Le Malawite Bingu wa Mutharika, président en exercice de l’UA, doit rencontrer mardi les deux présidents ivoiriens proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Mais il ne se rend pas à Abidjan pour effectuer une nouvelle médiation.
La menace du recours à la force excipée par la Cedeao contre le régime du président sortant Laurent Gbagbo se renforce chaque jour. Ce lundi, l’institution communautaire présidée par le Nigeria demande à l’ONU d’approuver une telle éventualité.
Dans un communiqué, le gouvernement d’Alassane Ouattara a « informé les opérateurs économiques » de « l’arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao ». Par cette mesure, le président élu espère assécher les finances l’appareil d’État ivoirien, toujours contrôlé par le président sortant Laurent Gbagbo.
Proche de Laurent Gbagbo, le gouverneur de la BCEAO Philippe-Henri Dacoury-Tabley a démissionné. On lui reprochait de financer le régime du président ivoirien sortant malgré une décision contraire de l’UEMOA.
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo hausse le ton. Il vient de retirer ses accréditations à l’ambassadeur de France, Jean-Marc Simon. Une décision qui n’est évidemment pas légitime pour Paris qui ne reconnaît que l’autorité de Alassane Ouattara, toujours réfugié à l’hôtel du Golf.
Alors que le camp Gbagbo redoute une défaite diplomatique en perdant le contrôle de la direction de la BCEAO, il verse dans la surenchère sécuritaire en déclarant vouloir soumettre à la fouille les véhicules de l’Onuci. Une manière d’attiser la haine contre la communauté internationale et les Casques bleus.
Proche de Laurent Gbagbo, le gouverneur de la BCEAO, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, devrait bientôt faire l’objet de restrictions de visas et de gel de ses avoirs en Europe. Une mesure qui n’annonce rien de bon pour lui : samedi, un sommet des chefs d’État de l’UEMOA doit aussi se prononcer sur son maintien ou non à la tête de la banque.
Le président kényan Mwai Kibaki n’a pas vu d’un très bon oeil la nomination de Raila Odinga, son Premier ministre, en tant que médiateur de la crise ivoirienne.
Les militaires de la Cedeao disent qu’ils n’attendent plus que le feu vert des politiques pour passer à l’action contre le président sortant Laurent Gbagbo. Parallèlement le médiateur de l’UA Raila Odinga et le Premier ministre de Alassane Ouattara, Guillaume Soro, vont de capitale en capitale pour exposer leur point de vue aux chefs d’État africains sur la crise ivoirienne.
L’Union africaine envisage des sanctions économiques contre Laurent Gbagbo pour accélérer l’asphyxie de son régime et mettre un terme à la crise ivoirienne.
Le président élu Alassane Ouattara a désigné Guillaume Soro, son Premier ministre, pour le représenter au sommet des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui se tiendra le 22 janvier à Bamako, au Mali.
Dans une interview au quotidien français La Croix, le président élu de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara affirme qu’il ne reste plus à la Cedeao qu’à « programmer » l’intervention militaire contre Laurent Gbagbo. Et que celle-ci est déjà « prévue »…
Les interview des présidents Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara diffusées les 12 et 13 janvier dans Le Grand Journal de Canal Plus n’ont pas été simples à organiser. Surtout, elles continuent de faire jaser à Abidjan.
Isolé et acculé, l’ex-président ivoirien a ouvert un autre front : l’opinion africaine contre l’ingérence occidentale. Cette stratégie ne le met à l’abri ni d’une intervention militaire ni d’un étouffement économique. Enquête.
Si la communauté internationale est unanime, la rareté – et la lenteur – des réactions africaines a joué en faveur de l’occupant du palais présidentiel.
Le Premier ministre kényan, médiateur de l’Union africaine et de la Cedeao, quitte une seconde fois Abidjan sans aucune avancée dans la crise ivoirienne. Il explique les raisons de ce blocage en accusant notamment le président sortant Laurent Gbagbo de ne pas avoir tenu ses engagements auprès de lui.
L’émissaire de l’Union africaine, Raila Odinga, devrait quitter Abidjan mercredi matin sans avoir obtenu de résultat après ses consultations. Le président sortant Laurent Gbagbo a finalement refusé de lever le blocus de l’hôtel du Golf et la position d’Alassane Ouattara n’a pas évolué.
Notoriété, aptitude à peser sur le jeu diplomatique, poids économique, rayonnement moral ou culturel… « Jeune Afrique » désigne les hommes et femmes de la société civile les plus influents du continent.
L’émissaire de l’Union africaine, Raila Odinga, arrivé dans la capitale économique ivoirienne lundi, tente à nouveau d’organiser une rencontre directe entre le président sortant Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara. Dans le camp de ce dernier, on s’interroge sur l’utilité d’un tel évènement.
Le facilitateur dans le conflit postélectoral qui oppose en Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara s’est dit satisfait des avancées observées dans la négociation pour une sortie de crise. Raila Odinga devrait poursuivre ses entretiens avec les deux hommes ce mardi.
Le cortège du médiateur kényan Raila Odinga qui, à peine débarqué de l’aéroport d’Abidjan, se rendait à l’hôtel Pullman, a été dérouté vers le siège des Nations unies. En cause : des incidents armés entre des Casques bleus et des forces pro-Gbagbo devant ledit hôtel.
Aux commandes de la sélection des « Éléphanteaux », l’ancien international ivoirien de football Alain Gouaméné a qualifié son équipe pour les demi-finales de la CAN U-17 (Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans), qui se déroule actuellement au Rwanda. Après s’être assuré une place au prochain Mondial des cadets Mexico 2011, il nous livre son analyse sur trois difficultés auxquelles sont souvent confrontés les sélectionneurs africains.
En matière de pétrole et de gaz, l’Afrique est un espace sous-exploité qui, plus que jamais, a un rôle à jouer sur la scène mondiale. Tous les acteurs internationaux, et nationaux, lorgnent les gisements encore à mettre au jour.
Des heurts ont éclaté ce dimanche à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, entre partisans du président élu Alassane Ouattara et des « miliciens » pro-Gbagbo, faisant au moins trois blessés.
Simone Gbagbo, l’épouse du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, a qualifié samedi de « chef bandit » Alassane Ouattara, le rival de son mari, et de « diable » le chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy, lors d’un rassemblement à Abidjan, a constaté l’AFP.
Si la Cedeao affirme qu’une intervention militaire en Côte d’Ivoire pour renverser Laurent Gbagbo est toujours possible, cette hypothèse est loin de faire l’unanimité à l’ONU.
Le couvre-feu nocturne instauré dans deux quartiers d’Abidjan mercredi à la suite de violences meurtrières a été prolongé samedi d’une semaine, selon un décret de Laurent Gbagbo lu à la télévision publique ivoirienne.