La Caisse nationale des caisses d’épargne, détenue à 100% par l’État ivoirien, vient de changer de nom pour devenir la Banque populaire de Côte d’Ivoire. L’occasion pour l’État d’attirer un nouvel investisseur et de tirer un trait sur le passé tumultueux de l’établissement bancaire.
Entre accusations, contre-attaques et insinuations, Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, multiplie les offensives, à moins d’un an de la présidentielle ivoirienne. Au risque, parfois, de flirter avec les dérapages.
Face à un manque chronique de moyens, le service public de santé ivoirien est loin de répondre aux besoins de la population. Les projets du gouvernement de créer un couverture médicale universelle et de donner plus d’autonomie aux établissements, avec en ligne de mire une plus grande participation du privé, parviendront-ils à changer la donne ?
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Près de trois mille étrangers et Ivoiriens se sont rassemblés samedi à Gagnoa (centre-sud) où vivent beaucoup de Ouest-Africains, pour un meeting « pour la paix », à un an de l’élection présidentielle qui s’annonce tendue 10 ans après la crise post-électorale qui avait fait 3 000 morts.
Le Front populaire ivoirien, le parti fondé par Laurent Gbagbo, a protesté mercredi 30 octobre contre « la honteuse immixtion » du gouvernement ivoirien dans la procédure à la Cour pénale internationale (CPI) contre l’ancien président, dénonçant une « cabale ».
L’une des membres de la famille de l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié s’est vu refuser sans explication le renouvellement de son passeport diplomatique.
Les avocats de l’État ivoirien ont déposé une requête devant la CPI pour s’opposer à la levée des conditions imposées à Laurent Gbagbo depuis sa remise en liberté surveillée, le 1er février dernier.
Avec l’achat par Olam de 100 000 tonnes de cacao incluant le différentiel de revenu décent qu’ils revendiquent depuis le mois de juin, le Ghana et la Côte d’Ivoire peuvent se targuer d’avoir remporté une victoire à Berlin à la rencontre de la Fédération mondiale du cacao.
Si Laurent Gbagbo se plaint de ne pas avoir reçu les rentes auxquelles il avait droit, Henri Konan Bédié ne connaît pas ce problème. Guillaume Soro, lui aussi, perçoit bien des indemnités mensuelles en sa qualité d’ancien Premier ministre.
Traumatisés par la présidentielle de 2010 et par la crise qui a suivi, certains voient dans la surenchère verbale des politiques ivoiriens d’aujourd’hui une réminiscence des tragédies d’hier, et redoutent que l’histoire ne se répète. Cette crainte n’est pas forcément fondée, estime le sociologue Francis Akindès.
Adama Bictogo, le directeur exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir), a qualifié de « non-événement », ce lundi 28 octobre, la candidature à l’élection présidentielle de 2020 de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.
La promotion de la destination Côte d’Ivoire passe par les bailleurs de fonds internationaux, et c’est à Dubaï que le ministre ivoirien du Tourisme est allé tenter de les séduire, avec le chanteur A’salfo ou l’ancien footballeur Didier Drogba. L’opération a permis de réunir près de 5 milliards de dollars de promesses de financements.
Les juges ivoiriens trancheront le 30 octobre pour savoir si l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo sera ou non jugé à Abidjan pour « crimes contre des populations civiles » et « crimes contre des prisonniers de guerre ».
C’est depuis l’Espagne que Guillaume Soro a annoncé, le 12 octobre, qu’il briguerait la magistrature suprême en 2020. Il est le premier poids lourd à sortir du bois, mais peut-il vraiment l’emporter ?
Le nom de Guillaume Soro reste associé à plusieurs affaires dont pourraient se servir ses adversaires pour tenter de lui barrer la route lors de la prochaine présidentielle.
En poste depuis le 12 juillet, le nouveau commandant des forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI), le colonel Frédéric Gauthier, a donné une conférence de presse ce lundi 21 octobre pour expliquer les nouvelles missions de ses forces dans le pays et évoquer des négociations en vue d’aménager l’accord de défense entre la France et la Côte d’Ivoire.
Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne et désormais candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, attend toujours son nouveau passeport, près de deux mois après en avoir fait la demande.
Des émissaires des autorités ivoiriennes ont approché l’entourage de Laurent Gbagbo. Ils avaient un message à lui porter, concernant la présidentielle de 2020.
À un an de la présidentielle, des dizaines de milliers de partisans du PDCI ont participé samedi 19 octobre à un grand meeting en hommage à Félix Houphouët-Boigny, le premier président de Côte d’Ivoire. Une démonstration de force dans le bastion du parti d’Henri Konan Bédié.
D’après nos informations, les autorités ivoiriennes ont rejeté, ce 15 octobre, la contre-offre soumise par le français, en avril, sur le projet d’extension de l’aéroport, au profit de Crig, la filiale de China Railway.
L’annonce n’est, sur le fond, pas surprenante. Mais c’est son timing qui surprend. Si Guillaume Soro a décidé de mettre fin au flou qui entourait sa candidature à la présidentielle de 2020, c’est pour tenter d’imposer son rythme à la campagne, d’acter sa rupture avec le RHDP, mais aussi de se démarquer des autres candidats potentiels au sein de l’opposition.
Le président français se rendra en Côte d’Ivoire en décembre prochain. S’il sera question de coopération, économique et sécuritaire, Emmanuel Macron souhaite également évoquer à Alassane Ouattara le scrutin présidentiel à venir en 2020.
Affoussiata Bamba-Lamine, bras droit de l’ex-chef de la rébellion ivoirienne Guillaume Soro, a récemment rencontré à Bruxelles l’ancien président Laurent Gbagbo.
L’ex-Premier ministre fait cavalier seul depuis 2015. Brouillé avec Laurent Gbagbo, il estime être le mieux placé au FPI pour conquérir la présidence l’an prochain.
La condamnation de Jacques Mangoua, vice-président du PDCI, à cinq ans de prison pour détention de munitions d’armes de guerre est le fruit d’un « complot politique », estiment ses avocats et son parti. Le procureur assure pour sa part qu’il n’a fait « qu’appliquer la loi ».
Deux ans après qu’Alassane Ouattara et Emmanuel Macron ont officiellement lancé les travaux de la ligne 1 du métro d’Abidjan, en 2017, le gouvernement ivoirien et Bouygues, tête de pont du consortium à l’œuvre sur ce chantier structurant, ont enfin signé un accord définitif sur le financement de ce chantier qui doit permettre de désengorger la capitale économique ivoirienne.
L’avocat principal de Laurent Gbagbo, Me Emmanuel Altit, a déposé lundi devant la Cour pénale internationale (CPI) une demande de remise en liberté « sans condition » de l’ancien président ivoirien, dans l’attente de la fin de la procédure d’appel le concernant.