Les derniers secrets qui entouraient la rencontre entre Laurent Gbagbo et son ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, à Bruxelles début janvier, ont été dévoilés par le camp Gbagbo. Ils démontrent un potentiel pacte en vue de la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire.
Faut-il s’inquiéter pour la Côte d’Ivoire ? À quelques mois d’une élection présidentielle cruciale, les vieilles et détestables pratiques politiciennes refont surface. Dernier épisode en date, le rocambolesque vrai-faux retour d’exil de Guillaume Soro, fin décembre.
L’ancien président de l’Assemblée nationale, contre qui la justice ivoirienne a émis un mandat d’arrêt international, devrait s’attacher les services d’une agence de communication ayant principalement pour clients de grands groupes français.
PFO Africa (CA 2019 : 160 millions d’euros) n’a cessé de se diversifier depuis neuf ans dans de nouveaux secteurs : l’eau, les déchets et l’environnement. Mais les activités de l’entreprise, dont les effectifs sont passés en un an de 1 200 à 2 200 employés, restent surtout liées à des contrats sur le temps court.
À travers sa collaboration avec le leader local de la construction PFO Africa, la multinationale belge Besix compte inscrire durablement son activité en Côte d’Ivoire et nourrit des ambitions régionales.
Déjà détenu au Mali, Mimi Ould Baba a été inculpé par la justice américaine pour avoir joué « un rôle central » dans les attentats visant le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire en 2016.
Alassane Ouattara, qui doit boucler la réforme constitutionnelle avant fin mars, se rendra d’abord à Londres pour le sommet Royaume-Uni - Afrique sur l’investissement.
Le colonel-major Issiaka Ouattara – dit Wattao – , décédé le 5 janvier, avait rencontré mi-décembre le ministre de la Sécurité et de la Protection civile pour évoquer avec lui des informations faisant état de son implication dans une supposée tentative de déstabilisation de l’État.
Soupçonné de « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État », l’ancien président de l’Assemblée nationale est visé par un mandat d’arrêt international. Et voit ses ambitions présidentielles compromises. Désormais opposant irréductible, peut-il rebondir ?
Déjà au cœur de « l’affaire des écoutes » durant le putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, Guillaume Soro est de nouveau plongé dans la tourmente par l’enregistrement d’une conversation. Cette fois, il ne conteste pas l’authenticité des bandes.
La guerre ouverte entre le pouvoir et Soro peut-elle affecter l’armée ? L’ex-chef de la rébellion y compte encore des soutiens, que plusieurs sources estiment à environ un millier.
C’est l’autre accusation qui pèse sur Guillaume Soro : l’opposant est visé par une information judiciaire pour « détournement de deniers publics, recel et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 1,5 milliard de F CFA [environ 2,3 millions d’euros] ».
Les 3 et 4 janvier, à Bruxelles, Laurent Gbagbo a dîné puis déjeuné avec Pascal Affi N’Guessan, à qui il conteste le titre officiel de président du Front populaire ivoirien (FPI). Ces retrouvailles ont surpris ses proches et même les autorités ivoiriennes, qui ne les avaient pas anticipées.
En Côte d’Ivoire, les services des impôts se sont assigné un objectif de recouvrement de 2716,2 milliards de francs CFA, en hausse de 18,1 % par rapport à 2019 où les recettes fiscales avaient atteint 2 250 milliards de francs CFA.
Trois proches de Guillaume Soro – Alain Lobognon, Souleymane Kamaraté Koné et Babou Traoré – ont été extraits de leur cellule par des forces de sécurité, dans la nuit du 7 au 8 janvier, en vue d’un transfert vers un autre lieu de détention. L’opération a finalement été avortée.
Laurent Gbagbo s’est longuement entretenu avec Pascal Affi Nguessan, président contesté du FPI, lors de deux dîners à Bruxelles. La question de la réorganisation du parti créé par l’ancien président ivoirien a été au centre des discussions.
Le corps d’un enfant « d’une dizaine d’années » a été retrouvé mercredi matin dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air France en provenance d’Abidjan.
Issiaka Ouattara, dit Wattao, était sans doute le plus médiatique des militaires de Côte d’Ivoire. Mort à l’âge de 53 ans, dimanche à New York, il aura eu un parcours hors-norme, intimement lié à l’histoire politique tumultueuse de son pays.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lundi qu’il proposerait au parlement « modifications de la Constitution », assurant qu’il ne s’agirait pas d’éliminer « qui que ce soit » de la course à la présidentielle d’octobre 2020.
L’incendie qui a ravagé samedi soir une partie du grand marché de Bouaké (centre), deuxième ville de Côte d’Ivoire, n’a pas fait de victimes mais d’importants dégâts matériels, selon des commerçants.
L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens Charles Blé Goudé « tend la main au président Alassane Ouattara » pour travailler à la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, a-t-il déclaré samedi dans une « adresse aux Ivoiriens » datée de La Haye aux Pays-Bas.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, a-t-il des velléités présidentielles ? Il devrait bientôt s’entretenir à ce sujet avec le chef de l’État.
Tandis que le chef de l’État Alassane Ouattara a promis mardi « une année électorale paisible » en 2020, lors de laquelle se tiendra la présidentielle, Henri Konan Bédié et Guillaume Soro, qui ont diffusé quasi simultanément leurs messages du Nouvel An, ont multiplié les attaques ciblant le président ivoirien.
Pour justifier en partie le mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État », la justice ivoirienne a diffusé un enregistrement dans lequel on l’entend évoquer un projet de déstabilisation. Mais de nombreuses zones d’ombre entourent cette pièce à conviction.
Charles Blé Goudé a annoncé lundi avoir appris sa condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne lors d’une audience à Abidjan le même jour. L’ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens a également été condamné à 10 ans de privation de ses droits civiques.
D’un côté, on crie à la trahison ou à l’infanticide, de l’autre à la félonie ou au parricide. Entre Guillaume Soro, le « fils », et Alassane Ouattara, le « père », la guerre est désormais déclarée. Les choses se sont précipitées le 23 décembre, à l’occasion du retour manqué de l’ex-chef rebelle en Côte d’Ivoire. Retour sur les étapes de ce divorce annoncé.
L’ex-chef de la rébellion ivoirienne et candidat à la présidentielle de 2020, Guillaume Soro, a promis dimanche « d’organiser la résistance » au président Alassane Ouattara depuis Paris après son retour avorté en Côte d’Ivoire.
La justice ivoirienne a précisé jeudi ses accusations contre Guillaume Soro : l’ex-chef de la rébellion et candidat à la présidentielle de 2020 préparait selon elle « une insurrection civile et militaire » pour s’emparer « incessamment » du pouvoir. Des accusations balayées par sa défense.