La Côte d’Ivoire est-elle à l’aube d’un nouvel épisode de violences ? C’est du moins ce que redoute une majeure partie des Ivoiriens alors que les signes s’accumulent d’un éventuel passage en force du président Laurent Gbagbo, donné perdant à 45,9 % (contre 54,1 % pour Alassane Dramane Ouattara) à l’élection présidentielle selon les résultats provisoires de la CEI.
La majorité des Subsahariens qui quittent leur pays le font pour un autre pays africain, rappelle l’Ined. Plus largement, depuis 2005, le nombre de personnes venant du Sud et ayant choisi d’émigrer vers un autre pays du Sud (61 millions) a rattrapé le nombre de celles qui se sont dirigées vers le Nord (62 millions).
Va-t-on vers un coup de force du camp du président sortant Laurent Gbagbo, donné perdant par la CEI (45,9 %) face à Alassane Dramane Ouattara (54,1 %) à l’élection présidentielle ? Quelles que soient les intentions réelles de l’armée, celle-ci a ordonné jeudi soir la fermeture des frontières de Côte d’Ivoire.
Le président du Conseil constitutionnel Paul Yao N’Dré, un proche de Laurent Gbagbo, réfute les résultats provisoires annoncés par la CEI plus tôt dans l’après-midi et donnant Alassane Ouattara vainqueur de l’élection présidentielle ivoirienne. Mais le Conseil de sécurité de l’ONU menace déjà de « prendre des mesures appropriées contre ceux qui entravent le processus électoral ».
C’est la fin d’un suspense considérable : la CEI vient de proclamer les résultats de l’élection présidentielle ivoirienne après plus de trois jours d’attente. Alassane Dramane Ouattara (ADO) arrive en tête avec 54,1 % des voix contre 45,9 % pour son rival le président sortant Laurent Gbagbo. Mais le camp présidentiel a d’ores et déjà déposé des recours au Conseil constitutionnel, qui s’est donné sept jours pour promulguer les résultats définitifs.
Le Conseil constitutionnel prend la main dans le processus de proclamation des résultats de la présidentielle ivoirienne. C’est ce qu’a affirmé jeudi Paul Yao N’Dré, président de la plus haute juridiction du pays et proche de Laurent Gbagbo, au cour d’une conférence de presse.
Les camps des deux candidats Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara (ADO) affirment avoir été victimes d’agressions armées. Il y aurait plusieurs morts – entre quatre et huit – parmi les militants du RHDP. Alors que l’ONU met la pression sur la CEI pour qu’elle annonce au plus tôt les résultats de l’élection présidentielle, la situation semble s’envenimer à Abidjan.
Alors que selon la Constitution ivoirienne, la CEI avait jusqu’à minuit pour proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle, la date limite n’a pas été respectée. Si la CEI affirme continuer à travailler pour atteindre le consensus, le camp de Laurent Gbagbo souhaite que le Conseil constitutionnel entre en jeu et annule le vote.
La multiplication des communiqués de l’ONU, de l’UA, de l’UE, des Etats-Unis, de la France et de la Fondation Carter, appelant tous au respect du verdict des urnes et du délai constitutionnel de proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle ivoirienne, mettent la CEI sous pression. Alors que le couvre-feu est prorogé, cela suffira-t-il à faire plier le camp du président Laurent Gbagbo qui réclame l’invalidation de « votes frauduleux dans le Nord », et à éviter une nouvelle partition de la Côte d’ivoire ?
Alors que le Ghana s’apprête à produire son premier baril, le golfe de Guinée est victime des vertiges du brut. Une effervescence pétrolière qui aiguise l’appétit des majors et relance le débat sur la bonne gestion de cette manne tant espérée.
Le camp du président sortant Laurent Gbagbo joue la montre et tente l’impossible pour court-circuiter la Commission électorale indépendante de Côte d’Ivoire en empêchant qu’elle ne proclame les résultats du second tour de l’élection présidentielle. Auquel cas, le Conseil constitutionnel, favorable à Gbagbo, prendrait la main sur la publication des premiers résultats.
Commissaire de la Commission électorale indépendante (CEI) représentant le camp de Laurent Gbagbo, Damana Adia Pickass a physiquement empêché, mardi en début de soirée, le porte-parole de l’institution, Bamba Yacouba, de proclamer les résultats provisoires de l’élection présidentielle dans plusieurs régions. Il s’explique sur son geste dans une interview exclusive à jeuneafrique.com.
