Acquitté par la CPI le 31 mars dernier, Laurent Gbagbo s’apprête à rentrer au pays. Les principaux acteurs de la politique ivoirienne ont-ils pour autant tiré les leçons du passé ?
Quinze jours après sa réélection et deux jours seulement après l’installation d’un nouveau bureau, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, est absent de son poste. Adama Bictogo, le patron du parti présidentiel, a pris les rênes.
La succession de l’ancien Premier ministre à la mairie d’Abobo, la grande commune au nord d’Abidjan, se décidera après la cérémonie prévue à Séguéla le 18 avril, quarantième jour après sa mort. Voici les personnalités short-listées.
La cour d’assises de Paris a condamné les trois accusés, ivoiriens et biélorusse, à la prison à perpétuité pour avoir bombardé la ville ivoirienne et tué neuf soldats français en 2004.
L’exposition, qui regroupe plus de cent cinquante œuvres d’art contemporain réalisées par quatorze artistes originaires du Bénin, fait une première halte à Abidjan avant de s’envoler vers Cotonou. Dernière étape : Dakar.
SAPH, la filiale du leader ivoirien de l’agro-industrie, investit 26 millions d’euros dans une nouvelle unité de transformation d’hévéa à Soubré, dans le sud-ouest ivoirien.
Confirmé en appel le 31 mars dernier, l’acquittement de Laurent Gbagbo vient clore une liste d’échecs marquants pour la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). De quoi éclipser les réussites de son mandat de neuf ans, qui s’achèvera le 16 juin prochain ?
De Paris à Washington, en passant par Johannesburg, New York, Cotonou ou encore Londres, l’ancien ministre Abdourahmane Cissé s’est constitué, au-delà de la Côte d’Ivoire, un solide carnet d’adresses.
Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo, son épouse et une quarantaine de proches étaient arrêtés par les forces fidèles à Alassane Ouattara. C’était il y a treize ans.
L’ex-chef de l’État ivoirien Henri Konan Bédié a souhaité samedi un retour « dans les meilleurs délais » de l’ancien président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, après leur acquitement de crimes contre l’humanité par la justice internationale.
Le chef de l’État avait espéré ouvrir le nouveau gouvernement à l’opposition et rajeunir son équipe, mais il a été rattrapé par les réalités de la politique ivoirienne. Voici ce qu’il s’est passé.
Le chef de l’État ivoirien a indiqué que l’ex-président et son ancien ministre de la Jeunesse peuvent désormais rentrer « quand ils le souhaitent » et que l’État prendra en charge les frais du retour de Laurent Gbagbo.
Selon les services de sécurité ivoiriens, l’attaque du poste militaire de Kafolo, dans la nuit du 28 au 29 mars, s’inscrit dans une stratégie de prise de contrôle de cette zone située près de la frontière avec le Burkina Faso.
La composition du gouvernement dirigé par le Premier ministre Patrick Achi, dévoilée ce mardi, montre qu’Alassane Ouattara a choisi de jouer la carte de la continuité.
Désormais définitivement libre, Laurent Gbagbo prépare activement son retour en Côte d’Ivoire, où l’attendent avec impatience ses partisans. Et la plaie ouverte par sa brutale éviction n’est pas refermée.
Après l’annonce de la confirmation de l’acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI, pas de scènes de liesse ni de grandes démonstrations populaires dans les rues des communes favorables à l’ancien président à Abidjan. Mais ses proches et partisans attendent son retour avec impatience.
La chambre d’appel de la CPI a confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, prononcé en première instance le 15 janvier 2019. Cette décision ouvre la voie au retour de l’ancien président ivoirien dans son pays.
Amadou Soumahoro a été reconduit le 30 mars à la tête de l’Assemblée nationale, un poste pour lequel Adama Bictogo était pressenti. Le directeur exécutif du RHDP ne devrait pas pour autant repartir les mains vides.
Ministre du Pétrole dans le gouvernement sortant, Abdourahmane Cissé a été nommé secrétaire général de la présidence, le poste qu’occupait depuis 2017 Patrick Achi, confirmé au poste de Premier ministre après avoir assuré l’intérim d’Hamed Bakayoko.
Une position militaire ivoirienne à Kafolo et un poste de gendarmerie à Tehini, près de la frontière avec le Burkina Faso, ont été la cible d’attaques ce lundi. Les services de sécurité ivoiriens soupçonnent les hommes de la katiba Macina, du jihadiste malien Amadou Kouffa.
Neuf soldats français tués, un ancien mercenaire biélorusse et deux officiers ivoiriens jugés par défaut, et beaucoup de zones d’ombre : le procès du bombardement de Bouaké en 2004 en Côte d’Ivoire s’ouvre lundi à Paris.
Alassane Ouattara a désigné Patrick Achi au poste de Premier ministre, ce vendredi 26 mars. Ce fidèle du chef de l’État avait été nommé Premier ministre par intérim après le départ d’Hamed Bakayoko pour la France, quelques jours avant son décès.
Dix ans après le massacre de Duékoué, Amadé Ouérémi comparaît depuis le 24 mars devant le tribunal criminel d’Abidjan. Il est accusé d’avoir activement participé aux exactions qui ont fait plus de 800 morts en mars 2011 dans cette ville de l’ouest ivoirien.
La composition du prochain gouvernement d’Alassane Ouattara doit être dévoilée dans les jours qui viennent. Mais déjà, les noms de certaines personnalités sont cités avec insistance.
Le chef de l’État ivoirien a « remercié » ses ministres, mettant fin à leurs fonctions dans l’attente de la désignation d’un nouveau Premier ministre. La décision a été annoncée aux membres de l’équipe exécutive sortante lors du conseil des ministres, ce mercredi 24 mars.
La nouvelle Assemblée nationale élira son président le 1er avril. Les noms de plusieurs caciques du parti au pouvoir circulent, et la désignation d’une présidente n’est pas exclue.