Après les observateurs politiques, c’est au tour des milieux économiques de manifester leurs inquiétudes sur les répercussions de la crise ivoirienne qui voit le pays dirigé par deux présidents proclamés au lendemain du second tour de l’élection présidentielle.
Après plusieurs jours de discussions, la Russie a décidé de ne plus bloquer l’adoption d’un texte commun au Conseil de sécurité de l’ONU. Celui-ci a publié dans la nuit une déclaration invitant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s’il ne reconnaissaît pas son rival Ouattara.
Mis en cause par le camp Gbagbo, qui l’accuse de couvrir les « fraudes » et « irrégularités » qui auraient entaché le second tour de la présidentielle dans le Nord occupé par l’ex-rébellion, Young-jin Choi, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d’ivoire, se défend. Et confirme la victoire de Ouattara dans les urnes.
Connu pour son franc-parler, le sélectionneur des Léopards raconte à jeuneafrique.com les conditions dans lesquelles il entraîne la RDC. L’état d’esprit des joueurs, ses relations pas toujours faciles avec la fédération et avec son adjoint Santos Montubile, les rivalités entre expatriés et locaux, les objectifs à court terme… Robert Nouzaret n’élude aucun sujet. Interview.
L’attaquant phare de la sélection ivoirienne de football s’est exprimé brièvement hier en fin de journée sur la situation dans son pays qui connaît une nouvelle crise politique majeure. Le joueur de Chelsea est cependant resté très neutre, en ne prenant partie ni pour Laurent Gbagbo ni pour Alassane Ouattara.
Guillaume Soro, le chef du gouvernement du président élu, Alassane Ouattara, qualifie le président investi par la Conseil constitutionnel Laurent Gbagbo de « dictateur » dans une interview au « Parisien ». L’accusant en outre de recruter des mercenaires du Liberia, il juge que les risques d’embrasement de la Côte d’Ivoire sont « réels ».
Un sommet extraordinaire de la Cedeao a suspendu de ses instances la Côte d’Ivoire, tout en reconnaissant sans détour Alassane Dramane Ouattara (ADO) comme président élu du pays. Mais cette volonté des chefs d’État africains de la région d’inciter Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir n’a pas suffi à convaincre la Russie d’arrêter de bloquer une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU défavorable au président sortant.
Le gouvernement de Gilbert Marie N’gbo Aké, Premier ministre de Laurent Gbagbo, a été nommé à Abidjan. En sont absents la plupart des barons du FPI, comme Paul-Antoine Bohoun Bouabré, Marcel Gossio, ou Pascal Affi N’Guessan. Et même s’il fait la part belle à de nouvelles personnalités, il récompense les plus fidèles partisans du régime.
Proclamé président par le Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo aura du mal à contenir la pression de la communauté internationale qui se veut toujours plus intense. Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait dans ce sens voter une résolution à l’issue de sa réunion du mardi 7 décembre.
La Côte d’Ivoire est divisée en deux camps : celui de Laurent Gbagbo, président imposé par le Conseil constitutionnel et celui d’Alassane Ouattara, dont la victoire au second tour a été annoncée par la CEI. Et c’est sur cette situation de crise postélectorale que se penche la Cedeao, ce mardi lors d’un sommet à Abuja. Que peut-il bien en sortir ?
Dans une lettre adressée en fin de semaine dernière au président Laurent Gbagbo, élu grâce à un coup de force institutionnel, le président américain exhorte celui-ci à quitter le pouvoir ou à faire face à un « isolement accru » et à des sanctions ciblées contre les membres de son régime.
Alors que la communauté internationale, favorable à Alassane Ouattara, accentue la pression sur le camp de Laurent Gbagbo, celui-ci a annoncé que le couvre-feu en vigueur depuis le second tour de l’élection présidentielle ivoirienne, était maintenu jusqu’au 13 décembre.
Après que deux présidents se sont déclarés – l’un élu, l’opposant Alassane Dramane Ouattara, et l’autre auto-proclamé, Laurent Gbagbo, selon la communauté internationale – la Côte d’Ivoire connaît désormais deux Premiers ministres. Alors que certains commencent déjà à fourbir leurs armes, Thabo Mbeki tente une médiation de la dernière chance. Chronique d’une partition reconduite ?
