Grâce à une forte implantation – y compris dans les zones reculées – et à des produits financiers mieux adaptés aux besoins locaux que les établissements traditionnels, Saba Islamic Bank, Salaam African Bank et East Africa Bank ont largement contribué à améliorer le taux de bancarisation du pays. Et poursuivent leur essor.
Nommé à la tête du ministère du Budget il y a près d’un an, Isman Ibrahim Robleh a pour mission d’assainir les finances publiques mais aussi d’augmenter les recettes et de réduire les dépenses pour faire face aux tensions inflationnistes mondiales.
Cerné par la guerre civile en Éthiopie et au Yémen, par une Somalie en proie à ses démons intérieurs et une Érythrée irrémédiablement hostile, Djibouti apparaît comme un îlot de stabilité. Et Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis plus de vingt-trois ans, comme le garant de cette paix.
Face au conflit en Éthiopie et aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine, le président Ismaïl Omar Guelleh veut consolider l’unité de ses concitoyens. Quitte à jouer la carte identitaire.
Après avoir fait transiter le matériel de lutte anti-Covid destiné à la sous-région, le pays a réceptionné en septembre le premier navire chargé de blé ukrainien à rallier le continent, et confirme son rôle de base logistique humanitaire régionale. Reportage.
Encore en situation de monopole, l’opérateur historique s’apprête à ouvrir son capital. Un coup d’essai qui pourrait bientôt concerner d’autres champions du secteur public djiboutien.
Deux ans après sa création, le Fonds souverain de Djibouti (FSD) entre enfin en action. Son premier financement, de 35 millions de dollars, va au développement d’un parc solaire dans le désert du Grand Bara, confié à l’émirati Amea Power.
Le 26 octobre, les Afars ont assisté à l’intronisation d’Ali Habib Ahmed, leur nouveau dardar. Un titre millénaire, dépassant de loin le rôle de chef spirituel qui lui est officiellement attribué. Reportage.
Déjà incontournable sur la côte est-africaine, Djibouti compte tirer parti des crises sanitaire et politico-sécuritaire pour renforcer son rôle de plateforme, notamment vers l’Éthiopie, qui vient d’inaugurer, à Dire-Dawa, la première zone logistique mixte entre les deux pays.
Le 7 octobre, une centaine de rebelles a mené l’assaut contre des militaires djiboutiens stationnés à un poste-frontière, faisant sept morts et quatre blessés.
Le président français a assuré son « attachement à la stabilité de Djibouti » lors d’un entretien téléphonique avec son homologue djiboutien. L’Union africaine, de son côté, a prolongé la mission de son émissaire en Éthiopie, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo.
Chaque dimanche de l’été, Jeune Afrique invite écrivains et artistes à partager leurs coups de cœur musicaux. Cette semaine, le romancier franco-djiboutien Abdourahman Waberi évoque les œuvres qui l’accompagnent depuis son enfance.
Il y a quarante-cinq ans, l’ex-Territoire français des Afars et des Issas se libérait du joug de la puissance coloniale. Retour sur les premières heures de cet État que beaucoup pensaient condamné.
Reparti du Fespaco 2021 avec un Étalon d’or, le film « La Femme du fossoyeur » a été entièrement tourné à Djibouti par un cinéaste somalien, Khadar Ayderus Ahmed. Une superbe histoire d’amour.
Ce fidèle d’Ismaïl Omar Guelleh, qui a gravi un à un les échelons du parti présidentiel, a été porté à la tête de la ville le 20 avril par les nouveaux élus locaux.
L’instabilité qui prévaut dans la Corne de l’Afrique, la situation en Éthiopie, sa prise de position contre la guerre en Ukraine, mais aussi ses propres ambitions et celles qu’il nourrit pour son pays… Réélu il y a tout juste un an pour un cinquième mandat, le président djiboutien s’est confié à Jeune Afrique.
La justice a ordonné, le 23 mars, le placement en détention provisoire d’Abdoulkarim Aden Cher, accusé de corruption passive et de détournement de fonds. Son entourage dénonce un procès politique.
Si les résultats étaient prévisibles, le scrutin du 11 mars a permis à l’exécutif d’avancer sur deux chantiers : le transfert de compétences aux collectivités territoriales et l’accès à l’information.
À l’issue des scrutins qui se sont déroulés le 11 mars, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP) s’est imposée dans toutes les régions. Et pour cause : il n’y a que dans celle d’Ali Sabieh que des listes concurrentes étaient en lice.
Coup d’envoi, ce vendredi matin, des élections communales et régionales. Il y a deux jours, l’unique parti en lice dans la capitale, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP), a tenu son dernier meeting à Balbala.
Dans une Corne de l’Afrique très tourmentée, la petite République fait figure d’îlot de stabilité. Si Ismaïl Omar Guelleh (IOG) a été réélu grâce à un bilan économique positif, les attentes de la population, dont les trois quarts ont moins de 35 ans, restent nombreuses.
Poursuivant sa politique d’investissements malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19, Djibouti table sur une croissance 5 % en 2021. Ce qui confirme son ambition de devenir la porte orientale du continent.
La première piscine du pays aux normes internationales – sans être olympique – a ouvert ses bassins il y a quelques mois. De quoi former les nouveaux talents de la natation. Ou, tout simplement, apprendre à nager aux Djiboutiens et les divertir.
La filiale du dubaïote Enoc spécialisée dans la logistique portuaire, Horizon Djibouti Terminals Limited, poursuit son expansion dans la Corne de l’Afrique, consolidant les ambitions djiboutiennes dans le secteur.
La mise en place d’une agence spécialisée a permis à la cause des personnes en situation de handicap de faire un bond énorme à Djibouti ces dernières années. Avec des actions encore très rares sur le continent.
Le gouvernement nommé en mai dernier compte six femmes sur vingt-six membres. Une proportion record pour le pays. Et, pour la première fois, elles dirigent des portefeuilles qui comptent dans la stratégie du quinquennat. Portraits.
Un an après le début de l’offensive dans le Tigré, les inquiétudes que fait peser le conflit sur la stabilité de la Corne de l’Afrique sont nombreuses. À Djibouti cependant, la tradition du vivre-ensemble qui fait tant défaut à son grand voisin éthiopien semble intacte.
Grâce au développement de l’arabe et de l’anglais, Djibouti est sorti d’un isolement linguistique hérité d’un siècle de colonisation française. Un rééquibrage qui lui permet d’être plus en phase avec un monde globalisé.
Crise éthiopienne, stabilité régionale, nouvelles représentations sur le continent, relations avec la France… Entretien avec Mahmoud Ali Youssouf, inamovible ministre djiboutien des Affaires étrangères.