Pour la première fois depuis l’indépendance, dix députés de l’opposition djiboutienne ont été élus aux législatives. Pourtant, quatre mois plus tard, ils refusent toujours de siéger, flirtent avec un parti intégriste et défient le gouvernement.
La campagne pour la présidence de la chambre de commerce de Djibouti n’a pas encore débuté, mais le poste de Said Omar Moussa attire déjà les convoitises.
Le nouveau Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, a engagé une vaste réforme de l’administration à Djibouti. Parmi ses mesures phares : l’identification des populations.
Dans le cadre d’un accord avec CMA-CGM, les navires de la compagnie taïwanaise vont pour la première fois faire escale à Djibouti et à Port Soudan. La construction d’un hub à Maurice ou à Madagascar est aussi en projet.
Face à l’accroissement de la demande dans la région, Horizon Terminals va augmenter de 35% les capacités de stockage de son terminal pétrolier à Djibouti. La construction a été confiée à l’entreprise italienne Belleni Energy.
Une délégation, conduite par le président Ismaïl Omar Guelleh, s’est rendue à Londres le 8 mai. Objectif : inciter les investisseurs britanniques à s’intéresser à cette petite République, porte d’entrée du commerce à destination de l’Afrique.
Pour l’opposition, c’est à la fois une mauvaise et une bonne nouvelle. Certes, elle a été largement battue aux législatives du 22 février. Mais elle va, pour la première fois, siéger à l’Assemblée.
Le parti au pouvoir à Djibouti a remporté les élections législatives de vendredi, selon des résultats provisoires annoncés samedi matin par le gouvernement, alors que l’opposition dénonce « des fraudes massives ».
Pour la première fois depuis l’indépendance, l’opposition devrait faire son entrée au Parlement de Djibouti à l’issue des législatives du 22 février. La majorité présidentielle de Ismaïl Omar Guelleh n’est pas véritablement menacée, mais elle pourrait tout de même y laisser des plumes.
Conscients de leur potentiel géothermique, de plus en plus d’Etats d’Afrique de l’Est se tournent vers cette nouvelle sources d’énergie soutenus par la Banque africaine de développement.
L’introduction d’un nouveau mode de scrutin à Djibouti devrait permettre à l’opposition de faire son entrée à l’Assemblée nationale lors des législatives du 22 février.
C’est en présence du nouveau Premier ministre éthiopien, Halié Mariam Desalegn, que le président Ismaïl Omar Guelleh a lancé, le 12 décembre, les travaux du port en eaux profondes à Tadjourah, deuxième ville du pays.
Encore méconnu des voyageurs, le pays veut devenir un lieu de villégiature. Parmi ses atouts, outre ses paysages et ses fonds marins, la jeune destination met en avant une série d’accords avec des compagnies aériennes et des chaînes hôtelières internationales.
Suite à ses revers électoraux du début d’année, le parti djiboutien du Rassemblement populaire pour le progrès a joué la carte du changement en renouvelant les deux tiers de son bureau politique.
Djibouti profite de sa position privilégiée en Afrique de l’Est pour développer ses infrastructures de transport et de logistique. Il entend devenir la clé de voûte d’une croissance régionale tirée notamment par l’Éthiopie, voisin dynamique mais enclavé.
Même s’il s’est hissé parmi les trois principaux opérateurs portuaires du continent en un peu plus d’une décennie, le groupe émirati DP World affiche un bilan mitigé en Afrique du Nord et sur la façade Atlantique.
De la Mauritanie aux Seychelles, les Américains tissent en toute discrétion un vaste réseau de bases militaires. Objectif : surveiller les organisations terroristes, lutter contre la piraterie et assurer la sécurité des compagnies pétrolières.
L’Afrique peut-elle être en pointe d’un nouveau modèle de développement respectueux de la planète ? C’est ce qu’ont tenté de démontrer les chefs d’État africains, derrière le congolais Denis Sassou N’Guesso, au sommet de la terre, à Rio, du 20 au 22 juin. Fort d’une richesse naturelle incomparable, le continent a en effet lancé de nombreux projets qui pourraient mettre le continent sur la voie d’un développement économique durable.