Le président du comité exécutif de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) et d’Egyptair souhaite davantage de coopération entre les groupes du continent.
Les premiers tirs entre les militaires des camps des deux présidents proclamés, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, ont été entendus ce matin aux abords de la « République du Golf ». Une étincelle qui pourrait mettre le feu aux poudres en Côte d’Ivoire.
Reconduit dans ses fonctions de Premier ministre par Alassane Ouattara, l’ancien chef rebelle a deux atouts : il maîtrise le volet militaire et connaît très bien l’administration.
Les rumeurs vont bon train concernant Charles Koffi Diby, ministre de l’Économie et des Finances, et Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante.
La tension monte à Abidjan, d’autant plus dangereusement que les camps des deux présidents proclamés Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo se livrent une guerre de communication sans merci par médias interposés.
Chaque jour, le site de Julian Assange met en ligne – et livre en pâture à l’opinion – de nouveaux extraits de la correspondance diplomatique des États-Unis. Aucun pays, aucun dirigeant n’est épargné. Zoom sur le continent.
La star ivoirienne du reggae, Tiken Jah Fakoly s’est exprimé sur la crise électorale ivoirienne dimanche en appelant le président sortant Laurent Gbagbo à « reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir ».
Compte-tenu de la situation explosive en Côte d’Ivoire au lendemain de l’élection présidentielle, l’Union européenne s’apprête à prendre une série de « mesures restrictives » contre le pays.
Contrairement à ce que dit son chef, le camp de Laurent Gbagbo est sur le pied de guerre. L’armée loyaliste paraît fermement contrôlée par le président sortant, mais son unité n’est que de façade : certains officiers et soldats sont prêts à rejoindre le camp du président élu Alassane Ouattara.
C’est une liste réduite qu’a dévoilée la Confédération africaine de football. Exit Salomon Kalou et Seydou Keita, seuls Didier Drogba, Samuel Eto’o ou Asamoah Gyan pourront prétendre au titre de Joueur africain de l’année.
Des diplomates occidentaux en poste à Abidjan travailleraient à la « désagrégation de la paix et de la cohésion sociale », selon un ministre de Laurent Gbagbo, en tentant de faire basculer l’armée, les forces de sécurité et les médias dans le camp Ouattara.
Pendant que Laurent Gbagbo dispute le pouvoir à Alassane Dramane Ouattara, la situation économique empire dans le pays. L’activité est inerte, le couvre-feu ralentit le rythme de travail, les prix flambent. Sans compter les menaces de sanctions internationales qui planent sur la Côte d’Ivoire.
Comme souvent par le passé, Laurent Gbagbo se dit prêt à s’asseoir et à discuter pour résoudre la crise politique et institutionnelle qui agite la Côte d’Ivoire. Mais qui peut croire désormais qu’il n’essaie pas simplement de gagner du temps ?
À l’été 2009, l’ambassade des États-Unis à Abidjan livrait sa vision de la stratégie de Laurent Gbagbo pour l’élection présidentielle ivoirienne dans un télégramme publié par WikiLeaks, le 9 novembre. Une analyse qui éclaire la défaite, constatée dans les urnes, du président sortant.
Deux vainqueurs, donc un de trop, sont sortis des urnes à l’issue du second tour de la présidentielle ivoirienne : Alassane Ouattara puis Laurent Gbagbo. Récit d’une semaine sous très haute tension à Abidjan où les populations vivent encore la psychose d’un regain des violences.
Le scénario que chacun redoutait s’est produit au soir du 3 décembre. Laurent Gbagbo est parvenu à se faire proclamer vainqueur de la présidentielle au détriment d’Alassane Ouattara, régulièrement élu et reconnu par la communauté internationale. Au risque de replonger son pays dans la crise, voire dans la guerre au regard des violentes manifestations provoquées par le coup d’État électoral du candidat du Front populaire ivoirien.
L’Union africaine (UA) a réintégré officiellement jeudi la Guinée après l’avoir suspendue pendant deux ans à la suite du coup d’État d’une junte en décembre 2008.
Le conseil de l’Union africaine (UA) a décidé de suspendre la Côte d’Ivoire de ses instances jusqu’à ce que Laurent Gbagbo cède enfin son fauteuil au président élu par les Ivoiriens et reconnu par la communauté internationale, Alassane Dramane Ouattara. Le président sortant est plus que jamais isolé.
Après les observateurs politiques, c’est au tour des milieux économiques de manifester leurs inquiétudes sur les répercussions de la crise ivoirienne qui voit le pays dirigé par deux présidents proclamés au lendemain du second tour de l’élection présidentielle.
Après plusieurs jours de discussions, la Russie a décidé de ne plus bloquer l’adoption d’un texte commun au Conseil de sécurité de l’ONU. Celui-ci a publié dans la nuit une déclaration invitant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s’il ne reconnaissaît pas son rival Ouattara.
Mis en cause par le camp Gbagbo, qui l’accuse de couvrir les « fraudes » et « irrégularités » qui auraient entaché le second tour de la présidentielle dans le Nord occupé par l’ex-rébellion, Young-jin Choi, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’ivoire, se défend. Et confirme la victoire de Ouattara dans les urnes.
Connu pour son franc-parler, le sélectionneur des Léopards raconte à jeuneafrique.com les conditions dans lesquelles il entraîne la RDC. L’état d’esprit des joueurs, ses relations pas toujours faciles avec la fédération et avec son adjoint Santos Montubile, les rivalités entre expatriés et locaux, les objectifs à court terme… Robert Nouzaret n’élude aucun sujet. Interview.
L’attaquant phare de la sélection ivoirienne de football s’est exprimé brièvement hier en fin de journée sur la situation dans son pays qui connaît une nouvelle crise politique majeure. Le joueur de Chelsea est cependant resté très neutre, en ne prenant partie ni pour Laurent Gbagbo ni pour Alassane Ouattara.
Guillaume Soro, le chef du gouvernement du président élu, Alassane Ouattara, qualifie le président investi par la Conseil constitutionnel Laurent Gbagbo de « dictateur » dans une interview au « Parisien ». L’accusant en outre de recruter des mercenaires du Liberia, il juge que les risques d’embrasement de la Côte d’Ivoire sont « réels ».