Les trois présidents mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Boni Yayi (Bénin), Pedro Pires (Cap Vert) et Ernest Koroma (Sierra Leone) doivent essayer ce mardi de trouver une issue pacifique à la crise qui paralyse la Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle. L’organisation sous-régionale s’est déjà prononcée pour un départ du président sortant Laurent Gbagbo, en menaçant d’intervenir militairement.
Envoyés par la Cedeao, les présidents Yayi (Bénin), Pires (Cap-Vert), et Koroma (Sierra Leone) doivent rencontrer mardi les acteurs de la crise politique ivoirienne à Abidjan. Parallèlement, l’UA a nommé le Premier ministre kényan Raila Odinga pour coordonner les efforts diplomatiques de ses membres afin d’épargner à la Côte d’Ivoire une nouvelle guerre civile.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que la procédure d’agrément du nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire en France était « en cours ». Des partisans d’Alassane Ouattara ont entrepris d’occuper l’ambassade peu après cette annonce, qui approfondit encore la rupture entre Laurent Gbagbo et Paris.
Le camp du président élu Alassane Dramane Ouattara a appelé les Ivoiriens à la grève générale à partir de lundi, jusqu’à ce que le président sortant Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. La Cedeao doit quand à elle envoyer une mission dirigée par des chefs d’États de la région mardi.
Dans une interview au quotidien français Le Figaro, Laurent Gbagbo se compare au président zimbabwéen Robert Mugabe. Jouant la partition de la citadelle Côte d’Ivoire assiégée par les « pays occidentaux », il se dit victime d’un complot. Comptant au passage faire oublier qu’il a été désavoué par les urnes.
L’avion officiel du chef de l’État ivoirien, jusqu’à présent contrôlé par le président sortant Laurent Gbagbo, a été bloqué par la France à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, où il est stationné pour un entretien technique.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) suit de près la crise ivoirienne et espère voir Laurent Gbagbo quitter le pouvoir. Mais il estime que lancer contre lui des menaces de poursuites ne ferait que conforter sa volonté de s’y maintenir, en alimentant la théorie d’un complot international.
Sans exclure la méthode brutale – une intervention militaire – pour faire plier Laurent Gbagbo, une stratégie d’étouffement économique est aussi à l’étude. La communauté internationale, et notamment les capitales ouest-africaines, s’y emploie.
Le pape Benoît XVI a appelé à « une paix durable » en Côte d’Ivoire, en Somalie et au Darfour, samedi lors de son message traditionnel de Noël délivré depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre au Vatican.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a redemandé à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en Côte d’Ivoire, et a menacé d’utiliser « la force légitime, pour réaliser les aspirations du peuple ivoirien ».
Réunie en sommet des chefs d’Etat à Abuja, la Cedeao a menacé de saisir la justice internationale devant les multiples violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire. De son côté le président élu Alassane Ouattara a appelé l’armée à lui obéir.
Alassane Ouattara a enregistré un soutien de poids jeudi avec sa reconnaissance comme étant « le président légitimement élu » de Côte d’Ivoire par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
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Petit à petit, la vérité se fait jour sur la sanglante répression dont sont victimes les militants du président élu Alassane Ouattara. L’Onuci confirme la présence de miliciens libériens en Côte d’Ivoire, et affirme avoir été bloquée par les forces de Gbagbo dans ses investigations sur un charnier présumé. Parallèlement, le camp Gbagbo recrute de jeunes combattants.
Forces de défense et de sécurité (FDS) aux ordres de Gbagbo, Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) au service de Ouattara. Les deux camps ont leurs soldats dévoués, équipés et entraînés.
L’ONU vient d’avancer le chiffre de 173 morts et de 471 personnes arrêtées par des forces fidèles à Laurent Gbagbo en quelques jours. Malgré les dénégations du camp du président sortant, les soupçons sur l’existence d’une répression systématique des militants du président élu Alassane Ouattara se multiplient.
Mamadou Koulibaly, président de l’Assemblée nationale, a brillé par son absence lors de la cérémonie d’investiture de Laurent Gbagbo, le 4 décembre, au palais présidentiel d’Abidjan.
La France a pris ses distances avec un éventuel recours à la force pour déloger Laurent Gbagbo de la présidence ivoirienne, comme le réclame Guillaume Soro, le Premier ministre d’Alassane Ouattara. La responsabilité d’une telle intervention « revient aux chefs d’État africains », selon Paris.
On la disait marginalisée il y a quelques semaines, mais Laurent Gbagbo a finalement décidé de faire de sa femme « Simone » une arme dans la bataille de l’après élection présidentielle ivoirienne.
Nommé par le président élu Alassane Ouattara, Youssouf Bamba a remplacé Alcide Djédjé comme ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’ONU. Une défaite diplomatique supplémentaire pour Laurent Gbagbo, qui ne l’empêche pas de préparer la jeunesse au « sacrifice » en vue de l’épreuve de force avec son adversaire. La crise semble insoluble et les diplomates occidentaux redoutent le pire.
Pressé par sa base, le Premier ministre du président élu Alassane Ouattara, Guillaume soro, a décidé de muscler son discours, prenant acte de l’enracinement de Laurent Gbagbo au pouvoir. Il appelle les différentes organisations de la communauté internationale à envisager la force pour renverser le président sortant.
Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a annoncé que l’institution avait gelé ses financements à la Côte d’Ivoire mercredi, à l’issue d’un entretien avec le président français Nicolas Sarkozy. L’UEMOA aurait fait de même pour les prêts.
Le gouvernement français a appelé les Français installés en Côte d’Ivoire à rentrer temporairement en France, la situation devenant dangereuse. Laurent Gbagbo ayant une fois de plus durci le ton malgré la détermination de la communauté internationale à le pousser vers la sortie.
Laurent Gbagbo a effectué sa première intervention publique depuis le 4 décembre. Lors d’une allocution sur la télévision d’État (RTI), entièrement sous son contrôle, il a tenu à prouver qu’il était le seul président légal et légitime de Côte d’ivoire. Et a essayé de rassurer ses concitoyens… tout en se montrant menaçant. Décryptage.
Si le président sortant Laurent Gbagbo est de plus en plus isolé sur la scène internationale, comme le prouve encore l’appel de Kofi Annan lui demandant de céder sa place au président élu Alassane Ouattara, ce dernier est de plus en plus isolé à l’hôtel du Golf où il est retranché. Et son Premier ministre Guillaume Soro appelle une nouvelle fois le peuple ivoirien à la désobéissance et à la mobilisation.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest a annoncé un nouveau sommet sur la situation en Côte d’Ivoire vendredi, tandis que certains de ses membres se préparent à l’arrivée de nouveaux réfugiés.
La crise politique ivoirienne a brutalement ralenti la machine économique du pays. Investissements gelés ou reportés, consommation en baisse… Patrons et bailleurs de fonds sont inquiets. Que restera-t-il de la locomotive écomnomique de la sous-région après la tempête ?
La haute main sur le coffre-fort de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est un enjeu de taille pour Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.