Alors que le Conseil constitutionnel a confirmé sa réélection, Alassane Ouattara souhaite avancer la date de son investiture et entamer des négociations avec l’opposition. JA vous dévoile les détails de ces discussions.
Depuis son arrestation pour son rôle dans la création du Conseil national de Transition, le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a changé de statut. Celui qui a rejoint l’appel à la « désobéissance civile » d’Henri Konan Bédié est devenu une figure de l’opposition.
Une semaine après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel confirme les résultats publiés par la Commission électorale, qui donnaient 94,27 % des suffrages au président sortant.
Le procureur de la République, Richard Adou, a saisi un juge d’instruction et dressé la liste des charges qu’il souhaite voir retenues à l’encontre de plusieurs membres de l’opposition. Il a confirmé l’incarcération d’une dizaine de personnes, parmi lesquelles des proches d’Henri Konan Bédié.
Depuis sa victoire contestée par l’opposition à la présidentielle du 31 octobre, la situation est délicate pour le chef de l’État. Voici la manière dont il entend rester maître du jeu.
Œuvre multidimensionnelle dont l’action se déroule dans la célèbre prison ivoirienne, « La Nuit des rois » est un conte sanglant doublé d’une réflexion sur le pouvoir politique. Rencontre avec son réalisateur, Philippe Lacôte.
Alors qu’Henri Konan Bédié a reçu le 4 novembre les ambassadeurs occidentaux à son domicile, plusieurs chefs d’État ouest-africains proposent leur médiation. Jeune Afrique vous dévoile quelles pressions s’exercent aujourd’hui sur le chef du PDCI.
Dans une déclaration retransmise sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’Assemblée nationale appelle à la mise en place d’une transition et demande aux forces de défense et de sécurité de faire barrage à Alassane Ouattara.
Deux jours après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara et de la création d’un « Conseil national de transition » par l’opposition, la résidence d’Henri Konan Bédié est toujours encerclée par la police, comme celles de plusieurs autres opposants. Si plusieurs personnes ont été relâchées après les arrestations de mardi, le sort d’autres personnalités demeure incertain.
Mardi, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 31 octobre, les principaux leaders de l’opposition ont vu leurs résidences encerclées par la police.
Après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara, et alors que ses opposants ont annoncé la formation d’un « Conseil national de transition », les réactions sont pour le moins mitigées parmi les partenaires africains et occidentaux de la Côte d’Ivoire.
Au terme d’une campagne électorale boycottée par l’opposition et au bout d’une nuit électrique, le président sortant Alassane Ouattara a été réélu à un troisième mandat avec 94,27% , selon les résultats officiels provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante.
Alors que les résultats de la présidentielle sont attendus dans les heures qui viennent en Côte d’Ivoire, l’opposition annonce la création d’un « Conseil national de transition » et la formation prochaine d’un « gouvernement de transition ».
Boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, l’élection présidentielle du 31 octobre a été marquée par de nombreux incidents. Au moins cinq personnes sont mortes.
Après une campagne tendue, les Ivoiriens étaient appelés aux urnes ce samedi. Face à Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ont appelé au « boycott actif », tandis que Kouadio Konan Bertin a décidé de ne pas quitter le processus électoral. Retrouvez les temps forts de la journée de vote.
En vue du scrutin du 31 octobre, les autorités ivoiriennes ont décidé de mobiliser environ 35 000 éléments des forces de sécurité du pays. Jeune Afrique vous dévoile les détails de l’opération « Barrissement de l’éléphant ».
Plus de 7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce samedi lors d’un scrutin marqué par le boycott des principaux candidats de l’opposition et au terme d’une campagne très tendue.
Manque de transparence, incertitudes politiques et contraintes réglementaires redoublées ont conduit au rejet d’une transaction historique dans la finance ouest-africaine. L’analyse de Jeune Afrique.
Silencieux depuis son arrestation en avril 2011, Laurent Gbagbo a attendu la dernière minute pour s’exprimer. Manière de prouver, aux Ivoiriens et à son grand rival, Alassane Ouattara, qu’il peut encore peser sur le jeu politique.
Fatou Bensouda, la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), a publié un communiqué en forme de mise en garde sur la situation en Côte d’Ivoire, qu’elle affirme suivre de près en raison des violences qui ont fait plusieurs morts ces dernières semaines.
Déjà candidat en 2015, Kouadio Konan Bertin briguera samedi la magistrature suprême. Refusant de rallier le reste de l’opposition, qui a appelé au « boycott actif », il a été le seul à faire campagne face à Alassane Ouattara. Ce qui ne l’empêche pas de lorgner, déjà, le scrutin de 2025.
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire touche à sa fin, la guerre de l’information s’intensifie sur les réseaux sociaux entre le pouvoir et l’opposition.
Interdit de séjour en Côte d’Ivoire, l’activiste Kemi Seba est arrivé dans le pays le 24 octobre pour appeler à un report de l’élection présidentielle.
Proche d’Alassane Ouattara, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation est décédé le 23 octobre. Voici le récit des heures qui ont précédé sa disparition.
Peu présente dans le débat public, la société civile ivoirienne n’a pas été beaucoup plus audible pendant la campagne électorale, qui touche désormais à sa fin.
Dans « Black Manoo », son troisième roman, Gauz raconte à travers les yeux d’un jeune ivoirien clandestin le nord-est parisien des années 1990-2000. C’est là que nous avons rencontré son auteur.
Moins d’une dizaine de jours avant une élection pour laquelle sa candidature a été invalidée et dont il a juré qu’elle n’aurait pas lieu, Guillaume Soro reste une inconnue de la complexe équation ivoirienne. Depuis son exil parisien, peut-il encore influer sur le scrutin ?
Pendant la crise postélectorale, les sociétés Semlex et Gunvor ont été au cœur d’un système visant à fournir des armes au régime de Laurent Gbagbo, en violation de l’embargo des Nations unies. L’OCCRP et « Jeune Afrique » vous dévoilent les dessous de ce montage complexe.