La coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire a remporté la cité balnéaire de Grand-Bassam mais perdu Port-Bouët, une des grandes communes d’Abidjan, lors des élections municipales partielles de dimanche marquées par des violences dans les deux villes, selon les résultats officiels proclamés lundi.
Des incidents se sont produits dimanche 16 décembre lors des élections municipales à Port-Bouët, une des communes d’Abidjan, et Grand-Bassam, tandis que tout se déroulait dans le calme dans les quatre autres communes et deux régions de Côte d’Ivoire où les scrutins locaux avaient été annulés après le vote du 13 octobre.
Votes empêchés, fraudes, opacité dans la compilation des procès-verbaux, violences… Alors que les électeurs ivoiriens de huit circonscriptions sont appelés à retourner aux urnes dimanche 16 décembre pour des élections partielles, on en sait plus sur les motifs qui ont poussé la chambre administrative de la Cour suprême à y invalider les scrutins municipaux ou régionaux.
Après avoir rompu avec Alassane Ouattara, le président du PDCI n’exclut pas une alliance avec le FPI de Laurent Gbagbo, dans une interview à France 24.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté leur joie, vendredi à Yopougon, après des rumeurs faisant état de la libération par la Cour pénale internationale de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. Une information pourtant démentie par la CPI.
La Fédération ivoirienne de football (FIF) a saisi jeudi 13 décembre le Tribunal arbitral du sport (TAS) d’un recours contre la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de réattribuer au Cameroun l’organisation de la CAN-2021 confiée initialement à la Côte d’Ivoire.
Alors que la CPI n’a pas encore rendu sa décision quant à la demande de mise en liberté provisoire déposée par Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, le procureur, Eric MacDonald, a posé ses conditions.
La chambre de première instance de la Cour pénale internationale (CPI) statue jeudi 13 décembre sur la mise en liberté provisoire de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Une audience qui suscite beaucoup d’espoir chez les partisans des deux anciens hommes forts d’Abidjan.
Alors que les juges de la CPI sont en train d’étudier sa demande de non-lieu, l’ancien président ivoirien publie jeudi 13 décembre un livre d’entretien avec le journaliste français François Mattei. Il y livre sa version de ses années de présidence et de détention.
Alors que Laurent Gbagbo espère obtenir un non-lieu devant la CPI, il revient dans un livre d’entretiens à paraître le 13 décembre sur ses années de pouvoir (2002-2010). Extraits de cet ouvrage, intitulé « Libre. Pour la vérité et la justice ».
Face au projet de Canal+, qui prévoit de lancer sa chaîne TNT, trois opérateurs privés ivoiriens ont sollicité l’arbitrage de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (Haca). Le dossier est désormais sur la table d’Amadou Gon Coulibaly, le Premier ministre.
On le disait affaibli depuis la chute de Gbagbo, en 2011, mais le syndicat étudiant a réactivé ses réseaux et regagné en influence. Au point de peser sur la présidentielle de 2020 ?
Si certains voient dans le limogeage de Thierry Tanoh, intervenu ce 10 décembre, une purge anti-Bédié, le gouvernement met en avant des objectifs non atteints dans le secteur de l’énergie.
Vingt-cinq ans après la mort du premier président ivoirien, les politiques de tous bords ne cessent de revendiquer son héritage. Si l’on peut s’en inspirer, il n’est plus possible d’appliquer les mêmes méthodes qu’au temps de Félix Houphouët-Boigny, selon le sociologue Francis Akindès.
Ce livre d’entretiens a été écrit avec le journaliste français François Mattei qui s’est rendu plus de vingt fois à la prison de la CPI depuis 2012. Laurent Gbagbo ne l’a ni vu, ni relu avant sa parution, prévue le 13 décembre.
Alors que la campagne pour les élections partielles ivoiriennes, prévues le 16 décembre, s’ouvre le 8 décembre, quatre localités seront particulièrement scrutées : Port-Bouët, Grand-Bassam, Bingerville et Lakota.
Un quart de siècle après sa disparition, le 7 décembre 1993, l’héritage de Félix Houphouët-Boigny et les appels du « Vieux » à la paix et au dialogue sont malmenés par ceux qui se réclament du houphouëtisme.
La Côte d’Ivoire va construire la « première centrale électrique solaire flottante d’Afrique », a annoncé le ministère ivoirien de l’Énergie, qui veut augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique de son pays.
Une semaine après l’annonce par la CAF du retrait de la CAN 2019 au Cameroun et de la CAN 2021 à la Côte d’Ivoire, Ahmad Ahmad, le président de l’instance continentale, explique à Jeune Afrique les raisons de ce choix qui plonge le football africain dans la crise.
Après avoir retiré la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun, le président de la Confédération africaine de football (CAF) a estimé que la Côte d’Ivoire ne serait pas prête pour organiser l’édition 2021. Le ministre ivoirien des Sports, Claude Paulin Danho, n’en décolère pas. Interview.
Henri Konan Bédié a été réintégré à la liste des récipiendaires des cadeaux de fin d’année de la présidence ; Patrice Talon réunira à la Marina les autorités et les syndicats du port de Cotonou… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
La disparition de l’ex-ministre Zacharie Séry Bailly, le 2 décembre à Abidjan, porte à quatre le nombre de barons issus des deux camps rivaux du Front populaire ivoirien (FPI de Laurent Gbagbo) à avoir tiré leur révérence, en moins de trois mois, en Côte d’Ivoire.
Le général à la retraite Gaston Ouassénan Koné, 79 ans, vice-président du PDCI et proche d’Henri Konan Bédié, affirme avoir été victime d’un empoisonnement. Si les circonstances restent encore floues, l’affaire provoque la psychose dans les rangs des opposants.
Au moins cinq étudiants ont été blessés par balles dans des affrontements avec des gardes pénitentiaires à Bouaké, mercredi 28 dans la soirée. Le Parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête que le gouvernement assure suivre de près.
En révélant sur une chaîne de télévision américaine que Kandia Camara n’appréciait pas le papier toilette ivoirien, sa fille Aïda l’a placée dans une posture délicate… Depuis, la ministre ivoirienne de l’Éducation nationale et sa fille sont la risée du web en Côte d’Ivoire. Chronique d’un bad buzz.
À 48 ans, le Camerounais Georges Wega supervise depuis juillet 2018 les huit filiales de Société générale en Afrique de l’Ouest. Sa mission : renforcer le leadership du groupe français dans la région.