L’année 2010 s’est donc achevée sur une bien triste note, celle du pandémonium ivoirien. Le cycle des commémorations des cinquantenaires de l’indépendance de dix-sept pays africains aurait mérité meilleur épilogue. La célébration des vingt ans de la naissance du multipartisme aussi…
Dans sa première interview depuis l’élection présidentielle du 28 novembre, Alassane Ouattara a laissé la porte ouverte au dialogue avec Laurent Gbagbo, qui peut épargner à la Côte d’Ivoire une « opération militaire » selon lui.
Dans une tribune au quotidien français Libération, l’ancien diplomate Dominique Pin, en poste à Abidjan entre 2000 et 2002, accuse Laurent Gbagbo d’avoir voulu « liquider » Alassane Ouattara en septembre 2002.
Selon les quatre médiateurs africains qui ont effectué une visite à Abidjan lundi pour tenter de résoudre la crise ivoirienne, Laurent Gbagbo s’est engagé à lever le blocus de l’hôtel du Golf. Et à négocier sans conditions avec Ouattara…
Quelques mois après avoir renoncé à la reprise d’une banque ivoirienne, le groupe bancaire régional Financial Bank, contrôlé par le capital-investisseur Emerging Capital Partners, s’installe dans l’autre locomotive de la zone franc CFA : le Cameroun.
La police ivoirienne a fait une descente à la maison du PDCI, l’un des quartiers généraux de campagne d’Alassane Ouattara pendant le second tour, mardi matin. Des coups de feu ont été tirés. On compte un mort, au moins sept blessés et soixante-trois interpellations.
Le médiateur de l’Union africaine (UA), le Premier ministre kényan, Raila Odinga a affirmé mardi à l’AFP que Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara auraient accepté de se rencontrer « pour un face à face […] à certaines conditions ». Une éventuelle rencontre que le camp Ouattara a vigoureusement démenti. Explications.
« Si quelqu’un croit avoir de bonnes raisons de défendre Gbagbo de façon calme et argumentée, les colonnes de ce journal lui sont ouvertes », écrivait BBY la semaine dernière. La romancière française d’origine camerounaise Calixthe Beyala a saisi la balle au bond. Voici son opinion.
Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l’UA, et les trois présidents ouest-africains mandatés par la Cedeao, Boni Yayi (Bénin), Pedro Pires (Cap-Vert) et Ernest Koroma (Sierra Leone) n’ont pas réussi à trouver une issue à la crise ivoirienne, lundi 3 janvier. Récit d’une journée de médiation, heure par heure.
Compter ses amis, diviser ses adversaires… L’heure est au calcul pour le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, qui n’envisage pas de céder sa place. Autour du « camarade Laurent », les rangs s’éclaircissent.
Entre Alassane Ouattara, le président élu, et Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel, la bataille diplomatique a vite tourné à l’avantage du premier. Mais Gbagbo n’a pas désarmé.
Les présidents béninois Boni Yayi, cap-verdien Pedro Pires et sierra-léonais Ernest Koroma, mènent aujourd’hui à Abidjan une dernière mission de la Cedeao pour tenter de convaincre Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, ce que ce dernier refuse depuis cinq semaines. Ils sont accompagnés dans leurs efforts par le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l’UA.
Le chef du gouvernement kényan Raila Odinga doit rencontrer le président de la Cedeao avant de rejoindre les trois émissaires de l’organisation ouest-africaine à Abidjan. L’objectif : se préparer à convaincre Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo a de nouveau réclamé le départ des forces onusiennes de Côte d’Ivoire, les accusant d’avoir tiré sur des civils, ce que l’Onuci a démenti. Au QG d’Alassane Ouattara, on redoute une attaque des militants favorables au président sortant.
La Cedeao prendra mardi de nouvelles dispositions concernant la résolution de la crise ivoirienne, au lendemain de l’ultime tentative de médiation qui sera menée lundi par les présidents béninois, cap-verdien et sierra-léonais.
Soutenu par la communauté internationale, Alassane Ouattara avait laissé à son rival Laurent Gbagbo jusqu’au 31 décembre, minuit, pour quitter le pouvoir. Mais en adressant ses voeux à la Nation sur la RTI, le président sortant a montré qu’il entendait ne pas fléchir.
Le président de la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko s’est enfin exprimé sur les conditions de proclamation des résultats de la présidentielle par son administration. Et réfute au passage tous les arguments contradictoires du camp Gbagbo.
Les autorités françaises recommandent aux familles de leurs ressortissants de quitter la Côte d’ivoire. Á l’heure où chacun redoute une escalade de la violence dans le pays, aucun scénario n’est pourtant écrit d’avance. Même l’intervention militaire de la Cedeao, dont les plans sont désormais officialisés, paraît extrêmement compliquée.
Les récents appels du camp Gbagbo à aller « libérer » l’hôtel du Golf où est retranché depuis un mois Alassane Dramane Ouattara inquiètent l’ONU. D’autant que de nouvelles craintes sur de possibles dérapages ethniques se font jour.
Les avocats français Jacques Vergès et Roland Dumas ont décidé d’apporter leur soutien à Laurent Gbagbo et de se rendre à Abidjan. Quant au socialiste Jack Lang, il a de nouveau appelé le président ivoirien sortant à quitter le pouvoir.
Alors que la médiation de la Cedeao dans la crise ivoirienne doit être poursuivie début janvier, le camp Gbagbo a déclaré vouloir assaillir le QG d’Alassane Ouattara, qui dénonce des « appels à la haine ». Et craint un « génocide » en Côte d’Ivoire.
Au lendemain de l’échec de leur médiation, les émissaires de la Cedeao ont annoncé leur retour à Abidjan pour la semaine prochaine, semblant écarter d’emblée la possibilité d’une intervention militaire.
En marge du festival Étonnants Voyageurs où il était l’un des invités d’honneur, l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane a analysé pour Jeuneafrique.com, les multiples problèmes qui endiguent l’envol du continent africain. Interview.
Alors que son mot d’ordre de grève générale commence à être suivi, le camp du président élu Alassane Ouattara menace les fonctionnaires toujours fidèles à Laurent Gbagbo de sanctions, voire de poursuites judiciaires.
Les trois présidents mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Boni Yayi (Bénin), Pedro Pires (Cap Vert) et Ernest Koroma (Sierra Leone) doivent essayer ce mardi de trouver une issue pacifique à la crise qui paralyse la Côte d’Ivoire depuis le second tour de l’élection présidentielle. L’organisation sous-régionale s’est déjà prononcée pour un départ du président sortant Laurent Gbagbo, en menaçant d’intervenir militairement.
Envoyés par la Cedeao, les présidents Yayi (Bénin), Pires (Cap-Vert), et Koroma (Sierra Leone) doivent rencontrer mardi les acteurs de la crise politique ivoirienne à Abidjan. Parallèlement, l’UA a nommé le Premier ministre kényan Raila Odinga pour coordonner les efforts diplomatiques de ses membres afin d’épargner à la Côte d’Ivoire une nouvelle guerre civile.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que la procédure d’agrément du nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire en France était « en cours ». Des partisans d’Alassane Ouattara ont entrepris d’occuper l’ambassade peu après cette annonce, qui approfondit encore la rupture entre Laurent Gbagbo et Paris.
Le camp du président élu Alassane Dramane Ouattara a appelé les Ivoiriens à la grève générale à partir de lundi, jusqu’à ce que le président sortant Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. La Cedeao doit quand à elle envoyer une mission dirigée par des chefs d’États de la région mardi.