Malgré la médiation de l’ex-chef d’État sud-africain Thabo Mbeki, la crise politique persistait dimanche en Côte d’Ivoire après l’annonce d’un gouvernement d’Alassane Ouattara, qui revendique la présidence comme son rival Laurent Gbagbo.
Instauré par Laurent Gbagbo à la veille du second tour de l’élection présidentielle qui l’a opposé à Alassane Ouattara, le couvre-feu est enfin levé ce lundi. Mais il a compliqué la vie des Ivoiriens de la capitale économique, Abidjan, et compte-tenu de l’incertitude politique – la Côte d’ivoire a désormais deux présidents – la situation n’est pas près de s’améliorer. Reportage.
Alassane Ouattara a souhaité dimanche que l’ex-chef d’Etat sud-africain Thabo Mbeki, dépêché par l’Union africaine en Côte d’Ivoire, « demande à Laurent Gbagbo de ne pas s’accrocher au pouvoir », alors que les deux hommes revendiquent la présidence.
L’ex-président sud-africain Thabo Mbeki, envoyé en « mission d’urgence » par l’Union africaine, est arrivé dimanche matin à Abidjan pour tenter de trouver une issue à la grave crise post-électorale en Côte d’Ivoire, a-t-on appris de source aéroportuaire.
Le président Alassane Dramane Ouattara a reconduit le Premier ministre Guillaume Soro qui venait lui remettre sa démission. Un nouveau gouvernement doit être prochainement nommé, ce que va également faire l’autre président Laurent Gbagbo. La Côte d’Ivoire est profondément divisée.
La Côte d’Ivoire s’est retrouvée samedi avec deux présidents, le sortant Laurent Gbagbo et l’ex-Premier ministre Alassane Ouattara qui ont tour à tour prêté serment, saisissant résumé de l’immense division d’un pays abîmé par une décennie de crises.
L’Union africaine a appelé samedi au respect des résultats de la Commission électorale ivorienne désignant jeudi Alassane Ouattara vainqueur du scrutin et pris indirectement position contre le président sortant Laurent Gbagbo.
Lors de sa prestation de serment, samedi 4 décembre, le président sortant Laurent Gbagbo a tenu un discours émaillé de nombreuses références indirectes à la communauté internationale et à son rival Alassane Ouattara. Celui-ci, arrivé premier à l’élection présidentielle avec 54,1% des voix selon les résultats provisoires de la CEI, a vu sa victoire invalidée par le Conseil constitutionnel mais il est reconnu par l’ONU, l’UE, la Cedeao et les États-Unis, entre autres.
Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, a été officiellement investi samedi président de la République de Côte d’Ivoire alors que son rival Alassane Ouattara a été reconnu par l’ONU comme le « président élu ».
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a reconnu Alassane Ouattara comme président, et indiqué qu’il allait lui remettre la démission de son gouvernement, alors que Laurent Gbagbo est sur le point d’être investi chef de l’Etat.
Deux personnes ont été tuées après des tirs nourris des forces de l’ordre dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier populaire du sud d’Abidjan, où des partisans du président Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s’affontaient.
Des échanges de tirs nourris ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi au sud et au nord d’Abidjan, a-t-on appris auprès d’habitants, alors que la Côte d’Ivoire était sous haute tension avec un président proclamé, Laurent Gbagbo, et un autre reconnu à l’étranger, Alassane Ouattara.
Le représentant du Secrétaire général de l’ONU, Young Jin-Choi, maintient que les résultats provisoires de la CEI plaçant Alassane Dramane Ouattara (ADO) en tête de l’élection présidentielle ivoirienne sont valides, alors que le Conseil constitutionnel a déclaré Laurent Gbagbo vainqueur. L’ONU a donc certifié la victoire de ADO, l’UE et Guillaume Soro reconnaissant également la victoire de l’opposant.
Le bras de fer entre le camp du président sortant Laurent Gbagbo et celui de Alassane Dramane Ouattara ne fait que commencer. Alors que le second est donné vainqueur de l’élection présidentielle ivoirienne avec 54,1 % des voix par la CEI, selon les résultats provisoires, ceux définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel placent Laurent Gbagbo en tête du scrutin avec 51,45 %. Un écart dû à l’annulation des votes dans plusieurs départements du Nord.