L’arrestation de Hisham Kassem, condamné à six mois de prison, avait dissuadé l’opposition égyptienne de présenter un candidat à la présidentielle de décembre 2023, facilement remportée par le président sortant, Abdel Fattah al-Sissi.
Selon le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, les attaques des rebelles yéménites houthistes ont entraîné une baisse des revenus du canal de Suez de 40 à 50% depuis le début de l’année.
En évoquant la situation dans la bande de Gaza lors d’une intervention télévisée, le leader américain a confondu l’Égypte et le Mexique. Et ce n’est pas sa première gaffe.
Empêché de se présenter à la présidentielle de décembre 2023, l’ancien parlementaire, souvent présenté comme le plus sérieux concurrent du président al-Sissi lors de sa réélection, était accusé de ne pas avoir respecté la procédure de récolte des parrainages.
Recevant, fin janvier, son homologue somalien, le président Abdel Fattah al-Sissi en a profité pour rappeler l’attitude de l’Égypte vis-à-vis de ses voisins immédiats, Éthiopie comprise. Une manière de souligner que, depuis longtemps, Le Caire se voit en gendarme de la région. Rappel historique.
Quand la diva égyptienne, adulée dans tout le monde musulman, poussa son dernier soupir, le 3 février 1975, JA lui consacra tout un dossier. Voici l’un de ces articles, signé Radhia Hanachi.
Convaincus, avant la compétition, que leur équipe avait les atouts nécessaires pour l’emporter, les Égyptiens ne cachent pas leur colère et leur déception après une élimination sans panache. Beaucoup estiment que la défaite est finalement à l’image de l’état actuel du pays.
Cafés Starbucks fermés, magasins The Body Shop pliant boutique… Les Égyptiens voient concrètement les effets de la crise et certains experts se demandent comment le plus peuplé des pays arabes remboursera sa dette alors que les dollars manquent.
La crise à Gaza et les attaques de navires lancées par les houthis en mer Rouge viennent une nouvelle fois rappeler l’importance mondiale du canal de Suez. Mais comment est née l’idée de creuser cette voie d’eau devenue incontournable ? Retour sur les origines de ce qui fut le plus important chantier de génie civil du XIXe siècle.
Ce 22 janvier à Abidjan, la Côte d’Ivoire et l’Égypte affrontent respectivement la Guinée équatoriale (groupe A) et le Cap-Vert, déjà qualifié (Groupe B). En jeu : une place pour les seizièmes de finale de la CAN.
Avec les attaques des Houthis en mer Rouge, la plupart des compagnies de transport maritime ont suspendu le passage de leurs navires par le détroit d’al-Mandab. Privée de cette source importante de devises étrangères, l’économie égyptienne souffre.
Visé par des appels au boycott au Maroc et en Égypte, le géant américain de la restauration rapide confirme une baisse des recettes « en raison de la guerre et de la désinformation ».
Le 7 février 1986 s’éteignait l’historien sénégalais, dont on célèbrera les 100 ans de la naissance le 29 décembre 2023. Que reste-t-il de la pensée de ce pionnier de la décolonisation de l’histoire et de la revalorisation de la narration historique africaine ?
Bâti sur une ancienne prison, le grand stade du Caire a connu de très nombreux débordements de violence. Ses supporters, les ultras, régulièrement interdits de tribunes, sont réputés pour leur politisation et pour leur opposition au pouvoir.
Des pharaons aux présidents, en passant par les sultans, l’Égypte reste le pays de la démesure urbanistique. La nouvelle Sissi-City voulue par l’actuel chef de l’État vient confirmer cette tradition multimillénaire.
Le 18 décembre, le président russe a salué la victoire de son homologue égyptien… et a profité de l’occasion pour louer le rapprochement entre leurs pays.
Vingt-quatre heures après le début des opérations de vote, qui s’étendent sur trois jours, les autorités annonçaient déjà une victoire écrasante du président Sissi et un taux de participation record. L’opposition, elle, dénonce des pressions et une « farce électorale ».
Du 10 au 12 décembre, les Égyptiens votent pour élire leur futur président. Outre Abdel Fattah al-Sissi, assuré d’être réélu, trois candidats sont en lice, dont le patron du Wafd, un parti centenaire à l’origine du nationalisme égyptien, puis du panarabisme. Flashback.
Ce dimanche, les Égyptiens se rendent aux urnes pour élire leur président. Le sortant, Abdel Fattah al-Sissi, devrait sans surprise être reconduit. En soixante-dix ans de régime républicain, il n’est que le sixième chef de l’État du pays.
Assuré de sa réélection, mais anxieux à l’idée que les Égyptiens boudent les urnes, le raïs a usé et abusé de la corde gazaouie pour tenter de les remobiliser.
La victoire d’Abdel Fattah al-Sissi à la présidentielle du 10 et 12 décembre ne fait à peu près aucun doute. Sa popularité est cependant bien moindre que celle qu’ont pu avoir Nasser ou Sadate. Retour sur une lignée de dirigeants tous – à une exception près – issus des rangs de l’armée.
À quelques jours de la présidentielle égyptienne, les délégations venues des pays du Golfe se succèdent au Caire, venant promettre investissements et assistance. Une façon pour ces États d’afficher leur solidarité alors que l’Égypte est sous pression pour accueillir des réfugiés palestiniens. Et une aubaine pour le président candidat al-Sissi.
Considéré comme un moyen d’afficher sa solidarité avec les Palestiniens, le boycott des produits européens ou américains a le vent en poupe en Égypte. Même si son efficacité réelle pose question.
Éphémère candidat à la présidentielle qui se déroulera du 10 au 12 décembre, celui qui faisait figure de concurrent le plus crédible pour le président al-Sissi avait dû se retirer, ne parvenant pas à réunir les parrainages nécessaires.
Candidat à un troisième mandat, le maréchal-président égyptien est assuré de se succéder à lui-même tant il a étouffé toute opposition. Mais la colère du peuple, éreinté par la crise économique, pourrait le rattraper.
Huit partisans du candidat d’opposition à la prochaine présidentielle ont été arrêtés « pour avoir falsifié des formulaires d’enregistrement », d’après le ministère de l’Intérieur. Des accusations que rejette Ahmed al-Tantawi.
Le 5 octobre, les eurodéputés ont voté une résolution s’inquiétant de l’état des libertés en Égypte et appelant à la libération de certains opposants. L’un des promoteurs de ce texte explique pourquoi, à deux mois de l’élection présidentielle, il faut maintenir la pression sur Le Caire.
Candidat à un troisième mandat, le président égyptien voit émerger face à lui des concurrents crédibles, dont le socialiste Ahmed al-Tantawi. Et doit surtout affronter une colère populaire inédite, sur fond de grave crise économique.
Le chef de l’État égyptien s’est félicité de « dix ans de succès », alors que les prix à la consommation ont grimpé de 40 % et que la monnaie a été dévaluée de 50 %.