Lutter contre les inégalités au sens large dans l’éducation des enfants des pays émergents : telle est l’ambition qui a poussé les 300 membres du Forum BIE 2030, réuni à Djibouti mercredi 29 janvier, à créer une agence de coopération.
La compagnie dubaïote DPWorld a enregistré une 6e victoire judiciaire depuis son éviction du terminal à conteneurs de Doraleh par les autorités djiboutiennes. Ces dernières se disent prêtes à négocier « une issue indemnitaire équitable et conforme au droit international ».
Depuis deux ans, le torchon brûle entre Djibouti et Nairobi au sujet de ce fauteuil réservé à l’Afrique qui sera réattribué pour les années 2021-2022 à l’occasion d’un vote, en juin 2020, à l’Assemblée générale de l’ONU.
Détenue majoritairement par le conglomérat chinois CCCC, l’usine de bromure de sodium de Salt Investment au lac Assal fournira l’industrie pharmaceutique de l’Empire du Milieu. Le montant des investissements prévus atteint 200 millions de dollars.
Djibouti ou le Kenya? Les deux pays sont engagés dans une bataille plutôt rare afin d’obtenir en juin un poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2021-2022.
L’exiguïté de son marché domestique pousse l’opérateur à miser sur la vente de capacités à ses homologues régionaux grâce à ses sept câbles sous-marins.
Ismaïl Omar Guelleh a profité de sa présence au Forum de Paris pour la paix et la sécurité pour défendre la candidature de Djibouti au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2021-2022.
Cette route financée sur fonds koweitiens permettra à Djibouti de proposer à l’Éthiopie un second corridor pour ses flux de marchandises, anticipant la concurrence à venir des ports de la région.
Depuis que le Kenya a été choisi par les membres de l’Union africaine (UA), en août, pour porter la voix de l’Afrique au Conseil de sécurité en tant que membre non-permanent pour 2021-2022, Djibouti ne décolère pas. Le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, accuse Nairobi d’avoir « fait valider sa candidature sans respecter la procédure établie ».
Ce natif de Dikhil a réussi à faire du vieux port national un hub ultramoderne et permis à la petite République de devenir une plaque tournante du commerce régional. Portrait.
Depuis vingt ans, les Djiboutiennes gagnent du terrain dans les sphères politique et sociale. Mais il leur reste beaucoup de chemin à parcourir dans le secteur économique.
Récusant les conclusions du FMI sur son taux d’endettement, Djibouti met en avant ses progrès en matière de climat des affaires, d’investissement et de diversification.
Chargé des infrastructures portuaires et logistiques de Djibouti depuis 2001, Aboubaker Omar Hadi est le véritable architecte du virage économique pris par son pays il y a plus de vingt ans.
Plusieurs mois après le rapprochement entre l’Érythrée et l’Éthiopie, permettant d’atténuer les conflits dans la Corne de l’Afrique, le chef de la diplomatie djiboutienne n’a toujours pas été reçu en Érythrée, où il avait pourtant été convié.
Trois ans après sa création, la Commission nationale de la communication (CNC) continue de lutter pour le pluralisme de l’information à Djibouti. Reconnue pour son indépendance, la commission présidée par Ouloufa Ismaïl Abdo a même réussi à s’imposer face à certains caciques de la majorité présidentielle.
À mi-mandat, le président Ismaïl Omar Guelleh est en position de force sur la scène politique. Mais il doit faire face à de nombreux défis sociaux et à des bouleversements géopolitiques majeurs dans la région.
Alors que le chef de l’État se prépare déjà pour les échéances électorales de 2021, ses adversaires ne parviennent toujours pas à former un front commun.
Pour réussir en affaires, il faut une bonne dose de confiance entre partenaires et, surtout, la certitude que chacun d’entre eux conserve l’impression d’en faire, des affaires. Force est de constater qu’après une décennie d’intérêts partagés entre Djibouti et l’opérateur portuaire dubaïote, DP World, l’absence de confiance et de bénéfices mutuels menace le contrat qu’ils ont signé en 2000.
Un protocole d’entente a été signé, mardi à Djibouti, entre le ministère de l’Énergie et le groupe français Engie pour la mise en place d’une centrale photovoltaïque d’une capacité de production de 30 Mégawatts (MW).
Plusieurs milliers d’Afars, en provenance de tout Djibouti, mais également d’Éthiopie et d’Érythrée, se sont rendus à Tadjourah, mercredi 22 mai, pour rendre un dernier hommage au sultan Abdoulkader Houmed, décédé à Paris quelques jours plus tôt.
Annoncé depuis plusieurs mois, le remaniement ministériel tant attendu à Djibouti a été dévoilé le 5 mai par la présidence. Loin de certains effets d’annonce qui promettaient d’importants changements, Ismaïl Omar Guelleh s’est contenté de retoucher son équipe gouvernementale, en fonction des priorités qu’il entend donner aux dernières années de son mandat.
Le président djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a mis à profit son entretien avec son homologue chinois Xi Jinping, le 27 avril, pour solliciter de ce dernier un traitement de faveur afin de rendre sa dette plus soutenable – à l’instar des mesures accordées par la Chine au Cameroun en janvier dernier.
Jeudi 4 avril, la cour arbitrale de Londres a ordonné le paiement de 385 millions de dollars de compensation à la suite de l’éviction de DP World par Djibouti.
Les cartes ont été complètement rebattues dans la Corne de l’Afrique, mais le chef de l’État Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis bientôt vingt ans, affiche sa sérénité. Convaincu que son pays a tout à y gagner. Interview.
L’État de Djibouti devra verser 385 millions de dollars d’indemnisation à l’exploitant portuaire Dubai Port World, après avoir rompu unilatéralement leur contrat.
Le juge d’instruction Serge Tournaire est en charge de deux dossiers concernant Djibouti. Le premier porte sur l’opposant djiboutien Mohamed Kadamy, qui réside en France, le second sur le volet djiboutien du financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
L’Afrique de l’Est est un carrefour stratégique qui concentre les grands défis de notre siècle, dont le développement durable et les enjeux géopolitiques. Cette situation nous confère une responsabilité : nous devons relever ces défis en mettant notre ambition au service du continent.
Emmanuel Macron a débuté le 12 mars sa tournée en Afrique de l’Est avec une visite à Djibouti, où il a mis en avant les partenariats « respectueux » proposés par son pays face à l’influence grandissante de la Chine.