Les Djiboutiens se rendent aux urnes ce vendredi pour renouveler les 65 députés qui siégeront à l’Assemblée nationale. Sans surprise, l’Union pour la majorité présidentielle (UMP), le parti au pouvoir, fait figure de grand favori, face à une opposition en quête d’union, contrairement au scrutin de 2013.
Le Parlement a adopté jeudi 11 janvier une loi augmentant le quota minimum de femmes présentes sur les listes des partis pour les élections législatives. De huit, les députées djboutienne devraient donc passer à seize dans la prochaine législature. Sur 65 députés.
Pour sa première visite d’État en Turquie, lors de laquelle il a été accueilli par Recep Tayyip Erdogan, en début de semaine, Ismaïl Omar Guelleh, le président djiboutien, avait pour objectif de renforcer encore un peu plus les liens déjà tissés entre les deux pays depuis plusieurs années. Une série d’accords ont été signés.
En visite officielle en Chine les 23 et 24 novembre, Ismaïl Omar Guelleh (IOG) sera le premier chef d’État africain à être reçu par le président Xi Jinping depuis sa réélection à la tête du Parti communiste chinois le 25 octobre.
Pendant quarante-huit heures, à la mi-septembre, les camions chargés de qat qui descendent en mode Mad Max des hauts plateaux éthiopiens ne sont pas arrivés à Djibouti.
L’implantation récente de la première base militaire chinoise semble avoir changé la donne diplomatique à Djibouti. L’occasion pour le pays de sortir d’un partenariat trop exclusif pour chercher à tisser de nouveaux liens, notamment avec l’Inde ou avec la France.
Les autorités djiboutiennes espèrent faire comprendre à la France que le pays n’est plus qu’un simple point d’encrage sécuritaire, mais un carrefour économique de la Corne africaine. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron aux présidentielles, l’environnement diplomatique semble avoir évolué.
Coopération avec la Chine, regain de tension en Somalie, rapprochement avec la France, le chef de la diplomatie revient sur les enjeux auxquels fait face son pays.
L’attentat qui a causé la mort de 358 personnes, le 14 octobre à Mogadiscio, a provoqué une onde de choc à Djibouti. Dès le lendemain, le pays a envoyé un avion transportant 29 médecins ainsi que 4 tonnes de matériel de premiers secours et de médicaments sur place.
À trois mois des législatives, l’opposition est toujours éclatée. Entre le boycott des uns et les tergiversations des autres, l’Union pour la majorité présidentielle s’annonce déjà comme le grand vainqueur du scrutin.
Le pays, qui possède un fort potentiel géothermique, s’engage à utiliser des énergies renouvelables. Il multiplie les forages, avec le soutien financier de la communauté internationale.
Avec le forum djiboutien sur l’intégration régionale, début décembre, la Chambre de commerce espère convaincre les investisseurs étrangers à aider à consolider la croissance de la région.
Eiffage Génie Civil et l’espagnol Tedagua construiront une usine de dessalement d’eau de mer. L’UE financera le projet à hauteur de 63 millions d’euros.
Tadjourah, la deuxième ville du pays, est le symbole de la volonté politique affichée par le gouvernement djiboutien de relancer une politique du logement, qui peine à se mettre en place dans le reste du territoire.
Asie, Amérique du Nord, Europe… Les établissements financiers viennent des quatre coins de la planète pour s’implanter dans le futur Singapour africain.
Djibouti poursuit son développement économique et social. Depuis 2016, le gouvernement multiplie les plans d’action afin de doper la croissance du pays. Une stratégie que défend Mag Teerey Ibrahim Ahmed, maître de conférence à l’université de Djibouti.
On attend les trains en vain au Café de la Gare. Mais pas les plats. Carte française, produits régionaux, ambiance orientale… L’adresse charme par son élégance et par le raffinement de sa cuisine.
L’édition 2018 du classement Doing Business établi par la Banque mondiale vient de paraître. Si Maurice, le Rwanda et le Maroc signent comme l’an passé les meilleures performances africaines, il convient de souligner la performance de Kigali, qui fait son entrée dans le top 50 mondial.
La Chine a mené des exercices militaires inédits à Djibouti, où son armée a inauguré cet été sa première base à l’étranger. Une étape historique dans le renforcement de la présence armée de l’empire du Milieu à l’extérieur de ses frontières.
Il y a quarante ans, le petit territoire de la Corne de l’Afrique déclarait son indépendance. Depuis, il a traversé bien des épreuves, mais qui ont renforcé son unité et lui ont permis d’avancer.
L’opposant djiboutien Ahmed Youssouf est décédé dimanche à Quimper, dans l’ouest de la France, a annoncé mardi le représentant en France de sa formation politique.
Depuis 2006, Djibouti est à la pointe de la finance islamique sur le continent. C’est à ce titre qu’Ismaël Omar Guelleh (IOG), le président de la petite république a reçu, le 6 septembre, à Astana, capitale du Kazakhstan, le Global Islamic Finance Award (GIFA), pour l’année 2017.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent.
Un collège d’experts a confirmé « l’origine criminelle » de la mort du juge Bernard Borrel dans l’enquête sur l’assassinat non-élucidé du magistrat français, dont le corps a été retrouvé calciné en 1995 à Djibouti, a annoncé vendredi le parquet de Paris.
La Chine a envoyé des militaires à Djibouti. Une étape historique dans le renforcement de sa présence armée à l’extérieur des frontières chinoises. Cette base doit, selon le ministère chinois de la Défense, permettre à Pékin de « de mieux remplir ses obligations internationales ».
C’est une première pour Djibouti. Sa ressortissante, Fatouma Djama Seid, a reçu, le 6 juillet, le prix B.R. Sen, délivré chaque année par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Le futur président djiboutien n’a pas encore 18 ans en 1964. Il vient de terminer le collège et a décidé de se lancer dans la vie active. Une lettre de recommandation de Hassan Gouled Aptidon, alors ministre de l’Enseignement, lui permet de s’inscrire au concours ouvert par l’administration coloniale pour un poste d’inspecteur stagiaire à la Sûreté du territoire.