Envisagée cette semaine, la nomination du successeur de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection de Didier Drogba et de ses coéquipiers n’interviendra sans doute « pas avant le 20 mars », selon les propos de Jacques Anouma, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Explications.
Devenu du jour au lendemain la figure politique de la rébellion, le Premier ministre a vite appris son métier. De crise en crise, il est parvenu à maintenir le dialogue avec tous les protagonistes et rêve déjà d’un destin national. Itinéraire d’un équilibriste de la politique.
Le nouveau gouvernement ivoirien a été complété par des personnalités issues de l’opposition jeudi 4 mars. Mais les nouveaux ministres ne sont pas ceux que l’opposition avait initialement proposés. Le 23 février, Laurent Gbagbo s’était opposé à leur entrée dans le gouvernement, le laissant incomplet pendant plus d’une semaine. Et le chef de l’Etat n’a pas cédé sur ces noms.
Onze membres de l’opposition ivoirienne entrent au gouvernement, venant ainsi compléter la liste établie par le Premier ministre Guillaume Soro le 23 février dernier.
Le maintien de l’opposition ivoirienne à la tête de la CEI est une victoire qui laisse un goût amer au camp du président Laurent Gbagbo. Mais celui-ci fourbit déjà ses armes pour la prochaine étape : la constitution de la liste électorale.
Au terme d’une journée de tractations, les membres de la nouvelle Commission électorale indépendante ont été désignés en Côte d’Ivoire. L’institution reformée, le processus électoral peut désormais être réactivé.
Un nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI) doit être nommé aujourd’hui. Il héritera d’une organisation aux enjeux considérables, qui est aussi l’une des plus complexes à gérer du pays. Revue des problèmes en suspens.
Enfin! Un gouvernement de 28 membres a été annoncé mardi soir par le Premier ministre Guillaume Soro. Mais seuls seize postes ont été effectivement confirmés. Et sur les 11 portefeuilles qui devraient être occupés par l’opposition, aucun n’est pour l’instant attribué.
Dans un contexte tendu en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo se rendra en avril à Bamako pour assurer la promotion de son livre Paroles d’honneur et, surtout, lancer un club de soutien à son mari.
Après plusieurs jours de négociations menées sous l’égide de Blaise Compaoré, une date pour le scrutin présidentiel a été avancée par les différents acteurs de la crise politique ivoirienne. L’élection devrait avoir enfin lieu d’ici à « fin avril-début mai 2010 ».
En prononçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), Laurent Gbagbo a ouvert une crise profonde. L’opposition dénonce un « coup d’État » et promet davantage de manifestations. Des deux côtés de l’ancienne ligne de front, rebelles et forces loyalistes sont sur le qui-vive. Le pire pourra-t-il être évité ? Décryptage.
La médiation du président burkinabé Blaise Compaoré a été payante. Au moins sur le papier. Un nouveau gouvernement ivoirien avec des membres de l’opposition doit être annoncé dans la journée (mardi). L’opposition n’a toutefois pas confirmé sa participation à la nouvelle équipe et appelle à poursuivre les manifestations jusqu’à la formation d’une nouvelle CEI. Celle-ci doit être annoncée « dans la semaine ».
Le président burkinabè et facilitateur de la crise ivoirienne Blaise Compaoré est à Abidjan pour tenter de trouver une sortie de crise. Pendant ce temps-là, les manifestations continuent dans les rues, où la violence a de nouveau éclaté, faisant deux morts à Daloa.
La chaîne de télévision France 24 a été suspendue en Côte d’Ivoire pour « traitement non professionnel de l’information », dans un contexte de plus en plus tendu.
Les victimes d’échauffourées dans la ville natale de Laurent Gbago inquiètent tout le pays. Le représentant spécial des Nations unies s’est rendu sur place samedi matin, alors que de nouvelles manifestations ont dérapé dans la journée, à Bouaké et Korhogo notamment.
Le contentieux autour de la liste électorale a rallumé le feu entre la majorité et l’opposition. Après la dissolution du gouvernement et de la CEI par le chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le 12 février, des heurts violents entre opposants et forces de l’ordre ont été nombreux. Ce vendredi 19 février, à Gagnoa (Centre-Ouest), plusieurs personnes ont même trouvé la mort. Au coeur des violences: l’ivoirité, un concept qu’on espérait dépassé…