Parallèlement à la procédure lancée par Djibouti à l’encontre de l’opérateur portuaire dubaïote DP World devant la cour d’arbitrage de Londres, le pays d’Afrique de l’Est a demandé l’ouverture d’une enquête auprès de la Banque mondiale.
La première audience de la cour d’arbitrage de Londres, saisie par l’Autorité portuaire de Djibouti à l’encontre de Dubai Ports World (DP World), est prévue ce 30 octobre en présence des deux parties.
Des bailleurs de fonds internationaux, dont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et l’Union européenne, ont promis huit milliards de dollars pour soutenir la croissance économique dans huit pays de la Corne de l’Afrique.
Réunis à Djibouti les 21 et 22 octobre, les ministres des Transports et des Infrastructures du Marché commun de l’Afrique australe et orientale (Comesa) ont entériné des avancées majeures dans le domaine du transport, des technologies de l’information et de la communication ainsi que dans le domaine de l’énergie électrique.
Ancien directeur des opérations du Port de Djibouti, Ilyas Moussa Dawaleh est depuis 2011 le ministre de l’Économie et des Finances du pays d’Afrique de l’Est. Dans cette interview accordée à « Jeune Afrique », il revient sur la place de la « petite République » dans les relations économiques et commerciales des pays de la Corne de l’Afrique, mais également de toute la côte orientale du continent.
De la Mauritanie à Djibouti, leur présence ne fait plus grincer des dents. Américains, Français ou Britanniques, on se les arrache au nom de la lutte contre le terrorisme. Résultat : les soldats étrangers n’ont sans doute jamais été aussi nombreux en Afrique depuis les indépendances.
Selon le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, son dialogue avec l’opposition devrait bientôt aboutir à la signature d’un accord. Qui signifierait un retour à la situation antérieure aux législatives de 2013.
Alors qu’il aligne les bonnes performances à travers le monde, en Afrique, le troisième opérateur portuaire mondial collectionne les ennuis et les scandales. Le dernier en date, à Djibouti, pourrait lui coûter cher.
Créé en 2001, Wikipédia s’est imposée depuis comme l’encyclopédie numérique la plus consultée au monde. Participative, elle rassemble des informations collectées par les utilisateurs mais elle permet également de prendre le pouls de la webosphère. Voici les présidents africains qui intéressent le plus les internautes.
Djibouti a entamé la procédure de résiliation du contrat de concession du terminal à conteneurs de Doraleh passé avec DP World en 2006. L’opérateur est soupçonné de l’avoir obtenu en versant des pots-de-vin.
Pour ses 60 ans, la radio-télévision nationale djiboutienne bouscule sa grille. Place au divertissement et à la téléréalité. Avec, en vedette, des programmes inspirés de la Nouvelle Star ou de Koh-Lanta.
Depuis quinze ans, l’arabe prend de plus en plus d’importance. L’anglais, lui aussi, frappe à la porte. Un rééquilibrage culturel d’un côté, un virage commercial de l’autre. Et la fin d’une hégémonie…
L’assurance maladie universelle, c’est pour la fin de l’année. Les principaux bénéficiaires ? Les catégories les plus vulnérables de la population. Mais gare à la dépense.
Des élus d’opposition qui refusent de siéger à l’Assemblée, un président qui leur tend la main, puis réprime leurs manifestations… Au secours, le dialogue est en panne !
Sa position stratégique le met au centre de la lutte contre la piraterie et le terrorisme dans la Corne de l’Afrique. Résultat : le pays est courtisé par les Occidentaux, qui y déploient leurs troupes. Et menacé par les Shebab somaliens…
Présence militaire étrangère, émergence de la Chine, tiédeur des relations avec la France, refus de légaliser les partis islamistes, axe géostratégique avec Addis-Abeba… Le ministre djiboutien des Affaires étrangères,Mahmoud Ali Youssouf, fait le point sur ces grands dossiers. Pour ce diplomate de 49 ans, également porte-parole du gouvernement, seule une intégration économique poussée permettra à la région de surmonter crises et conflits.
Nommé en 2013 gouverneur de la Banque centrale de Djibouti, Ahmed Osman compte bien voir l’institution qu’il dirige jouer un rôle de soutien de la croissance économique nationale. Il a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Peu de ressources naturelles, mais des investissements directs étrangers qui affluent. Voilà l’atout majeur de Djibouti, dont la croissance est dopée par ses activités portuaires.
La deuxième ville du pays, qui envoûta Rimbaud et Henri de Monfreid, mais où la vie est devenue plutôt languissante, possède un réel potentiel touristique et halieutique.
L’attaque-suicide qui a frappé le centre-ville de Djibouti le 24 mai porte la marque des extrémistes islamistes somaliens. Ses auteurs, un homme et une femme, ont été identifiés.
Les islamistes somaliens shebab ont revendiqué l’attentat kamikaze perpétré samedi dans un restaurant de Djibouti. Dans un communiqué publié mardi, ils affirment avoir visé « les croisés français ».
Trois personnes, dont au moins un kamikaze, ont été tuées samedi soir dans l’attaque contre un restaurant de Djibouti très fréquenté par les Occidentaux, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.
Un attentat à la bombe a eu lieu samedi soir dans un restaurant de Djibouti fréquenté par des Occidentaux, tuant deux employés, selon des sources diplomatiques.
Washington a annoncé lundi un accord sur la prolongation « à long terme » de la présence militaire américaine à Djibouti, à l’issue de la rencontre entre le président américain, Barack Obama, et son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, à la Maison Blanche.