En plus des pressions de la communauté internationale qui l’invite à céder le pouvoir à Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo devra endurer les révélations de WikiLeaks sur sa personnalité et son maigre poids politique.
Ce n’était qu’une rumeur. L’ex-première dame, Simone Gbagbo, ne s’est pas rendue à Cotonou, les 7 et 8 décembre, pour visiter des villas et préparer un éventuel exil.
Installé à la veille du second tour de l’élection présidentielle ivoirienne, le couvre-feu a été prorogé dans un climat de forte tension à Abidjan. Un blocus de l’hôtel du président élu Ouattara a été temporairement établi hier par des hommes du président sortant Gbagbo, tandis que le Premier ministre Guillaume Soro a annoncé son intention de se réinstaller à la Primature.
Pour la première fois depuis le début de la crise ivoirienne, les soldats des camps des deux présidents proclamés, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, se sont retrouvés face à face. Une situation explosive qui a pris fin avec la levée du blocus de l’hôtel du Golf, en fin de journée, par les forces du camp Gbagbo.
L’ancien ministre socialiste Jack Lang, Commandeur dans l’ordre du mérite ivoirien depuis mars 2008, a écrit à Laurent Gbagbo pour lui demander de céder la place au président élu Alassane Ouattara. Non sans avoir, dans un premier temps, reconnu la défaite électorale de son ami du bout des lèvres… Interview.
Procédures floues, coup de pouce à l’aviation européenne… Les transporteurs africains dénoncent les travers de la liste noire de l’Union européenne, actualisé fin novembre, qui exclut nombre d’entre eux du ciel du Vieux Contnent.
Le président du comité exécutif de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) et d’Egyptair souhaite davantage de coopération entre les groupes du continent.
Les premiers tirs entre les militaires des camps des deux présidents proclamés, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, ont été entendus ce matin aux abords de la « République du Golf ». Une étincelle qui pourrait mettre le feu aux poudres en Côte d’Ivoire.
Reconduit dans ses fonctions de Premier ministre par Alassane Ouattara, l’ancien chef rebelle a deux atouts : il maîtrise le volet militaire et connaît très bien l’administration.
Les rumeurs vont bon train concernant Charles Koffi Diby, ministre de l’Économie et des Finances, et Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante.
La tension monte à Abidjan, d’autant plus dangereusement que les camps des deux présidents proclamés Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo se livrent une guerre de communication sans merci par médias interposés.
Chaque jour, le site de Julian Assange met en ligne – et livre en pâture à l’opinion – de nouveaux extraits de la correspondance diplomatique des États-Unis. Aucun pays, aucun dirigeant n’est épargné. Zoom sur le continent.
La star ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly s’est exprimé sur la crise électorale ivoirienne dimanche en appelant le président sortant Laurent Gbagbo à « reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir ».
Compte-tenu de la situation explosive en Côte d’Ivoire au lendemain de l’élection présidentielle, l’Union européenne s’apprête à prendre une série de « mesures restrictives » contre le pays.
Contrairement à ce que dit son chef, le camp de Laurent Gbagbo est sur le pied de guerre. L’armée loyaliste paraît fermement contrôlée par le président sortant, mais son unité n’est que de façade : certains officiers et soldats sont prêts à rejoindre le camp du président élu Alassane Ouattara.
C’est une liste réduite qu’a dévoilée la Confédération africaine de football. Exit Salomon Kalou et Seydou Keita, seuls Didier Drogba, Samuel Eto’o ou Asamoah Gyan pourront prétendre au titre de Joueur africain de l’année.
Des diplomates occidentaux en poste à Abidjan travailleraient à la « désagrégation de la paix et de la cohésion sociale », selon un ministre de Laurent Gbagbo, en tentant de faire basculer l’armée, les forces de sécurité et les médias dans le camp Ouattara.
Pendant que Laurent Gbagbo dispute le pouvoir à Alassane Dramane Ouattara, la situation économique empire dans le pays. L’activité est inerte, le couvre-feu ralentit le rythme de travail, les prix flambent. Sans compter les menaces de sanctions internationales qui planent sur la Côte d’Ivoire.
Comme souvent par le passé, Laurent Gbagbo se dit prêt à s’asseoir et à discuter pour résoudre la crise politique et institutionnelle qui agite la Côte d’Ivoire. Mais qui peut croire désormais qu’il n’essaie pas simplement de gagner du temps ?
À l’été 2009, l’ambassade des États-Unis à Abidjan livrait sa vision de la stratégie de Laurent Gbagbo pour l’élection présidentielle ivoirienne dans un télégramme publié par WikiLeaks, le 9 novembre. Une analyse qui éclaire la défaite, constatée dans les urnes, du président sortant.
Deux vainqueurs, donc un de trop, sont sortis des urnes à l’issue du second tour de la présidentielle ivoirienne : Alassane Ouattara puis Laurent Gbagbo. Récit d’une semaine sous très haute tension à Abidjan où les populations vivent encore la psychose d’un regain des violences.
Le scénario que chacun redoutait s’est produit au soir du 3 décembre. Laurent Gbagbo est parvenu à se faire proclamer vainqueur de la présidentielle au détriment d’Alassane Ouattara, régulièrement élu et reconnu par la communauté internationale. Au risque de replonger son pays dans la crise, voire dans la guerre au regard des violentes manifestations provoquées par le coup d’État électoral du candidat du Front populaire ivoirien.
L’Union africaine (UA) a réintégré officiellement jeudi la Guinée après l’avoir suspendue pendant deux ans à la suite du coup d’État d’une junte en décembre 2008.
Le conseil de l’Union africaine (UA) a décidé de suspendre la Côte d’Ivoire de ses instances jusqu’à ce que Laurent Gbagbo cède enfin son fauteuil au président élu par les Ivoiriens et reconnu par la communauté internationale, Alassane Dramane Ouattara. Le président sortant est plus que jamais isolé.