Après plus de 48 heures d’attente, les résultats provisoires de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire ne sont toujours pas proclamés. Des représentants de Laurent Gbagbo s’y sont opposés physiquement au siège de la CEI, mardi soir, alors que le camp du candidat Ouattara avait dénoncé « une logique de confiscation du pouvoir » par le camp présidentiel.
Albert Mabri Toikeusse, qui soutient le candidat Alassane Dramane Ouattara (ADO) pour le second tour de l’élection présidentielle, accuse le camp du président sortant Laurent Gbagbo de vouloir « confisquer le pouvoir ». Et alors que la CEI tarde à annoncer les résultats provisoires, les rumeurs se multiplient en Côte d’Ivoire.
Les jeux sont faits concernant les résultats de l’élection présidentielle ivoirienne, qui ne devraient pas tarder à être publiés. Dans l’attente d’une annonce officielle, les rumeurs enflent à Abidjan, où la tension règne. Et les émissaires s’activent tous azimuts pour faire accepter sa défaite au perdant.
Le 11 novembre, le gouvernement gabonais annonçait la radiation de plus de 700 fonctionnaires fictifs. Faux agents, faux diplômes, faux contrats… De nombreux pays sont concernés par le problème, et tous disent vouloir lutter contre. Un vœu pieux ?
La Commission électorale ivoirienne a annoncé les résultats du second tour concernant le vote des Ivoiriens de la diaspora pour 15 pays. Comme au premier, Alassane Dramane Ouattara arrive en tête à l’étranger. Pour ce qui est de l’intérieur, l’attente continue.
Au cours de deux conférences de presse tenues à l’issue du second tour de l’élection présidentielle, les camps des deux candidats Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara se sont mutuellement accusés d’être responsables, localement, de graves irrégularités.
Malgré des actes de violence apparemment isolés, qui ont fait au moins deux morts, les Ivoiriens ont voté dans le calme dimanche 28 novembre pour élire leur futur président – Laurent Gbagbo ou Alassane Dramane Ouattara (ADO). Les premiers résultats de l’élection présidentielle ivoirienne devraient être dévoilés à partir de lundi. Reportage.
Les Ivoiriens se rendaient dimanche 28 novembre aux urnes pour le second tour d’une élection présidentielle historique qui doit clore une décennie de crises politico-militaires. Un scrutin dans le calme après une semaine de violences parfois sanglantes.
Dans une interview à jeuneafrique.com réalisée la veille du second tour de l’élection présidentielle, le Premier ministre Guillaume Soro explique comment il va gérer le scrutin et faciliter l’acceptation des résultats par les deux finalistes, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Il est également impatient de remettre sa démission au nouveau chef de l’État élu, pour mener à bien ses ambitions politiques. Rencontre.
La sécurisation du second tour de l’élection présidentielle et l’instauration d’un couvre-feu en Côte d’Ivoire jusqu’à mercredi prochain étaient au cœur des négociations qu’a menées hier, jusqu’à la dernière minute, le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne. Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara s’affrontent aujourd’hui dans les urnes pour la magistrature suprême.
Dans une interview exclusive à jeuneafrique.com, le chef de la mission des observateurs de l’Union européenne, Christian Preda, évoque les points de tension entre son institution et la Commission électorale indépendante (CEI), dont il a dénoncé « l’opacité » et les « obstructions » à plusieurs reprises depuis le premier tour de l’élection présidentielle.
Young-Jin Choi, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, donne à jeuneafrique.com son sentiment sur le second tour de l’élection présidentielle, qui opposera Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara dimanche 28 novembre.
Entre le champion du « libéralisme à visage humain » et le protecteur des intérêts de la Côte d’Ivoire contre les impérialistes, la défense des programmes économiques prend parfois des allures de guerre des chiffres.
Origines familiales, itinéraire, projet politique, vision pour le pays, entourage, style de vie, religion, goûts personnels… Tout oppose Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Le 28 novembre, lors du second tour de l’élection présidentielle, les Ivoiriens vont devoir choisir.
Deux styles, deux visages. L’une est première dame depuis 10 ans, l’autre rêve de le devenir. Entre les deux épouses des finalistes de la présidentielle ivoirienne, Simone Gbagbo et Dominique Ouattara, c’est à qui pèsera le plus dans la campagne pour le second tour du scrutin, prévu le 28 novembre.