Ivoire pourraient être exclues des systèmes de paiement internationaux.
Des proches d’Alassane Ouattara ont entrepris une tournée d’explication au sujet de la crise ivoirienne dans les capitales occidentales, dont celles de la France, de la Belgique et des États-Unis. Parmi eux, Affoussy Bamba, porte-parole des Forces nouvelles de Guillaume Soro et du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la Paix (RHDP). Entretien.
Deux cent quatre-vingt seize personnes sont mortes depuis la mi-décembre dans des violences en Côte d’Ivoire, plongée dans une grave crise opposant le président sortant Laurent Gbagbo et son rival Alassane Ouattara, a annoncé jeudi l’ONU à Abidjan.
Le camp du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a retiré son autorisation d’émettre à la radio de l’Opération de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci), mission dont M. Gbagbo demande le départ, a-t-on appris mercredi de source officielle.
Sans religion apparente sur le délicat sujet de la crise ivoirienne, le nouveau président guinéen Alpha Condé est sous l’emprise d’influences contradictoires. Qui le poussent à la prudence…
James Victor Gbeho, président de la Commission de la Cedeao, sort de sa réserve. Au cours d’une conférence de presse, il a vivement critiqué tout à la fois les soutiens africains de Gbagbo, le panel de chefs d’État de l’UA et l’attitude de l’Afrique du Sud dans la crise postélectorale ivoirienne.
En pleine crise politique, la Côte d’Ivoire voit son économie tourner au ralenti depuis de longues semaines. Pour l’heure, la population et les sociétés composent avec cet état de fait. Mais Conrad Gbaguidi, directeur général de MGT Conseils, redoute la « banqueroute généralisée ».
Le bâtiment de la cité financière d’Abidjan victime d’un incendie regroupait les archives des taxes des vignettes et patentes que le gouvernement Gbagbo voulait prélever cette année. Contrairement à l’ordre donné par Ouattara d’en faire cadeau à la population.
Le quartier d’Abobo, pro-Ouattara, continue d’être rebelle à l’autorité de Laurent Gbagbo. Cette fois, c’est une protestation contre les exactions des forces loyales au président sortant qui a dégénéré. Il y aurait au moins deux morts.
Le nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire à Paris a dû ruser, soutenu par l’alliance des houphouétistes, pour bouter les fidèles du camp Gbagbo hors de sa chancellerie.
Alarmés par un rapport sur l’impact régional de la crise ivoirienne, les chefs d’État ouest-africains ont resserré l’étau pour précipiter la fin du pouvoir sortant. Première victime : Philippe-Henri Dacoury-Tabley, le gouverneur de la BCEAO, limogé lors du sommet de Bamako du 22 janvier. Récit des événements, vus des coulisses.
Plusieurs sélections africaines utilisent la première date Fifa de l’année 2011 pour préparer la prochaine journée qualificative à la CAN 2012. Quelques affiches, dont Côte d’Ivoire – Mali, Sénégal – Guinée, Gabon – RDC ou encore Maroc – Niger permettront de faire oublier l’annulation des matchs Algérie – Tunisie et Égypte – États-Unis. Tandis que le Gabon et la Guinée équatoriale, qui co-organisent la CAN, entament la dernière ligne droite de leur préparation.
Depuis un mois, la polarisation médiatique et diplomatique sur les événements de Tunisie et d’Égypte a ouvert ce que l’on pourrait appeler une fenêtre d’opportunité pour quelques responsables subsahariens confrontés à des crises de légitimité et qui n’ignorent pas à quel point la fameuse communauté internationale est à la fois versatile et inconstante.
La stratégie d’étouffement financier entamée par Alassane Ouattara commence à porter ses fruits. Des fruits bien amers pour le président sortant Laurent Gbagbo, qui risque de ne plus pouvoir payer fonctionnaires et militaires à très brève échéance.
Plusieurs milliers de partisans du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo se sont réunis samedi à Abidjan pour dénoncer la présence du chef de l’Etat burkinabè Blaise Compaoré au sein du panel de l’Union africaine chargé de dénouer la crise ivoirienne.
Une délégation de sept personnes, dont cinq députés du parti présidentiel français, devait se rendre à Abidjan du 6 au 8 février. Au menu, des rencontres étaient prévues avec les cadres du camp Gbagbo ainsi qu’avec le président sortant et, peut-être, une visite de courtoisie à l’hôtel du Golf pour rencontrer le président élu Alassane Ouattara. Mais le voyage a été annulé au dernier moment.
Il ne reste plus guère de temps à Laurent Gbagbo pour quitter le pouvoir pacifiquement et honorablement en Côte d’Ivoire, a estimé vendredi l’ambassadeur des États-Unis dans ce pays, prédisant que l’armée finira par lâcher le président sortant.
Le président du FPI, le parti de Laurent Gbagbo, sort de sa réserve. Pour lui, il est certain que l’UEMOA va se disloquer si la Côte d’Ivoire dirigée par le président sortant n’en fait plus partie. C’est-à-dire si elle bascule dans une économie de type autarcique.
Le président togolais Faure Gnassingbé entame sa présidence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine dans un contexte particulièrement complexe.
Plus de deux mois après le second tour de la présidentielle ivoirienne qui a opposé Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, la crise postélectorale s’éternise. Un collectif de chercheurs spécialistes de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest s’inquiète « des risques d’escalade vers une guerre civile ». Jeune Afrique publie leur point de vue.
Les ressources financières de la direction de la BCEAO d’Abidjan sont au centre d’un bras de fer entre le camp de Laurent Gbagbo et celui d’Alassane Ouattara. En attendant, si les coffres sont épais, ils sont bien gardés par les forces fidèles au président ivoirien sortant.